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José Peres Baptista

José Peres Baptista


Tableau de bord

  • Premier article le 30/05/2005
  • Modérateur depuis le 02/11/2005
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Derniers commentaires



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 13:24

    Réaliste,

    Contrairement à vous (apparemment), j’aime mon pays et c’est pourquoi avec mes modestes moyens j’essaie de faire en sorte qu’il aille mieux.

    Quant à ceux qui ne s’y sentent pas bien, ceux que l’on appelle les « déclinologues » selon le néologisme à la mode, je ne peux que leur répondre de cette façon : soit vous vous battez aussi pour améliorer la situation au lieu de constamment pousser vers l’enfoncement, soit vous allez voir ailleurs. Dans la dernière éventualité, je ne peux que leur souhaiter bon vent tout en leur souhaitant les meilleures chances possibles. La France n’a pas besoin de gens qui ne l’aiment pas mais de gens qui savent faire les bons constats et qui s’y impliquent. Le comportement de « rats qui quittent le navire » (surtout ne le prenez pas comme une insulte mais comme une image volontairement forte) ne peut que lui nuire. Lorsque toutes les bonnes volontés l’auront quittée, croyez-vous qu’elle se portera mieux ? Je sens venir ici les cris d’orfraie, le moment risque de ne pas tarder où l’on va me traiter de nationaliste, m’apparenter au FN ou au MPF, etc. Je sais, j’ai l’habitude et pourtant rien n’est plus éloigné de mes positions.

    J’aime tout simplement mon pays et sa situation sociale me fait énormément de peine... Que tant d’autres partagent ce sentiment ne me gêne pas, c’est tout simplement un constat évident.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 12:24

    Pierre-André,

    Le modèle français était un savant mélange entre liberté individuelle d’entreprendre (les artisans, par exemple) et couverture sociale élevée. Il a été dévoyé. Personnellement j’estime qu’il l’a été lorsque l’on a adopté comme credo la croissance (et non le développement) économique. Partout où c’est la finance qui est devenue moteur politique on peut assister à ce délitement des systèmes sociaux.

    Nous sommes dans un système qui est devenu ni social ni libéral, ce qui n’aurait en soi constitué aucun problème majeur de société, mais ultra-capitaliste. Les capitaux se moquent des personnes...



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 18 mars 2006 11:59

    Pierre-André,

    Pour que les choses soient claires : j’étais réticent au CNE mais pas fondamentalement opposé parce qu’il s’adressait aux petites entreprises, là ou les relations humaines sont directes. Mais un fait est là, le CNE existe. Je suis opposé très fermement au CPE mais un fait est là : il a été voté, de la façon la plus cavalière qui soit mais c’est fait.

    Aujourd’hui nous sommes dans une situation de confrontation où personne ne sortira gagnant et avec des risques majeurs pour la société française. Il y a fort à parier que dans les ministères tout le monde a peur. Les récents appels à la retenue de Nicolas Sarkozy en sont la preuve évidente.

    Ma proposition est débarrassée de connotations idéologiques ou partisanes et n’a qu’un seul objectif, ramener le calme.

    Personne n’aura rien à gagner à un nouveau changement de gouvernement si près des échéances parce que nous nous trouverons dans une situation où plus personne n’osera faire quoi que ce soit. Pendant ce temps, la situation de la société française continuera de se dégrader et encore plus vite parce que la campagne présidentielle va commencer dès demain.

    C’est de cela dont je ne veux pas.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 17 mars 2006 15:33

    Le modèle social danois, comme d’autres nordiques, ont ceci de remarquables qu’ils n’isolent pas les chômeurs et qu’ils ont réussi à imposer dans la vision des gens les périodes de « chômage » comme constructives et socialement intégrées.

    La concurrence comme le libéralisme n’ont rien de criticable. Ce sont leurs conséquences non traitées qui posent problème. Le chômage ne s’avère pas seulement pénalisant pour les finances mais pour l’identité sociale. Dans une société où le travail est la valeur principale, celui qui en est exclu se retrouve aussi exclu de cette même société. Il ne s’agit donc pas seulement de prendre en charge les dépenses, ce que la majorité de chômeurs souhaiterait par dessus tout éviter, mais surtout d’éviter l’isolement progressif dans lequel le chômeur chemine petit à petit. Le regard des gens face à un chômeur peut se regrouper en trois attitudes :

    - une minorité pensera immédiatement que vous êtes un faineant, un assisté qui profite des impôts qu’elle acquitte ;
    - une immense majorité s’en moquera royalement parce qu’elle ne se sentira pas concernée jusqu’à ce qu’elle soit touchée directement ou non. Au mieux cette majorité éprouvera de la compassion ou de la peine ;
    - une infime minorité fera quelque chose pour vous aider.

    Un chômeur éprouve donc dans la plupart des cas soit du dénigrement, soit de la « pitié ». La troisième catégorie devient de plus en plus inaccessible à mesure que la durée de chômage et l’isolement social augmentent... Mais je crains que nous nous éloignions un peu du sujet de l’article.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 17 mars 2006 14:52

    C’est vrai que c’est un bel article.

    Il est toujours difficile pour ceux qui ouvrent les yeux de s’apercevoir que le chômage est depuis longtemps utilisé comme un contrôle non seulement des masses mais aussi de l’inflation. Et pour éviter l’inflation, il faut diminuer le pouvoir d’achat par rapport aux masses de capitaux, rien de neuf sous le soleil des ultra-capitalistes.

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