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jean-michel Bélouve

jean-michel Bélouve


Après une longue carrière de cadre export, d’industriel, puis de fonctionnaire, je consacre une grande partie de ma retraite à écrire. J’ai longuement étudié l’histoire contemporaine, celle du développement durable et du changement climatique. Je publie un livre, disponible à partir du 7 décembre 2009, « La Servitude Climatique, changement climatique, business et politique », un dossier global, abordant l’histoire du changement climatique, la controverse climatique, l’action des médias, l’économie du carbone, les biographies d’Al Gore et de Maurice Strong, la géopolitique du climat et un appel en faveur d’une refondation de l’écologie. ISBN - 978-2-9535632-0-7 . www.belouve.fr

Tableau de bord

  • Premier article le 30/10/2009
  • Modérateur depuis le 09/12/2009
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Derniers commentaires



  • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 8 avril 2010 18:09

    @ Asp explorer
    Le GIEC ne fait pas que synthétiser. Il sélectionne les informations. On cherche en vain les références aux études de climatologues aussi considérables que Richard Lindzen, par exemple, les travaux sur les corrélations entre rayons cosmiques et nuages sont ignorés, les informations sur le cycle de l’eau sont extrêmement partielles, etc. J’ai exposé toutes ces recherches ignorées du GIEC dans mon livre.

    Votre deuxième paragraphe tape dans le mille : il s’agit de mettre en oeuvre les préconisations du Club de Rome pour la décroissance. Cela a été soigneusement préparé par la Commission Brundtland, de 1983 à 1987, qui a inspiré les décisions du G7 de Toronto, en 1988, où fut créé le GIEC et lancé le mouvement politique de « développement durable », sacralisé au sommet de la Terre de 1992 à Rio, où fut adopté, entre autres, l’agenda 21 qui a été repris par les ministères de développement durable des pays occidentaux et par de nombreuses régions et communes du monde occidental. Le GIEC offre un alibi scientifique à cette idéologie qui domine actuellement les politiques des pays développés. 



  • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 7 avril 2010 09:50

    Merci à Benoît Rittaud pour ce rappel à la mesure et à la dignité.

    La pétition des 400 est une initiative corporatiste de gens qui sentent menacée la source de financements qui permettent la continuation de leurs travaux. La Ministre s’est bien gardée d’y faire droit, renvoyant le dossier à l’Académie des Sciences, et elle a agi judicieusement, le pouvoir politique n’ayant pas à prendre parti dans ce genre de querelle.

    Le débat, qui dépasse largement le cadre de la science, ne gagne rien à ce type de pétition dans lequel une poignée de mandarins vont chercher les signatures auprès de collaborateurs qu’ils dirigent et de partenaires avec qui ils ont des intérêts communs à défendre. Il leur est pourtant facile de répondre par des arguments scientifiques, ce qu’ils font d’ailleurs, car l’accès aux médias leur est largement ouvert. Ce n’est pas à un membre du gouvernement de le faire à leur place. S’ils s’estiment victimes de calomnies, qu’ils saisissent la justice et qu’ils en apportent la preuve, à leurs risques et périls.



  • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 5 avril 2010 09:14

    Certains commentateurs s’étonnent que je ne fasse pas état des conclusions de la Commission d’enquête britannique concernant Phil Jones, le CRU et l’affaire des courriels piratés et diffusés. Ce n’est pas le sujet du présent article.

    J’en dirai quelques mots dans ces commentaires, puisqu’on m’interpelle à cet effet. Le Parlement a conclu que Phil Jones n’était pas répréhensible, et a, à juste titre, décliné toute compétence pour formuler des jugements scientifiques.

    Le climategate a eu plusieurs conséquences, dont celui d’amener une grande partie des médias à ouvrir le débat aux thèses autres que celles professées par le GIEC. Phil Jones a reconnu publiquement que les températures n’avaient pas augmenté depuis 1995. Le public a pu apprendre l’existence des travaux de Svensmark sur le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages. L’affaire a conduit de nombreux spécialistes à analyser les températures brutes fournies par les stations de mesure, lorsqu’ils y ont eu accès, puisque le CRU n’obtempère toujours pas aux demandes de communication en arguant de conventions internationales, ce qui pose le problème de la vérifiabilité de ses ajustements. Lorsqu’ils peuvent se procurer ces données brutes, les spécialistes observent que l’effet îlots urbains de chaleur n’est pas suffisamment pris en compte, ce qui conduit à retenir des valeurs de températures trop élevées (observations faites en Nouvelle Zélande, Australie, Tchécoslovaquie). Aux USA, John d’Aleo observe que les températures relevées par les stations situées en régions rurales ont très peu augmenté, et que les données ajustées du GISS et du NCDC incluent une forte proportion d’augmentations de température dues à l’urbanisation. En Russie, nombre de stations ont été écartées des statistiques pour des raisons non élucidées, etc.

    Il et bon que ce type de vérifications puissent se faire, et il serait nécessaire de regrouper toutes les températures brutes collectées par le CRU, le GISS et le NCDC en une base accessible librement à tous les spécialistes (climatologues, statisticiens, géophysiciens, etc.).

    Bref, les remises en cause consécutives au climategate sont salutaires. Il faut souhaiter qu’elles conduisent les scientifiques à mieux coopérer, à renforcer leur déontologie, et à faire véritablement progresser la connaissance.



  • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 4 avril 2010 08:32

    @ warm et robert
    Vous êtes tous les deux bien connus pour vos commentaires portant des attaques ad hominem sur divers sites qui proposent des articles climato-sceptiques. Vous n’aimez pas le libéralisme ? C’est votre droit. Mes valeurs sont libérales, mais je suis libre de ma plume, et libre de défendre les principes en quoi je crois. Je ne défends pas Allègre particulièrement, et ne porte aucun jugement sur ses écrits. Ce que je défends ici, c’est la liberté d’opinion, et je demande à la Ministre, Madame Pécresse, d’ignorer une pétition qui vise cette liberté d’opinion, et de ne pas prendre partie dans un débat indispensable à la manifestation de la vérité. Que les détracteurs d’Allègre se contentent de lui répondre dans les médias et laissent les lecteurs juger des arguments. la puissance publique n’a rien à faire la dedans.



  • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 2 avril 2010 16:56

    @ bernard425
    La question du changement climatique, déjà d’un abord difficile au plan scientifique, tant est grande la complexité du système climatique, est encore plus embrouillée par toute l’information déversée et les polémiques entretenues. Seule une étude longue et patiente, comme celle que j’ai menée pour écrire la Servitude Climatique, permet d’y voir clair, en prenant connaissance d’une masse d’information considérable qu’il faut analyser, vérifier, recouper, sélectionner. Il est bon également d’avoir un bagage suffisant dans les domaines des sciences, de l’économie, de la sociologie et de la géopolitique.

    Ce qui apparait, c’est que les appétits d’argent et les ambitions de pouvoir ont pris le pas sur la science, et que les jeux qui en découlent mènent à des perspectives catastrophiques pour l’économie mondiale et pour les libertés publiques.

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