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Kamizole

"soixantaine rugissante"
ancienne infirmière
juriste de formation

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  • Kamizole 13 mars 2007 05:49

    @ Redwolf Tout à fait d’accord... J’ai eu de la chance, d’abord d’avoir un métier qui me plaisait (je l’ai choisi) et ensuite, d’avoir pratiquement toujours travaillé dans dans une bonne ambiance, sauf rares exceptions, rien à voir avec « l’entreprise barbare » d’aujourd’hui...

    Réfléchissez : hier, tout était fait pour « fidéliser » les salariés (aussi bien dans les bureaux que l’industrie ou le commerce). Les primes d’anciennetés y participaient d’une façon non négligeable. Sur le plan symbolique, les « médailles du travail ». On ne se débarrassait pas des « anciens ». Ils devaient transmettre leur savoir-faire, préparer les futures générations. Ceci dit, n’idéalisons pas, il y a toujours eu des bonnes et des mauvaises « boites ». Mais précisément parce qu’il n’y avait pas ou peu de chômage, quand les gens étaient mécontents du « singe » (le patron), ils demandaient leur compte et basta ! Ils étaient à peu près certains d’être embauchés ailleurs le lendemain ou dans la semaine.

    Les nouveaux venus, fraîchement émoulus d’une formation (qu’elle soit pro ou supérieure) ne piaffaient pas d’impatience en espérant le départ des vieux ni n’exigeaient des rémunérations de cadres. Même les enfants de patrons devaient le plus souvent faire leurs preuves comme n’importe qui et parfois même plus durement, souvent dans tous les postes de l’entreprise.

    Je me souviens d’une époque (j’ai été infirmière en usine pendant 6 ans) où il y avait du travail pour tout le monde. Du haut en bas de l’échelle. Même les moins fut-fut pouvaient espérer un travail. Pas besoin de diplômes pour être manoeuvre dans un atelier. Beaucoup de ceux-là sont aujourd’hui rmistes entre deux « tafs » merdiques, le plus souvent des « contrats aidés ». Idem dans l’administration... combien de diplômés Bac+ 4 ou 5 passent les concours de catégorie B (bac) voire C ou D (brevet^, CAP ou aucun diplôme exigé) pour avoir un pied dans la place en espérant monter ensuite par les concours internes ?

    On nous parle de « valeur-travail » et je suis entièrement d’accord, mais dans la pratique on assiste (outre la mise sur le carreau de centaines voire de milliers de personnes) à une telle dévalorisation des conditions de travail !

    Des fois je comprends que certains refusent de travailler pour des clopinettes. Parce qu’ils comprennent bien que c’est du parfait foutage de gueule. Surtout quand ils apprennent le niveau de rémunération des patrons... Ceux-là même qui les pressurent comme des citrons et les jettent dehors pour préserver les profits.

    Je pense que fondamentalement ce qui manque aujourd’hui c’est le respect de la personne humaine. Et c’est très grave.



  • Kamizole 12 mars 2007 14:52

    On est en plein délire ! entre un qui m’accuse d’être à la gauche de la gauche... Alors, je ne vois pas ce qui me ferait soutenir Ségolène Royal. On saisit tout de suite le paradoxe. Je peux certes être plus à gauche que le PS sur certaines questions mais il y a une différence entre « l’utopie réaliste » - celle qui conserve un idéal à l’horizon comme guide moral - mais pour moi, cet idéal est nécessairement humaniste (pas humanitaire... déviance bonne pour les Kouchner, comme posture et gagne-pain !) au sens des penseurs humanistes de la Renaissance, Montaigne, Rabelais, La Boétie, Erasme... Je n’en pense pas moins que l’exercice du pouvoir demeure « l’art du possible ». On ne gouverne pas avec l’idéologie, ou alors c’est catastrophe assurée. Mais il faut de la bonne volonté de tous les côtés. Ce ne sont pas toujours les mêmes qui doivent faire des concessions. Hélas, le monde tel qu’il est aujourd’hui ne prend pas le bon chemin. Ceux qui veulent tout pour eux et rien pour les autres feraient toutefois bien de se méfier. Pour l’instant, on ne déplore que des « pétages de boulon » individuels ou des révoltes sporadiques. Une fois dépassé le point de rupture rien n’est plus contrôlable. Il est toujours dangereux de désespérer le peuple.

    Quant à dire que Ségolène Royal est loin du peuple. Je ne saurais dire, ne la fréquentant pas. Mais je constate que sa démarche d’écoute et de débats participatifs est une rupture avec ce qui a été pratiqué jusqu’à présent, aussi bien à droite qu’à gauche. J’y verrais plutôt quelque chose de comparable aux « cahiers de doléances » de 1787-1989... Aujourd’hui aussi la situation est explosive et le malaise profond.

    Mais surtout, ne nous faites pas rigoler en prétendant que Bayrou serait proche du peuple... Il est comme Sarko : il va serrer quelques paluches, le temps de la campagne, et le reste du temps : arrière, manant ! Dégages, tu pues...



  • Kamizole 12 mars 2007 13:26

    @ Valéry... je réagis sur les deux commentaires :

    1- Une bonne défaite supplémentaire obligera peut être (le PS)à se remettre enfin en cause.

    Chez moi on appelle ça « la politique du pire ».

    Il est vrai que pour les bobos, qui n’ont guère souffert depuis 5 ans de la politique anti-sociale des gouvernements Raffarin et Villepin, au fond, avoir Sarko ou Bayrou, ou les deux en même temps, c’est totalement indifférent. ça leur donnera un peu de grain intellectuel à moudre par l’observation très entomologiste des petites fourmis de la planète pauvre et des gros coléoptères politicards de toutes tendances.

    2 - « Franchement Sarko ou Royal présidents ça me fait peur. Bové président je quitte le pays après avoir mis le feu. »

    Franchement, il ne lui faut pas grand chose, à la chochotte, pour avoir les foies ! D’autant que Bové, président... il bat la campagne, le Valéry. Il joue à « Toto fais-moi peur » !

    Moi, c’est plutôt Sarko ou Bayrou qui me flanquent les boules. Mais je n’aurais pas les moyens d’aller ailleurs.

    Je ne sais même pas s’il se rend compte de ce qu’il écrit, et c’est très grave : « je quitte le pays après avoir mis le feu »...

    Tu parles d’un sens moral et civique. Mettre le feu !... c’est un appel à la violence, intolérable. Il est de la même eau que les petits c... de banlieue qui brûlent les voitures ou les écoles.

    Le pays à feu et à sang ? Pire que les émigrés de Coblence.

    Et ça prétend nous donner des leçons !... Je préfère encore être une soixante-huitarde pas repentie (pour l’indignation devant les injustices) mais respecteuse de la démocratie, de la vie et de la dignité humaine.

    Finalement, il est pareil que Johnny, le si grand copain de Sarko, français pour le fric et quand ça l’arrange, ailleurs sinon.

    S’il le faut, je serais la première à lui botter le derche jusau’à la frontière. Des Français comme ça, on n’en a pas franchement besoin.



  • Kamizole 12 mars 2007 12:37

    je ne crois pas que le PS ait fait une erreur en ne sanctionnant pas les partisans du non au référendum (encore que Fabius s’est bien fait éjecter du Conseil national).

    Le PS reste une « grande famille » qui réussit le plus souvent à « faire la synthèse » entre les divers courants... On y aime pas trop les portes claquées et le clash.

    Mais il y a des limites à l’exercice et elles concernent plus les « pièces rapportées » qui se distinguent souvent par leur opportunisme sans faille. Dans la catégorie « girouettes opportunistes » on peut décorer Cohn-Bendit (aller de mai 68 à Bayrou, en passant par la case « verts »... il faut une échine à toute épreuve !) et sur les marches du podium, les médailles à Kouchner et Tapie (pour l’instant, ils roulent des patins à Sarko mais si les mouches changent d’âne, ils iraient aussi bien porter leur appui à Bayrou qu’à Ségolène Royal : l’arrivisme forcené est une maladie transmissible par le fric qui n’a pas d’odeur, comme chacun le sait.

    Ils me font irrésistiblement penser à ses courtisans dont parle Saint-Simon dans ses mémoires et qui quémandaient sur le passage de Louis XIV : « Sire, Marly ? » pour une invitation dans la résidence de loisirs du Roi Soleil.

    Quelque chose d’un peu répugnant. Mais la dignité est une valeur en baisse...

    Il nous reste heureusement le pouvoir de nous moquer de leurs travers...



  • Kamizole 12 mars 2007 11:51

    Raisonnement imparable !

    @ Dédalus : mon frère, tu portes mal ton nom : tu raisonnes « droit comme un i »...

    On ne peut pas voter à droite (donc Bayrou) quand on est socialiste (a fortiori « de gauche »... ah ! bon, il en est de droite ?). Je l’ai fait une fois (Chirac contre Le Pen en 2002... élu avec 80 % : « ce vote m’engage » a-t-il eu le culot de mentir... on va vu comme : depuis 5 ans c’est la droite la plus revancharde et la plus dure pour les pauvres depuis 60 ans...

    c’est aussi ridicule que de prêter une sensibilité « de gauche » à Fillon ! Allez raconter cela aux retraités (actuels et futurs) et à tous ceux qui payent plus pour la Sécu pour moins de remboursements (nous tous ! ou peu s’en faut...) mais sans doute le prof retraité est-il plus « bénaise » que moi !

    Fillon "aile gauche de l’UMP... hi ! hi ! où ne va pas se nicher l’imagination de certains journalistes...

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