A la lecture de vos messages, je ne m’etonne que d’une chose : Que la conclusion implacable de ces griefs ne soit pas clairement évoquée.
Puisque, pour la plupart des gens censés, la police represente la principale menace pour notre integrité physique, pourquoi personne n’ose aller jusqu’à reclamer la supression pure et simple de cette entité ?
Nous nous sentirions pourtant beaucoup plus en securité, et l’état ferait une belle économie.
Un pari "gagnant-gagnant" en quelque sorte...
Il va de soi que, debarassés de notre principale source de terreur, nous vivrions désormais en parfaite harmonie entre citoyens pacifiques et responsables.
Je n’ai pas d’a priori absolu sur le sujet, mais je me demande bien qui a eu l’idee de faire cette étude, dans quelles conditions et surtout dans quel état d’esprit.
Car le cannabis etant une substance relativement en vogue, au dela de la sacro-sainte "recherche scientifique" les enjeux de ce type de revelations relevent au moins autant du fait de société que de la therapi stricto-sensu.
C’est pourquoi, à l’inverse, aucun "scientifique" n’aura l’idée de verifier dans quelle mesure inhaler des vapeurs d’essence aurait un effet benefique sur les verrues plantaires, ou si respirer de la poudre de cartouches pourrait ralentir le processus de la maladie d’Alzheimer.
Comme s’il etait de bon ton de ne chercher que dans les directions où l’on a préalablement envie d’aller. Et de conclure "scientifiquement" par le verdict que l’on esperait depuis le départ.
Peut etre avec plus de détail on s’apercevra que cette étude est à la fois honnête et probante, et tout le monde s’en felicitera.
Mais à ce stade d’information, ça ressemble bigrement au principe du lapin qui sort du chapeau pour peu qu’on ait pensé à l’y placer quelques minutes auparavant.
Nous vivons dans une société qui part du principe que publier des textes haineux releve de l’incitation à la haine, publier des texte de nature xenophobe releve de l’incitation au racisme etc...
La cohérence interne de la bien pensance voudrait donc que l’on considere cette "oeuvre" comme une incitation à pratiquer le bertrand-cantisme. Et donc subir une censure équivalente aux themes cités precedemment.
A moins que l’on évoque une improbable echelle de valeur dans le profil des victimes potentielles de violences. Ce qui me parait difficile à plaider.