Il me semble que la fameuse phrase « Dieu ne joue pas aux dés » fut prononcée par Einstein car il ne parvenait pas à s’accomoder au principe d’incertitude inhérent à la mécanique quantique, justement.
Pas nécessairement bien sur, mais les impressionnistes, les fauves, les Gauguin, Van Gogh etc avaient besoin de travailler vite, de recouvrir rapidement une passe, et l’acrylique n’existait pas (et n’aurait peut être pas convenu, car elle tombe dans l’excès inverse d’un produit bien trop rapide) Il y a toujours eu des limitations techniques, et des façons plus ou moins heureuses à long terme de les contourner, par exemple VG et d’autres utilisaient des oranges qui vieillissent très mal, particulièrement utilisés d’une manière « maigre », mais voila, des oranges à la fois saturés, couvrant, opaques et stables ça n’existait pas. Çà n’existe toujours pas d’ailleurs, actuellement nous en avons de stables et saturés, mais ils sont par contre trop transparents. Bref c’est un exemple, pour plus d’infos, la référence est le bouquin de Xavier De Langlais : La Technique de la peinture à l’huile
Il y a bien des façons d’obtenir une « prise » rapide de l’huile, à défaut d’un séchage à cœur. A commencer par le choix d’un support absorbant, et le déshuilage partiel de la couleur, deux techniques employées par VG et qui ne participent d’ailleurs pas à la bonne conservation de sa production -sans parler des siccatifs et médiums résineux car je ne sais pas s’il en employait (des médiums résineux, je pense que oui certains tableaux semblent en attester), la visite du musée VG à Amsterdam est assez déprimante de ce point de vue.
Moi j’étais dans le génie, le but de la manip n’était pas de percer des chars mais de faire des trous dans les routes ou pistes d’aéroports sans moyen de fouissage. Mais j’ai appris la bonne façon de faire des cocktails molotov dans les TTA haha !