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knilhcs

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  • Premier article le 09/04/2009
  • Modérateur depuis le 08/05/2009
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Derniers commentaires



  • knilhcs 17 avril 2009 20:08

    Neozenith et Julius 


    je trouve que vos coms sont très intéressants : le but est de comprendre.

    Mais il ne faut pas oublier la question CONSTITUANTE, comme le rappelle Julius. Vous voyez tout ce qu’il faut pour changer la constitution. 

    Je suis d’accord sur le fait que la démocratie peut et doit progresser. Dans le monde étudiant il faudrait cadrer les représentations démocratiques étudiantes : je suis par exemple pour l’évaluation des enseignants par les étudiants.

    Mais je ne tape pas sur les assembléistes : je parle de DÉVALUATION, je constate que la valeur réelle des assemblées a cédé : les assemblées décident mais ne sont plus vraiment respectéess... 

    Je suis prof. Je discute beaucoup avec tous mes étudiants. Je ne fais pas de différence entre les uns et les autres. Je trouve plutôt que les assembléistes sont souvent les plus perdus de tous. Et je ne l’accepte pas. Ni pour moi ni pour eux.


  • knilhcs 17 avril 2009 11:50

    Neozenith


    je pense que la comparaison avec l’élection présidentielle est un cas à part. 

    Pour quantité de décisions politiques un corps social est établi, compté et réglementé. Il s’agit de mécanismes transparents et institués. 

    La question du seuil des assemblées étudiantes est, cependant, vous avez raison, accessoire. Elle se pose tout de même avec plus d’acuité qu’ailleurs puisqu’il n’y a pas d’assemblée constituée.

    Quand vous ne votez pas aux élections nationales, vous êtes absent, absentéiste. Quand vous ne participez pas à une assemblée étudiante, vous n’êtes pas absent puisque rien n’établit, ni comme un droit ni comme un devoir, le fonctionnement de cette assemblée. Vous êtes simplement quelqu’un QUI A AUTRE CHOSE À FAIRE.

    Dans ce sens, on pourrait corriger les choses ainsi : dans les assemblées étudiantes, l’idée même de seuil n’a pas de sens puisque l’assemblée elle-même n’est pas CONSTITUÉE, ne découle d’aucun CONTRAT.



  • knilhcs 16 avril 2009 18:51

    La question de l’individualisme n’a rien à voir ici. A quoi servirait un médecin qui, parce que sa fac a été bloquée tous les ans, ne connaît que certaines parties du corps et pas d’autres ? 


    Les études préparent à une vie épanouie et utile dans la société.

    Le problème est que certains passent leur temps à faire peur aux jeunes : tu seras au chômage, tu ne seras pas fonctionnaire, tu vas te faire exploiter par les entreprises, les patrons sont méchants, etc : ça c’est pas individualiste, c’est destructeur de confiance et de créativité.


  • knilhcs 16 avril 2009 18:25

    Christophe,


    je ne vais pas répondre point par point à votre commentaire détaillé car cela supposerait d’écrire un nouvel article. 

    En quelques mots, je pense que votre argumentation aurait pu être valable il y a 10-20 ans. Mais c’est un fait que les choses ont changé et que les institutions consacrées hier ne le sont plus tout à fait aujourd’hui.

    Car ce qui a changé c’est que beaucoup d’étudiants ont la possibilité de se préparer à la vie professionnelle, adulte, en faisant des choix complexes et précis. Par exemple, en combinant des UV, en changeant de ville, en se préparant pour passer ailleurs un an après, en partant à l’étranger, en revenant, etc... et là je ne parle pas du cas plus radical des étudiants étrangers ou de ceux qui, parce que leur employé les libère ou parce qu’ils ont un projet de chômage, n’ont qu’un semestre ou un an d’étude choisie...

    Le fait de choisir librement son cursus change toute la perspective : d’une part parce que des facs qui se bloquent tous les ans, foutent l’édifice en l’air ; et d’autre part, parce que si la fac choisie tourne mal, on va ailleurs et on a perdu un an... Cette vision des choses est aujourd’hui préalable aux études. On choisit SA fac parce qu’elle répond à MON attente.

    Est-ce individualiste ? Mais... on est des individus et le cursus universitaire EST un PARI individuel.

    Par conséquent, je crois que votre raisonnement est effectivement le raisonnement des étudiants qui, par manque de confiance, ne se sentent pas en mesure de bâtir librement leur cursus. Et c’est bien ces étudiants-là, malheureusement infériorisés par leur faiblesse au lycée, qui s’accrochent à des cursus souvent vaseux, indéterminés, à une coquille, pas à un avenir de connaissances CHOISIES. Avec le fameux discours selon lequel « l’Université ne prépare pas à être professionnel »... comme si un prix Nobel de littérature n’était pas un écrivain professionnel...

    Pour finir, je prends le point 1 : la comparaison grève d’usine et blocage de fac. 

    Déjà l’exemple de la pêche : c’est très différent : les marins-pêcheurs n’ont pas le choix : on les prive de leur outil de travail et ils réagissent. On pourrait imaginer dans ce sens une grève d’étudiants pour demander PLUS de cours, PLUS de qualité de cours, mais pas l’inverse...

    Mais le problème général est différent : l’ouvrier qui travaille à l’usine et monte le siège d’une Peugeot, n’est pas dans la même situation que l’étudiant qui apprend l’usage du microscope ou la technique de la gravure sur bois. Le premier ne se réalise pas dans son travail répétitif : il le fait pour le pain. Et s’il arrête le travail c’est pour le pain (je simplifie). 

    Par contre, l’étudiant qui apprend à opérer un cancer ou à faire la maquette d’un opéra, lui, en principe, n’est pas là pour son pain, mais pour s’enrichir, pour se construire : c’est TOUT bénéf pour lui. En arrêtant l’activité, il se fait tort.

    Là aussi, on constate que beaucoup de cursus sont creux, sans avenir, et ne passionnent en rien des étudiants mal préparés. En effet, alors, l’étudiant se trouve dans une situation proche de l’ouvrier de Peugeot : il s’ennuie : le diplôme lui suffirait. Cela correspond à la revendication de « semestre blanc » : on veut la paie, l’enrichissement on ne le voit plus.

    C’est pourquoi, une Université inadaptée, qui ne répond pas aux besoins des étudiants, qui ne les valorise pas et qui n’évolue pas, est génératrice de grèves négatives, de gâchis. Et c’est pourquoi, lorsque l’Université est dynamique et passionnante, le blocage, sauf cas exceptionnel, est une absurdité totale dans la perspective de l’enrichissement de la société.

    En d’autres termes, beaucoup de blocages d’aujourd’hui ne sont que des mécanismes d’échec universitaire déguisés.



  • knilhcs 10 avril 2009 19:34

    Bonjour,


    je tiens ces informations de source directe, des universités où je travaille, de collègues divers et variés.

    Le Snesup a d’ailleurs demandé à ce que les « grévistes » ne se déclarent pas individuellement, ce qui rend impossible un prélèvement de salaire.

    D’ailleurs, les « grévistes » eux-mêmes reconnaissent volontiers que leur grève est un aménagement du temps de travail et comptent illusoirement « récupérer avant septembre ».

    Le problème va s’aggraver lorsque les étudiants mobilisés ne voudront pas arrêter... ou que les salles de cours seront vides à cause de la désaffection déjà massive. Certaines Universités vont perdre des milliers d’étudiants.

    Il paraît évident que les nuits blanches ou les supposés « cours populaires » ne peuvent pas être considérés « travail ». Ou alors il n’y a pas grève...

    Par ailleurs, l’université populaire pose des conditions idéologiques (accepter « le mouvement » et son idéologie) inacceptables en démocratie.

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