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Jordi Grau

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Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau Jordi Grau 5 mai 2017 22:17

    @sweach

    Si vous êtes abonné au Monde diplomatique, vous pouvez lire cet article dans son intégralité. Il vous explique en quoi on peut avoir de sérieux doutes sur le côté social du FN. Sinon, vous pouvez vous rabattre sur un papier que j’avais écrit sur le FN il y a quelques semaines.



  • Jordi Grau Jordi Grau 5 mai 2017 22:10

    @bouffon(s) du roi

    Oui, je sais, ça semble contradictoire. Selon mon point de vue, Macron est un moindre mal, mais cela ne veut pas dire qu’il est un mal négligeable. Il l’est d’autant moins que la politique qu’il va mener va certainement renforcer le FN. Je ne pense donc pas me contredire, mais je respecte tout à fait ceux qui refusent de voter. Cet espèce de chantage permanent qui nous est fait est insupportable, et il en dit long sur le degré de pourrissement du système politique actuel.



  • Jordi Grau Jordi Grau 2 mai 2017 16:04

    Bonjour.

    Je ne suis pas adhérent de la France insoumise, mais j’ai voté pour Mélenchon. Je suis donc, semble-t-il, un adepte de la secte et il se peut que je ne sois pas objectif.

    Je ne vais pas reprendre point par point l’article, d’autant que je suis loin de vouloir défendre Mélenchon à tout prix. Par exemple, il n’a jamais rompu le cordon sentimental avec Mitterrand... Ou encore, il a repris récemment un élément de langage de l’extrême droite, en parlant de travailleurs détachés qui « volaient le travail des Français ». Malgré tout, et avec toutes ces réserves, j’ai trouvé son programme bon. Pas bon dans le sens « pur », « idéal ». Bon justement parce que c’était un programme réaliste, un programme de compromis. Je vous invite à voir la longue vidéo où les copains de Mélenchon détaillent le programme en chiffrant à chaque fois toutes les mesures. Vous verrez qu’il n’y a là rien de révolutionnaire. C’est un programme social-démocrate et écologique, qui ne vise pas à renverser le capitalisme (ce qui serait pour moi un but souhaitable, mais sans doute par réaliste dans l’immédiat). Un exemple : le programme prévoyait une baisse d’impôts pour les petites entreprises et à compenser cette baisse des recettes de l’État par une suppression des niches fiscales des grosses entreprises et une lutte contre l’évasion fiscale. On a connu plus stalinien, comme mesure.

    Ce qui est fanatique, par contre, c’est l’acharnement de certaines institutions (BCE, commissions européennes) ou de certains gouvernements (celui de l’Allemagne, soutenu par la France, notamment), qui ont imposé des cures d’austérité complètement contre-productives d’un point de vue économique. Cf. notamment le tragique exemple de la Grèce. Si vous voulez chercher un comportement sectaire, c’est de ce côté-là qu’il faut chercher. Il faut chercher aussi du côté de Hollande, Valls et Macron, qui ont voulu imposer des mesures très impopulaires en passant par-dessus le parlement. Et Macron veut continuer ce sale boulot à coup d’ordonnances. Sectarisme et fanatisme, là encore.

    Par ailleurs, il est faux de dire que Mélenchon a refusé tout compromis avec Hamon. Il était prêt à un rapprochement pour peu que ce dernier coupe nettement les liens avec ses copains ultra-libéraux du PS.

    Enfin, le fait que Mélenchon refuse de donner des consignes de vote s’explique par le fait que les « insoumis » sont divisés sur cette question et qu’ils ne supporteraient pas que leur chef - aussi apprécié soit-il - leur dicte leur conduite. Cela semble donc montrer le contraire de ce que vous dites : Mélenchon, malgré tous ses défauts, n’est pas le gourou d’une secte. Je précise à ce propos que les « insoumis » sont loin d’être aussi unis que vous le dites concernant l’abstention ou le vote blanc. Beaucoup préfèrent voter Hamon, et ils n’ont pas peur de le dire, d’après ce que j’ai pu lire sur Mediapart.



  • Jordi Grau Jordi Grau 13 avril 2017 12:12

    Je ne sais pas si Mélenchon, en arrivant au pouvoir, pourrait réussir à appliquer son programme. Il est certain qu’il y aurait une réaction immédiate des milieux d’affaires, du gouvernement allemand et d’institutions comme la BCE, la Commission européenne ou le FMI (même s’il a mis de l’eau dans son vin austéritaire). Bref, un bras de fer s’engagerait, dont l’issue serait difficilement prévisible. En même temps, il n’est pas sûr que tous les investisseurs seraient mécontents d’un programme de relance keynésienne, qui viendrait donner un coup de fouet à l’activité économique et générer des profits. Si vous regardez le programme de Mélenchon, on voit bien qu’il n’a rien de bolchevique... C’est de la social-démocratie pur jus, avec l’écologie en plus et une ouverture vers une sixième république. Rien de vraiment révolutionnaire là-dedans, mais il est certain que le monde a tellement glissé vers la droite depuis les dernières décennies qu’un tel programme ne peut que faire grincer les dents des oligarques.

    Bref, le pari de Mélenchon est risqué. Mais ne serait-il pas encore plus risqué de voter pour quelqu’un comme Macron, qui ne veut rien faire pour réguler le capitalisme financiarisé et mondialisé que nous subissons depuis une trentaine d’années ? Même quelqu’un de droite peut craindre un retour à une crise financière comparable à celle de 2007-2008 (voire encore pire). Or, d’après cette vidéo, Macron s’est opposé sous Hollande à la distinction entre les banques de dépôts et les banques d’investissement, qui était pourtant un garde-fou nécessaire en cas de crise financière.



  • Jordi Grau Jordi Grau 11 avril 2017 18:57

    Merci pour cet article fort intéressant.... mais pas complètement surprenant. Depuis le début, on savait que Trump était un grand ami de Netanyahou.Cf. cet article lu sur Mediapart en novembre 2016, et dont voici le début :



      Netanyahou se félicite de l’élection de son ami Trump  

      11 NOVEMBRE 2016 PAR CHLOÉ DEMOULIN

      Le premier ministre israélien accueille l’élection de Donald Trump comme une bonne nouvelle pour Israël. Mais des experts s’inquiètent de la proximité du républicain avec Vladimir Poutine.

       

      Jérusalem, correspondance.-  Ce n’est un secret pour personne et le bureau du premier ministre israélien a tenu à le rappeler : Benjamin Netanyahou et Donald Trump se connaissent – et s’apprécient – depuis plusieurs années. Admiratif des hommes politiques à poigne, le milliardaire n’a jamais caché son amitié pour Netanyahou. Il s’est même fendu d’un clip de soutien en faveur de sa réélection à la tête de l’État hébreu en 2013 :

       « Je suis un grand fan d’Israël […] Vous avez vraiment un grand premier ministre. Il n’y a personne comme Netanyahou. C’est un gagnant […] Votez pour Benjamin, un gars formidable, un dirigeant formidable, génial pour Israël », assenait alors le milliardaire. Plus récemment, Donald Trump a également été un fervent soutien du dirigeant israélien face à Barack Obama contre l’accord sur le nucléaire iranien. Le républicain a d’ailleurs promis en mars dernier, face à l’AIPAC, le lobby pro-israélien américain, que sa « priorité numéro un », s’il était élu, serait de « démanteler » cet accord.

      Mercredi 9 novembre, Benjamin Netanyahou ne s’est donc pas fait prier pour appeler Donald Trump. Il l’a félicité d’avoir été élu président et lui a assuré que les États-Unis n’avaient pas de meilleur allié qu’Israël dans la région. Ce à quoi le président élu a répondu en invitant Netanyahou à venir le rencontrer à Washington dès que possible. Une conversation « sincère et chaleureuse », selon le bureau du premier ministre. Un peu plus tôt, dans un communiqué, le dirigeant israélien qualifiait Donald Trump de« véritable ami » de l’État d’Israël. « Je me réjouis de travailler avec lui pour faire progresser la sécurité, la stabilité et la paix dans notre région […] Je suis convaincu que le président élu et moi allons continuer à renforcer l’alliance unique entre nos deux pays et la rendre plus forte que jamais », a-t-il écrit.

      Comme Netanyahou, de nombreux responsables israéliens se réjouissent de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Incarnation d’un changement sur le style, le républicain semble également promettre un virage sur la politique menée par les États-Unis dans la région. À mille lieues de la ligne favorable à la solution à deux États et anti-colonisation défendue jusqu’ici par Barack Obama, et dont certains redoutent d’ailleurs un dernier cadeau empoisonné d’ici janvier. « Le niveau d’amitié entre les États-Unis et Israël va augmenter comme jamais auparavant, et il sera meilleur qu’il n’a jamais été, même sous les autres administrations républicaines par le passé », a confirmé David Friedman, conseiller de Donald Trump pour les questions israéliennes. « Nous savons comment Obama a traité le premier ministre israélien et comment [Hillary] Clinton l’a réprimandé… Nous allons aller de l’avant dans le respect et l’amour mutuel et un meilleur futur pour les États-Unis et Israël », a-t-il assuré ce mercredi dans les colonnes du Jerusalem Post.

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