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jean-christophe

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  • jean-christophe 6 septembre 2007 09:35

    Quel défaitisme !

    C’est vraiment ignorer les situations et les histoires économiques de nos voisins européens.

    Il y a 20 ans, qui aurait pu croire que le PIB du Nord de l’Italie deviendrai plus élevé que le PIB moyen français ? et pourtout c’est ce qui est arrivé. Les italiens du nord ont appliqué des réformes drastiques et sont parvenus à re-développer un tissu économique de PME.

    Il y a 20 ans, qui aurait pu croire que le PIB de l’Irlande serait supérieur au PIB français ?

    Il y a 20 ans, qui aurait pu croire que l’économie française, alors très compétitive en europe, avec des exportations honorables, se retrouverait lanterne rouge.

    Rien n’est gravé dans le marbre.



  • jean-christophe 6 septembre 2007 09:25

    « Nous ne sommes plus dans une logique de soulèvement prolétaire à la bolchévique ou dans le cadre propisse à une revanche nationaliste d’un peuple humilié par la défaite »

    RIEN A VOIR.

    Rappelons-nous que nous sommes aujourd’hui à l’ère de la mondialisation financière !!!

    Le repli provoque un retrait et une contraction des échanges internationaux de capitaux. Pour un pays ouvert au monde comme le notre, ou comme les USA, ou comme la Grande-Bretagne, cela représenterait une catastrophe économique majeure (en fait tous les pays ayant besoin des IDE pour vivre).

    L’allemagne comme le Japon dans les années 1930, ont été exposé à ce problème de repli des capitaux.

    Les cocos ou le nationalisme n’ont été que des causes maladroites de déclenchement du repli, générant alors une crise financière bien plus grave que la crise initiale.



  • jean-christophe 5 septembre 2007 15:45

    L’Union Européenne, c’est exactement la démarche contre la mondialisation. Ce n’est pas du protectionnisme, c’est du régionalisme au sens des discussions à l’OMC : se développer dans un espace de référence donné. Toutes les régions du monde sont en train de se régionaliser : UE, ALENA, ASEAN, bientôt dans le golf persique, peut-être un jour en Afrique, ...

    Si nous ne parvenons pas à être compétitif, même au sein de notre espace de référence, faudra-t-il fermer les frontières ? je ne suis pas assez fort donc je ne joue plus ? Ce n’est pas fair play.

    Le protectionnisme et le repli sur soi, c’est ce qui a provoqué les guerres du passé. C’est l’ouverture, l’avenir.

    Maintenant, nos PME sont elles trop fragiles faces aux allemandes ?

    Jusqu’à encore récemment, les PME allemandes tiraient la langue et ce, malgré une capitalisation de type familiale ou bancaire. Dans les années 97, 98, c’était vraiment critique.

    Ce n’est qu’avec leur réforme visant à améliorer leur compétitivité qu’elles reviennent sur le devant de la scène.

    Je le répète, il n’y a pas de miracle.



  • jean-christophe 5 septembre 2007 14:18

    La pensée qui consiste à dire qu’il ne faut pas améliorer la compétitivité (offre de formation pour les chomeurs, baisse du coût du travail par la réduction des charges, ...) parceque sinon les autres pays vont en faire de même et que ça n’en finira pas, c’est un peu limite limite...

    C’est quoi la définition de la compétition selon vous ?

    Certes, on pourra toujours dire que les cause principales de guerre du XX° siècle on été les dévaluations compétitives qui ont conduit le monde à la ruine économique.

    Mais on ne peut pas vivre coupé du monde. Même dans l’UE, nous sommes dans un environnement de compétition économique. Il faut donc une politique de la compétitivité !

    Ce qui démoralise les gens aujourd’hui n’est pas la perte de pouvoir d’achat, mais l’absence de perspective positive parceque nous vivons dans une société immature qui refuse la compétition et dont ses « acquis » s’érodent de jours en jours.

    Même du temps des socialistes, nous étions plus compétitifs, c’est pour dire ! (avant les 35 heures et tout le toutim)

    Enfin, puisque vous critiquez la politique du capital, on ne pourra que critiquer en retour les semblants de politique keynesienne.

    Toutes ont été un échec en temps de paix : personne n’a jamais réussi à relancer une économie sur des bases solides en privilégiant la demande, et ce pour une raison très simple : stimuler la demande aujourd’hui, c’est privilégier les importations et donc creuser un plus notre tombe.

    Bref, je ne crois pas que notre problème économique se réglera en allant voir les allemands pour leur demander d’augmenter les charges sociales sur le travail.



  • jean-christophe 5 septembre 2007 13:10

    Bon, je ne suis pas convaincu par les arguments qui vous annoncez. Je crois même que votre raisonnement n’est pas bon.

    La croissance n’est pas l’élément fondamental de mesure. La croissance ne mesure pas les efforts de recherche publique pour trouver les débouchés de demain, elle ne mesure pas non plus les réorganisation pour chercher à moyen terme des gains de productivité. La croissance n’est qu’une mesure ponctuelle.

    Une politique de l’offre serait-elle catastrophique pour la France ? sommes-nous condamné à rester des consommateurs sans quoi nous risquerions de faire baisser notre croissance ? Cet argument est tout simplement stupide et court-termiste.

    Regardez ce à quoi en sont rendus les USA avec leurs société de consommateurs : des déficits dans tous les coins, des gens fragiles jetés à la rue par centaines de milliers. C’est ça que vous voulez pour nous ?

    Vous ne voyez pas à mon avis le véritable problème de l’Allemagne. Quelle est la signature de ses exportations ? tire-t-elle vraiment partie de la mondialisation ? L’Allemagne, comme la France, réalise environ 60% de ses exportations dans l’Union Européenne. Et c’est dans l’UE qu’elle a le plus gagné de parts de marchés. Il n’y a donc pas de réel miracle allemand !!!

    C’est parcequ’elle est parvenue à redevenir compétitive dans l’UE, dans les mêmes conditions sociales et monétaires que nous, qu’elle s’en sort bien aujourd’hui. Ce n’est donc en rien un miracle !!!

    Il n’y a donc pas d’autre solution pour nous, que d’appliquer des réformes (libérales ou pas) visant à améliorer la compétitivité dans l’europe.

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