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Jean-Marc Bellot

Jean-Marc Bellot

Pendant plus de 16 ans, alors que j’occupais des fonctions de vente et de marketing dans l’industrie des hautes technologies, j’ai eu maintes fois l’occasion de constater combien les messages préfabriqués dans les services marketing — centrés sur le produit, la chose — étaient éloignés des préoccupations clients, centrées sur l’usage, l’utilisation de la chose. Résultat : lorsque la boulimie de technologie pour la technologie a éclaté avec la bulle boursière en 2001, les acteurs de l’économie de l’immatériel se sont trouvés bien démunis.
C’est pour aider les dirigeants de ces entreprises de haute technologie que j’ai décidé de me mettre à mon compte en 2003, avec comme point d’orgue, la mise en place de processus de vente collant à la façon dont les entreprises achètent.
Jean-Marc Bellot
HEC 83, affilié CustomerCentric Selling®

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  • Premier article le 23/01/2006
  • Modérateur depuis le 22/02/2006
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Derniers commentaires



  • Jean-Marc Bellot Jean-Marc Bellot 13 mars 2006 00:26

    Pour tous ceux qui entendent puiser l’information à la source, j’ai une bonne nouvelle à partager : le Professeur Ap Dijksterhuis vient tout juste de m’adresser l’article publié dans la revue Science.

    Que ceux qui sont intéressés se manifestent (email). Je leur enverrai l’article en question par retour d’email.

    Jean-Marc



  • Jean-Marc Bellot Jean-Marc Bellot 10 mars 2006 16:15

    Vous êtes nombreux à vous enquérir de la nature des sources. Voici donc les sources que j’ai utilisées

    1. Un article de Benedict Carey dans le New York Times du 21 février Lien : http://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F40B1EFA3A5A0C728EDDAB0894DE404482&n=Top%2fReference%2fTimes%20Topics%2fPeople%2fC%2fCarey%2c%20Benedict

    2. Un commentaire sur la même étude écrit par Randall Parker le même jour sur le site FuturePundit Lien : http://futurepundit.com/archives/003279.html

    A la question (fort judicieuse) de savoir ce qui caractérisait une « bonne » décision, j’ai trouvé la réponse indirectement dans l’article intitulé « Sleeping on it, best for complex decisions » écrit par Gaia Vince sur le site NewScientist.com. Est qualifiée de « bonne » une décision pour laquelle l’auteur n’éprouve pas de remords après coup. Cet article est accessible via le lien : http://www.newscientist.com/article.ns?id=dn8732&print=true

    D’autres liens qui peuvent vous intéresser :

    1. La revue Science http://www.science.org/ 2. Ap Dijksterhuis (université d’Amsterdam) http://dijksterhuis.socialpsychology.org/



  • Jean-Marc Bellot Jean-Marc 8 mars 2006 17:28

    Le rapport que je vois entre les décisions des marchés et celles d’un électorat est que dans les 2 cas de figure :

    (1) la diversité d’opinions est garantie : chaque personne appartenant au groupe est en mesure de faire valoir sa propre interprétation de la situation, si excentrique soit-elle ;

    (2) les parties sont indépendantes deux à deux ;

    (3) les opinions sont décentralisées et traduisent ainsi une perception locale ;

    (4) la décision résulte d’un mécanisme d’agrégation qui sera le vote dans le cas de l’élection et l’établissement du carnet d’ordres dans le cas de la bourse

    Loin de moi l’idée de penser que le vote pris individuellement est rationnel (il est le fruit de toute une série de biais, de préjugés, d’appétences idéologiques etc.) De la même façon, le comportement individuel des acteurs économiques qui vendent et achètent des actions est bien souvent dicté par un ensemble de considérations qui ont peu à voir avec l’exercice de la seule rationalité.

    Ce qui m’intéresse en l’occurrence, c’est comment l’agrégation de comportements irrationnels donne du « bon » en bout de course.

    Comme vous l’évoquez, l’emploi de l’expression « meilleur système » fait référence à d’autres et plus particulièrement le système de prise de décision fondé sur la seule expertise ou la sollicitation exclusive d’experts.

    Dans son ouvrage « The Wisdom of Crowds », l’auteur donne plusieurs exemples éclairants illustrant comment la mise en oeuvre d’une système de prise de décision reposant sur les 4 critères mentionnés plus haut a permis de localiser dans l’océan un sous-marin dont les experts de la Marine avaient perdu la trace, ou comment, de façon plus anecdotique, un public de foire agricole a pu apprécier à 1% d’erreur près le poids d’un spécimen présenté sur l’estrade... Voilà pour les critères.

    Quant à votre dernier commentaire — « Science sans conscience... », comment ne pas y souscrire ? Si le coeur vous en dit, je vous invite à vous référer à un billet que j’ai écrit autour de ce thème et aussi publié sur Agoravox. L’adresse en est : http://jmbellot.blogs.com/personnel/2006/01/science_sans_co.html



  • Jean-Marc Bellot Jean-Marc Bellot 2 février 2006 22:10

    Je partage le point de vue comme quoi les marchés financiers (1 actionnaire, ’n’ votes) diffèrent de la démocratie (1 personne = 1 vote). Pourtant, je crois que les mécanismes en jeu en matière de prise de décision collective se ressemblent.

    Le point que vous évoquez sur le fait que la « décision » des marchés de sanctionner la société coupable provienne d’un comportement moutonnier remet-il en question la qualité de la « décision » ?

    Par ailleurs, ce phénomène « moutonnier » que vous mettez en avant comme illustration du dysfonctionnement des marchés financiers est aussi analysé par Surowiecki dans son ouvrage sous l’appellation de « cascade informationnelle ». Il y trouve une explication à l’origine des bulles, à l’ « exubérance irrationnelle » d’Alan Greespan. James Surowiecki montre aussi comment l’adjonction d’informations particulières est propice à l’émergence de biais propres à fausser la qualité du « jugement » collectif. Cela ne rappelle-t-il pas l’émergence de courants d’opinion aux accents parfois délirants, observés dans la vie civile sur des thématiques comme la sécurité, la polygamie dans les banlieues, la façon dont les rumeurs se propagent dans une opinion publique qui « déraille » collectivement ?


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