• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

jeanpierrecanot

jeanpierrecanot

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 07/09/2010
  • Modérateur depuis le 23/05/2011
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 4 24 49
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique







Derniers commentaires



  • jeanpierrecanot jeanpierrecanot 7 septembre 2010 22:03

    Bonjour cher redresseur de torts.

    Je vous invite à mon tout à conjuguer avec moi :

    La simple pudeur et la valeur que j’entends conserver à mes actions, fait que je n’entends pas crier sur les toits ce que je fais en conscience pour les autres, serais-je pour cela traité d’égoïste.

    La simple pudeur fait et la valeur que tu entends...

    Qui refermera la porte ?

    Sincère cordialité



  • jeanpierrecanot jeanpierrecanot 7 septembre 2010 11:57

    SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME !

    On ne cesse de nous expliquer que le GIEC, qui rassemble des scientifiques dont la compétence parait indiscutable, fonctionne par « consensus ».

    Selon le dictionnaire Larousse, un consensus est un accord de consentement du plus grand nombre.

    Ceux que l’on appelle les climato sceptiques préfèrent la démarche qui comme le préconise Descartes doit mettre en doute toutes les connaissances qui nous semblent évidentes pour établir un fondement scientifique inébranlable dont sera déduit tout le reste.

    Pour le GIEC le consensus, accord de la majorité sur des points que l’on ne met pas en doute, relève peut être de la science puisqu’il est pour partie le fait de scientifiques, mais il relève surtout de la politique et pourrait être obtenu par vote, par référendum et pourquoi pas par sondage.

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Notre bon François Rabelais aurait-il accepté de faire partie du GIEC ou d’en cautionner les oukases et autres conclusions péremptoires ?

    Est-il possible et raisonnable en effet, ainsi que le fait le GIEC, de mélanger sans risque science et politique ?

    Non ! Loin de moi l’idée de sous entendre que la politique se fait au plus grand mépris de la conscience, mais enfin ! Il y a quand même des arrangements, et l’exemple d’Albert Einstein dont les découvertes ont été utilisées aux fins militaires que l’on sait, et qui en a terriblement souffert, montre bien que les politiques sont parfois loin de considérer que pour être véritablement au service de l’Homme, la science doit être liée à cette conscience morale qui caractérise les vrais scientifiques, et peut-être pas toujours ces mêmes politiques.

    On objectera certes que ce sont les tenants et conservateurs de l’ordre moral, qui s’opposèrent aux travaux de la première dissection humaine que fit à Montpellier, Rabelais, le célèbre curé de Meudon.

    Ce sont les mêmes qui firent que Galilée condamné à la prison à vie par la Congrégation du Saint-Office aurait murmuré dans sa barbe, le 22 juin 1633 : « Mais pourtant elle tourne ! ».

    C’est vrai ! Mais après tout n’y avait-il pas chez ces inconditionnels de la conscience morale un soupçon de comportement politique lié au fait qu’il faillait ménager la chèvre et le chou, en l’occurrence faire en sorte que l’école de médecine de Montpellier ne soit pas trop en avance sur les autres ; ou que les partisans du géocentrisme ne soient pas trop brutalement ridiculisés par Galilée.

    Il a fallu la ténacité de Louis Pasteur pour que son vaccin de la rage passe outre le consensus du monde médical dont il avait le tort de ne pas faire partie.

    Sans vous inviter Messieurs les scientifiques du GIEC à faire preuve d’un peu de conscience dont on ne veut pas croire que vous êtes dépourvus, pussions nous par contre vous inviter à un peu plus de modestie, en ne considérant pas, comme le firent les géocentristes, que la terre est le centre de l’Univers, et que les petits cirons que nous sommes sur cette terre ont tout pouvoir pour régenter cet Univers et notamment agir sur les facteurs qui gouvernent le climat.

    Pour en revenir à la conscience et afin que la science ne devienne pas ruine de l’âme, il serait bon que cette science dirigeât ses recherches, non plus sur le rôle illusoire de l’Homme sur le changement climatique, mais sur les conditions dans lesquelles l’humanité peut s’adapter à ce changement auquel de plus en plus d’entre nous et surtout de grands scientifiques consensuso-sceptiques croient que ne pouvons rien.

    N’oubliez pas que de cette adaptation au réchauffement, entre autres, dépend l’espoir que nous avons tous que ne meurent plus de faim ces malheureux petits dont des dizaines ont disparu dans le monde depuis que vous avez commencé à lire ce commentaire.

     



  • jeanpierrecanot jeanpierrecanot 2 septembre 2010 10:49

    La Commission Européenne serait une fois de plus mieux inspirée de balayer devant sa porte.

     

    Dans ce problème des ROMS elle est en effet la première responsable de la situation dramatique dans laquelle vivent ces malheureux dans leurs pays, Roumanie et Bulgarie notamment.

     

    Elle est responsable parce que sa politique aberrante, voire criminelle au cours des années 90 a fait que tous les programmes dits PHARE, mis en œuvre dans les anciens pays du bloc communiste, se sont partout soldés par des échecs retentissants malgré les sommes énormes – nos impôts- englouties dans cette énorme gabegie.

     

    Ils ont été nombreux ces programmes, en particulier dans le secteur agricole, en Bulgarie et en Roumanie, où des experts notamment français ont tenté de mettre en place le seul modèle de développement possible en agriculture : le modèle coopératif et mutualiste.

     

    Le blocage de BRUXELLES a toujours été à la hauteur des sommes engagés, on a par exemple dans des pays adhérant à la francophonie imposé à ces experts l’utilisation de l’Anglais ou plutôt du Globish comme langue de travail ce qui a souvent conduit à l’abandon de solutions que ces experts ne pouvaient développer efficacement que dans leur propre langue.

     

    BRUXELLES a surtout systématiquement refusé lors de ces missions que les experts ayant en charge les problèmes de développement agricole aillent sur le terrain au contact des agriculteurs qui les attendaient d’ailleurs à bras ouverts.

     

    Ils on souvent eu honte ces experts, face à l’attente des braves gens de ces pays, y compris des ROMS de la façon dont les pays européens traitaient le problème en refusant de considérer que c’est l’Homme qui doit rester au cœur de l’affaire.

     

    L’Europe a, tout comme l’ONU, beau jeu maintenant de prôner la libre circulation de mendiants dont elle a largement contribué à augmenter le nombre.

    Ces pauvres gens arrivant dans des pays de « presque mendiants », devenus tels par la faute là aussi de l’Union Européenne qui a démantelé les agricultures dont la notre, sont condamnés à ne jamais se fixer et à poursuivre leur éternelle transhumance à la recherche d’un monde un peu meilleur.

     

    C’est un Socialiste qui disait : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », les Socialistes du moment seraient bien inspirés de considérer que l’on ne peut accueillir toute la misère de l’Union Européenne, ceci d’autant plus que nous nous acheminons nous-mêmes à grands pas vers cette situation de misère.

     

    Nous n’en sortirons pas tant que nous nous acharnerons à la construction imbécile des tours de Babel, de la mondialisation que nous voulons instantanée, ou d’une Union Européenne que nous ne voulons pas à dimension humaine par le respect de « cercles d’intimité » au sein desquels nous aspirons tous à vivre.

     

    L’Europe des courants d’air, si elle favorise ce nomadisme que nous déplorons de malheureux en quête d’une vie meilleure, favorise surtout la dégradation de notre économie vers ce monde de fausse monnaie où la disparation des activités de base : agricoles – ne parlait-on pas de secteur primaire ?-, de santé et d’éducation ; fait que l’on ne vit plus, voir la Grèce et bientôt d’autres, que dans le cercle infernal du crédit où l’argent fabrique l’argent.

    Ce cycle infernal que les banquiers appellent la cavalerie –ça tombe bien avec le nomadisme- nous conduira au drame le jour, qui commence à pointer, où il n’y aura plus, même au cours mondial, de blé, de lait ou de pommes de terre pour nourrir un monde de mendiants.



  • jeanpierrecanot jeanpierrecanot 6 mars 2009 10:13
    LE MICRO CREDIT N’EST QUE LA TOUTE PREMIÈRE ÉTAPE D’UN SYSTÉME MILLÉNAIRE
     
    Micro finance et micro crédit sont devenus depuis quelques années la solution miracle chaque fois que la banque traditionnelle ne veut pas intervenir.
    C’est le cas dans les pays en développement où la Banque Mondiale, qui n’a d’ailleurs fait que des erreurs, après avoir fermement rejeté Muhammad YUNUS et sa Grameen Bank, en a fait le modèle que tous doivent retenir.
     
    C’est le cas dans les pays développés où fleurissent les initiatives permettant aux tenus à l’écart par les banques de trouver des financements dont, si on y regarde bien, la ressource est procurée par ces mêmes banques au travers parfois de filiales qu’elles ont créées.
     
    La crise actuelle où le système bancaire tend à limiter les crédits, est l’occasion pour certains de considérer que la micro crédit est une des solutions sinon la solution à cette crise.
     
    Dans la recherche de solutions de financement pour les plus démunis que le système bancaire traditionnel maintient à l’écart de ses interventions, on oublie systématiquement le modèle coopératif qui il y a plus de cent ans apportait la solution à l’agriculture française notamment.
    Le micro crédit, la micro finance sont devenus les tartes à la crème du développement depuis que Muhammad YUNUS en a été déclaré l’inventeur.
     
    Muhammad YUNUS et la Grameen Bank du Bengladesh n’ont pourtant rien inventé du tout, ce qui n’enlève d’ailleurs rien à leur mérite.
     
    La Grammeen Bank et tous les modèles de micro finance qui en découlent est la première étape du modèle coopératif inventé par les Babyloniens et qui, après l’expérience des pionniers de Rochdale ou des producteurs de micocoulier dans le Gard en France, a été il y a cent ans à la base des modèles européens de la coopération agricole, notamment le Crédit Agricole français, que l’on oublie systématiquement dans les programmes de développement au profit du seul modèle de Muhammad YUNUS porté désormais aux nues.
     
    Le problème est que malgré tous ses mérites, le modèle mis en œuvre dans cette seule première étape, ne marche pas – à l’échelle de l’économie globale- et ne marchera jamais, pas plus d’ailleurs que les modèles coopératifs européens pris dans leur forme actuelle et que nous nous acharnons à développer en vain depuis les indépendances.
     
    Il faut pour mobiliser le maximum de ressource bancaire vers le secteur agricole sous forme de prêts, bancariser les populations rurales de façon à ce que tous les flux financiers résultant de leur activité –essentielle dans les pays en développement, il s’agit du secteur primaire- restent dans ce secteur et ne s’évadent pas vers la banque commerciale, qui dans la meilleure des hypothèses fera semblant d’aider l’agriculture en avançant des fonds aux organismes de micro finance qu’elle crée la plupart du temps sous forme de filiales.
    Ceci est vrai aussi pour les autres secteurs et pour nos pays en ce qui concerne les laissés pour compte du système bancaire traditionnel.
     
    Cette mobilisation indispensable de la ressource de base qui devra d’ailleurs être complétée notamment pour les investissements longs ne peut se faire qu’au travers du modèle coopératif qui a fait ses preuves depuis des siècles.
    Encore faudrait-il que ce modèle soit et reste l’authentique, et ne soit pas remplacé par les ersatz infâmes que l’on a vu se développer tant en Afrique que dans les pays communistes et qui ont conduit à la ruine et à l’abandon de ce modèle coopératif .
    Ceci ne pourra se faire que par la mise en place de lois et règlements propres à la Coopération, agricole notamment, et qui en retiennent impérativement les authentiques principes de base.
     
    Au Sénégal en particulier, la tentative faite au début des années 80 de mise en place d’une caisse de crédit agricole s’est très vite soldée par un échec, parce que l’on s’est refusé à adopter le modèle coopératif pour ne faire qu’une banque commerciale de plus qui ne s’intéresse pas à l’agriculture et aux plus pauvres.
    Vingt ans après en 2004 au constat que dans la vallée du fleuve les terres irrigables suite à la construction des barrages ne sont toujours pas mises en valeur, d’aucuns posent béatement la question : « Mais que fait donc le Crédit Agricole ? »…
     
    Ce n’est pas la multiplication des initiatives de micro finance au travers des MEC (Mutuelles d’Épargne et de Crédit) qui permettra d’apporter une solution.
    Personne ne semble prendre conscience du rôle essentiel que pourrait jouer dans ce pays, et dans l’ensemble de la zone sahélienne la seule structure qui s’appuie sur le modèle coopératif authentique : le Crédit Mutuel.
    Au-delà du fait qu’elle s’intéresse en priorité aux plus pauvres et aux plus petits, elle a le mérite énorme de pouvoir transférer à moindre coût l’épargne de la diaspora sénégalaise en France (On parlait annuellement de 300 milliards de CFA en 1984), et de la réinjecter dans l’économie rurale.
    Il faut en effet savoir que les transferts par officines spécialisées coûtent aux malheureux qui veulent renvoyer de l’argent chez eux, en moyenne 10% du montant transféré et que ces sommes n rentrant pas dans des circuits bancaires ne peuvent constituer une ressource pour faire des crédits.
     
    Il faudrait bien se réveiller un jour et traiter le problème avec un minimum de bon sens.
     
    Jean-Pierre Canot auteur du livre « Apprends-nous plutôt à pêcher ! »
    http:\\jeanpierrecanotbergerac.blogsudouest.com/ 
     
    Bergerac le 15 janvier 2009
     
     
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv