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Krokodilo

Krokodilo


Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m’intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.


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  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 30 mai 2008 16:39

    En parlant de propagande, celle de TF1 et A2 est justement en faveur de l’anglais !



  • Krokodilo Krokodilo 30 mai 2008 12:47

    Coucou Zen ! Mon repaire n’est qu’un humble marigot, mais c’est le lot de tous les crocos.
    Cet article entérine l’hégémonie de l’anglais au nom de la fatalité économique, de la mondialisation.
    Mais tout n’est pas aussi simple : il est très possible qu’en Amérique du sud, des réunions d’entreprise même multinationales, se déroulent en espagnol, ou demain peut-être en Asie certaines négociations commerciales se tiendront-elles en chinois, si l’on en juge par l’augmentation exponentielle des Instituts Confucius partout dans le monde. Vous présentez la victoire de l’anglais mondial comme un fait acquis, un mal auquel il faut se résigner, alors que la guerre linguistique est plus violente que jamais, même si elle ne fait pas couler le sang. La Chine n’a pas dit "oui, l’anglais est la langue mondiale", ils ne disent rien à ce sujet mais implantent discrètement leurs Instituts partout, qui ont les mêmes fonctions militantes que le Bristih Council, l’Alliance française, Russki mir, ou les Goethe instituts, pour promouvoir culture mais aussi langue. Dans certains milieux de certaines parties du monde, effectivement l’anglais est roi, mais quand nos cosmonautes sont allés à Baïkonour pour voler avec la navette russe, ils ont dû se taper un apprentissage accéléré du russe, et la notice technique de la navette, on ne leur pas dit "super les gars, vous êtes forts en anglais !"

    De plus, les entreprises ne sont le seul aspect de la question des langues : par exemple pour la construction européenne, basée théoriquement sur l’égalité des peuples et des cultures, comment accepter qu’un des pays membres tire avantages et des millions d’euros du fait de l’usage de sa langue comme lingua franca (officieuse mais…)

     

    Rien n’empêche d’utiliser l’anglais dans son boulot si besoin, et de militer pour une solution à la fois plus équitable et plus efficace, l’espéranto comme langue auxiliaire, langue-pont.
     



  • Krokodilo Krokodilo 30 mai 2008 11:30

    Si c’est le modèle étatsunien qu’on veut nous coller, ça promet : sur les forums, les étrangers installés aux USA font souvent part de leur étonnement devant la médiocrité de leur enseignement, la faiblesse du niveau scolaire jusqu’au bac, voire la première année d’université. Certes, ils ont de prestigieuses universités et des centres de recherche de pointe, mais il y a un désintérêt de l’état pour l’école publique. Est-ce cela qu’on nous propose comme objectif de société ?



  • Krokodilo Krokodilo 30 mai 2008 11:21

    boordelier,

    Effectivement, j’ai trop fait référence à l’anglais dans mon message. C’est parce que cet argument, cette injonction "comptez-vous ! combien êtes-vous ?" est souvent utilisée par ceux qui soutiennent l’anglais lingua franca au motif que les locuteurs anglophones sont tellement nombreux.


    "Essayer d’appréhender objectivement une réalité requiert des éléments factuels vérifiables, c’est aussi simple que cela.(…) Eluder une démarche factuelle objective ne fait qu’obérer le regard de l’extérieur envers vous."


    Je ne vois pas l’intérêt d’une démarche pointilleuse où tous les clubs locaux d’espéranto passeraient leur temps à se compter, à recenser les locuteurs, et à se casser la tête pour savoir comment on définit un locuteur, à partir de quel niveau. De même qu’en anglais ou français, il n’est pas facile de savoir si on compte comme francophone quelqu’un qui balbutie. L’échelle consensuelle CECRL mise au point par l’UE est récente, et n’a encore été utilisée par aucune enquête prenant en compte le niveau de langue, de telles études sont promises pour dans quelques années… Le débat sur les langues est surtout basé sur les convictions et les sondages, plus que sur des évaluations objectives.
    Il est bien plus important de faire vivre, par exemple, les radios, les sites participatifs comme raporto-info, libera folio, les rencontres, les congrès, les publications, bref le foisonnement international de la vie de l’espéranto, que de procéder à de laborieux contages qui resteraient de toute façon approximatifs, et, surtout, dont l’UE se désinteresserait tout autant qu’elle le fait aujourd"hui de nos propositions et de nos remarques sur l’hégémonie de l’anglais.
     



  • Krokodilo Krokodilo 29 mai 2008 18:48

    Boordelier,

    "Il n’y a pas de doutes qu’existent en chair et en os des sinophones espérantophones : en quel réel nombre ?, cela reste une question à laquelle on aimerait avoir des réponses objectives."

    Il ne fait aucun doute qu’il existe des anglophones non natifs en grand nombre, mais à quel degré ? Cela reste une question à laquelle on aimerait avoir des réponses objectives, compte tenu du fait que parmi les millions de locuteurs inclus dans les statistiques, bon nombre n’en ont fait qu’un peu à l’école jusqu’à 14, 16 ou 18 ans, et sans pratique ultérieure, le niveau est voisin de A2 (échelle CECRL), soit un peu au-dessus du balbutiement.
    On attend encore de véritables études scientifiques sur le niveau en anglais des divers pays, et non les seuls tests du TOEIC qui concerne une catégorie particulière, universitaire et motivée.

    "Est-ce que l’espéranto va être instrumentalisé par les autorités chinoises ? Car avec les dirigeants chinois rien n’est jamais neutre."

    Il a déjà été instrumentalisé ! Par exemple, à la suite des émeutes au Tibet, certains articles de China.org en espéranto étaient visiblement soit de commande, soit un gage donné à la censure officielle. Est-ce que l’anglais n’est pas instrumentalisé, par les USA pour maintenir leur influence, leur avantage scientifique résultant en partie de leur langue, par la GB pour rester lingua franca de l’UE ? Le français n’est-il pas instrumentalisé lorsqu’on utilise l’influence qui nous reste pour placer des Airbus, des centrales, ou des choses moins avouables, chars, missiles et autres gadgets. Tout et tout le monde est ou peut être instrumentalisé. L’espéranto n’est qu’une langue, à chacun de résister aux manipulations, en chine comme ailleurs.

    " Mais moi j’ai des questions plus prosaïques et bien plus dubitatives. Je suis toujours à la recherche d’analyses et de chiffres objectifs, à la manière des études de marché grand public, quant à la réelle présence, profondeur et impact de l’espéranto."

     

    Je suis toujours à la recherche de chiffres objectifs concernant l’anglais, autres que les sondages bidons d’Eurobaromètre.

    " Donc à croire les espérantistes la Chine compterait des millions ou, à tout le moins, des centaines de milliers d’espérantophones, engagés dans un grand élan d’enthousiasme collectif"

     

    Technique de manipulation insidieuse : vous nous attribuez un raisonnement et des chiffres que nous n’avons jamais donnés. Citations, SVP ?

    " On ne trouve aucun, je dis bien AUCUN auteur chinois traduit."

     

    J’ai lu plusieurs contes et nouvelles asiatiques, mais je ne me rappelle plus la nationalité des auteurs. Savez-vous le temps que prend une traduction ? En outre, il faut parvenir à un bon niveau, ce qui, même dans une langue facile, n’est pas facile, et tout ça est bénévole. Il s’agit d’une langue auxiliaire pour tous, pas d’une traduction vers sa propre langue.

    "Parce que je ne peux m’ôter pour l’instant l’impression que si des chinois apprennent l’espéranto au travers du système officiel actuel, peut être n’est-ce finalement qu’illusion, un peu comme moi quand j’ai dû apprendre, dans ma jeunesse déjà ancienne, le latin et que j’ai laissé aux orties, sans vergogne aucune, dès ma sortie du lycée."

     

    Il en est de même avec des Asiatiques à qui leur gouvernement aura imposé quelques années d’anglais au primaire et au secondaire, et qui ne l’utiliseront plus, dès leur sortie du collège, car très peu d’entre eux auront des contacts avec les touristes ou Internet.

    " Merci d’avance aux espérantistes d’Agora Vokso d’éclairer notre docte auditoire avec des chiffres scientifiques."

     

    Pour la 3e fois, je ne vois pas pourquoi nous devrions prouver quoi que ce soit, alors que les chiffres avancés quant à la diffusion de l’anglais dans le monde sont tout à fait fantaisistes (quoique évidemment largement supérieurs), et quant au niveau sont totalement absents. Dans diverses discussions, nous avons donné des éléments facilement vérifiables des progrès de l’espéranto, y compris en France, de la sympathie croissante qu’il rencontre, de la sensibilisation à nos arguments sur l’intérêt d’une langue auxiliaire simple (pas simpliste !) et neutre, non nationale ; et ce sont ces points qui sont importants dans le débat sur la communication en Europe et dans le monde. Prouver qu’il y a 2 millions de locuteurs, plutôt que un, ou un et demi, voire 4, je n’en ai aucune idée, et je n’en vois pas l’intérêt. N’y aurait-il que 20 locuteurs par pays que ça n’enlèverait rien à la qualité linguistique de l’espéranto, à son efficacité comme langue-pont. Tenter de ramener toujours le débat sur "combien êtes-vous, comptez-vous !" évite d’avoir à débattre des vraies questions qui se posent à l’UE et au monde entier quant à la barrière des langues.

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