La quarantaine marié trois enfants élevé à la campagne par des parents "de gauche", formation supérieure en commerce (ecole de management de Lyon), expérience professionnelle d’une dizaine d’année dans l’audit financier à Paris au sein d’un ancien "big-eight" et aujourd’hui "ouvrier polyvalent" dans le batiment
"Cette remise en question doit permettre aux chercheurs des sciences humaines de mettre fin aux clichés inhérents à la culture occidentale dont ils sont issus"
J’ai lu votre article avec intérêt et je reste un peu sur ma faim. Certes je gagnerais à me plonger dans le livre en question mais...
peut-être pourriez vous répondre à l’une de mes interrogations : de quels clichés s’agit-il ?
Au delà :
J’imagine aisément que l’on ne peut résumer l’oeuvre à quelques lignes cependant la lecture du compte rendu ne fait pas ressortir la "puissance" de la pensée de l’anthropologue à laquelle je m’attendais.
Associer religion et politique comme fondement de toute société, sans être très "pointu" en la matière, me semble un peu court ...
L’anthropologue developpe -t-il ses constatations en leur donnant une perspective plus "actuelle" (l’actualité est pleine d’exemples dont le Tibet ne serait pas des moindres, au même titre que l’"éternelle" guerre entre Israeliens et palestiniens ou l’occupation de l’Irak...)
Enfin si j’adhère plutôt favorablement à l’idée que la conception humaine n’est pas une simple opération cellulaire et qu’une part de divin y est associée, n’est-ce pas aussi comme cela que le créationisme essaie de faire son terreau ?
La frontière ne m’apparait pas aussi nette que semble le montrer les luttes et joutes oratoires à ce sujet (y compris sur Agoravox) entre les "pro" et "anti" .
La science est, me semble -t-il, le grand absent (de votre compte-rendu ou bien de l’ouvrage ?)
Selon le sens que l’on en a, est-ce une forme évoluée de la politique, ou bien de la religion ou bien encore un pilier (béquille ?) supplémentaire ?
Pour faire plus simple ne croyez vous pas justement que tant que les civilisations prendront leurs racines dans la politique ou la religion elles seront condamnées à périr (système dominant dominé) ? L’histoire ne nous montre que charniers, meutres et destructions au nom de la politique (Mao, Staline, Hitler, Bush etc) ou de la religion (Inquisition, Croisades, Intégrisme islamique etc). Les exemples pour la science sont également innombrables (sang contaminé, vache folle, Bophal, Tchernobyl, Hiroshima, agent orange etc).
Or la civilisation est un vrai sujet d’inquiétude et l’on s’attend à des chocs que ni la politique ni la religion ne semblent aptes à éviter (nature).
Pour que l’argent "travaille" comme vous dites ce ne sont pas des indices qu’ils faut mais des couillons que vous trouvez au choix parmi les acheteurs et les vendeurs (c’est la réciprocité achat/vente sur laquelle est basée tout le système) Au reste le système s’arrange lorsqu’il commence a y avoir désequilibre entre les transactions (en anticipant la confirmation d’une position NON VALIDEE) ou bien en suspendant la séance ! Rideau on ferme momentanément.
Je me dis qu’il y a beaucoup d’argent drainé vers ce candidat (venant de gros contributeurs, entreprises etc), et je me pose la question : ces gens là sont-ils autant "imbibés" (pour reprendre un terme employé au moins deux fois par l’auteur) de bonnes pensées que leur apparent "favori" ?
Mais alors qu’ont-ils attendus pour faire en sorte que ces idées là "imbibent" la société américaine avant de s’imbiber de Bush et consorts (ce dernier étant un ex imbibé également !).
Mais bon, sur le principe je suis "à fond" pour Barack Hussein (ou un autre indien du genre)...
Après il faut voir dans les actes si le licol autour de son cou ne l’empêchera pas de mettre en oeuvre le projet de campagne. Ce serait là une première de l’histoire et alors je veux bien siffler mon godet.
J’exprime les plus nettes réserve à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard, principal organisateur des manifestations anti chinoises. A présent, à propos du Tibet et des jeux olympiques, on ne voit que Robert Ménard. Il parle, parait il, au nom de « Reporters sans frontière ». Cette association est réduite à la personne de Robert Ménard. Bien des anciens membres du conseil d’administration pourraient en dire long au sujet des conceptions démocratiques de monsieur Ménard dans sa propre association. Quand je me suis trouvé sur le plateau de radio à France Culture où l’on m’interrogeait sur le sujet du Tibet et des jeux Olympiques, messieurs Marc Kravetz et Alexandre Adler sont restés silencieux quand j’en suis venu au rôle de monsieur Menard"
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Pour le moins "sulfureux" apparemment ledit Menard...