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Jules Boncors

Jules Boncors

Un observateur de la vie économique et sociale qui essaye de se forger des opinions.

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  • Premier article le 26/11/2007
  • Modérateur depuis le 29/11/2007
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Derniers commentaires



  • Jules Boncors Eric 9 décembre 2007 11:32

    Pour Vincent Bénard.

    Il est clair que nous sommes d’accord sur l’impact prépondérant du marché foncier dans l’évolution du prix de l’immobilier et de son niveau d’abordabilité comme disent les canadiens.

    Les collectivités territoriales étant les princpales industries de transformation du foncier réglementairement inconstructible en foncier constructible elles portent institutionnellement la responsabilité de la crise que nous connaissons.

    Dit autrement nous sommes face à une crise du marché dont la principale cause est une gigantesque erreur de planification.

    Il me semble cependant quej’ai au moins trois points de divergence avec votre interprétation.

    1/ Il me semble que dans le contexte de fragmentation extrême de nos collectivités locales elles restent trés liées à des représentations techniciennes ou tecnocrates qui s’appliquent encore nationalement. C’est pourquoi j’attache une grande importance à ce que j’appelle « la crise de l’urbanisme », l’urbanisme étant pris en compte comme un corpus de doctrine qui influe largement sur les décisions locales lors de l’élaboration des PLU ou des SCOT. Cette crise que je tente de décrypter dans mon blog se révèle notamment au travers d’erreurs de prévision chroniques (démographie, écoulement foncier etc..), d’une vision de la ville qui surrévalue son rôle symbolique, d’une prise en compte insuffisante de l’importance des nouveaux arrivants sur les territoires et d’une vision comptable des extensions urbaines.

    2/ Il ne me semble pas que les organismes HLM aient un rôle aggravant de cette crise en ce sens qu’ils interviennent comme les autres opérateurs immobiliers dans un créneau de marché spécifique et qu’à ce titre ils subissent la situation au même titre que les acteurs dits banalisés qui en fait ont également leur créneau propre. La banalisation des opérateurs qui peut présenter un intérêt par ailleurs ne changera rien à cette affaire.

    3/ Si je suis hostile aux réglementations foncières tatillonnes et inadaptées, je suis un défenseur convaincu du droit au logement opposable qui participe d’un approfondissement des droits fondamentaux. A ce titre ce droit en contraignant le droit de d’urbanisme, le droit de la construction, les réglementations régissant l’action sociale et par son caractère universel me paraît vertueux. Il peut même contribuer à compenser pour une part les aberrations issues du découpage territorial anti économique et anti social que nous connaissons.

    En restant à votre disposition pour d’autres débats et en vous remerciant pour votre travail de diffusion des travaux empiriques sur les marchés fonciers dans le monde.

    Eric



  • Jules Boncors Eric 29 novembre 2007 16:12

    Merci à lerma pour toutes ces précisions et toutes mes excuses à ceux qui ont trouvé cet article incompréhensible.

    Je défends simplement l’idée que nous vivons actuellement une forte crise politique locale qui contrarie le développement de droits fondamentaux dont nous avons fort besoin dans ces temps de flexibilité.

    Le droit au logement constitue une réelle avancée en ce sens et répond à des besoins dont il ne faut pas sousestimer l’ampleur.

    Il ne pourra réellement se mettre en place que si les collectivités locales s’en empare.

    Pour l’instant ce n’est pas le cas.


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