Quand on veut réussir, on le peut. Mais bizarrement il faut travailler
dur et être prêt à faire ce qu’il faut pour. Etonnant non ?
N’importe quoi. Les indiens travaillent très dur aussi. Et gagnent 10 fois moins.
Les salariés n’ont d’autre choix de travailler pour vivre. Il n’y a d’ailleurs pas besoin de les conditionner pour leur faire associer salaire et récompense. Par ce mensonge -entre autre-, ils subliment de leur asservissement fondamental.
Où avez-vous vu la question des origines sociales ou ethnique dans mon billet ? Mais bon, combien de jeunes à 50000 balles/an (apparemment c’est le mieux que l’on puisse espérer si on a été bien sage) pour un demi million de bacheliers chaque année ?
L’allongement de la durée des études entraîne l’augmentation du prix des diplômes. Mais parallèlement l’augmentation du chômage entraîne la baisse de leur valeur. Ainsi, les classes moyennes, pour avoir bonne conscience en faisant comme tout le monde, achètent toujours plus cher un diplôme qui vaut toujours moins sur le marché de l’emploi. Au passage, l’école vantée comme plus démocratique est en réalité plus appauvrissante (financièrement mais aussi, paradoxalement, en terme de connaissances). A la place, on préfèrera orienter ses enfants vers des filières courtes et leur transmettre directement les montants épargnés. Enfin, si l’on veut leur éviter de finir caissière à franprix à bac+5.
Les jeunes, si vous n’avez pas de capital au départ, vous pouvez être aussi brillants que vous voulez, votre meilleure qualité restera toujours de bien flatter vos maitres. On a bien jeté Mozart à la fosse commune.