àlocoqui a dit : « Curieuse
conception de la vie en société........ Celui qui aurait "fait le mauvais
choix", pas de courant, délestage, qu’il se démerde... »
Pourquoi toujours penser « TOUT ou RIEN » ?
La vie ne fonctionne pas comme cela mais avec des nuances infinies. C’est ce
qui la rend si belle et si intéressante.
On peut imaginer, plutôt que fantasmer sur des catastrophes
improbables, que l’Edf serve, et facture au juste prix, donc très cher, à ceux
qui en auront fait la demande, une électricité verte et très chère, et que,
lorsque sa source en est tarie, ce qui arrive plusieurs fois par semaine, voire
par jour, l’Edf envoie, et facture à son prix réel l’électricité normale.
Cette solution serait accessible aux verdâtres mous, à ceux
qui, tout en proclamant que le nucléaire n’a que des inconvénients, tiennent au
confort et au bien être de la civilisation industrielle et aussi à la sûreté de
diagnostic et aux soins inégalables que procure la médecine nucléaire.
Votre idée extrémiste du « Tout verdâtre sinon rien »
serait réservée, à leur demande expresse, aux talibans de la pensée anti nucléaire,
à ceux aussi qui auraient le courage d’essayer d’aller au bout de leur utopie.
Pour respecter le juste prix et la liberté des citoyens, le
travail supplémentaire occasionné par ces facturations particulières serait
facturé en sus, évidemment.
Ainsi, chacun pourrait librement et en toute connaissance de
cause choisir le produit de ses rêves (photovoltaïque, éolien terrestre, éolien
maritime, hydraulien, etc.) ou son mix d’énergies préféré, en payant le prix qu’il
vaut.
Le tarif le moins cher serait celui de l’électricité ne faisant pas l’objet
d’un choix particulier.
à Pierre de Viennequi s’extasie en imaginant : « quelques
jolis cancers fleurir dans notre beau pays. »
Votre façon de plaisanter sur les cancers, même
hypothétiques, est simplement odieuse
Depuis que la fission nucléaire est sert à fabriquer de l’électricité
et que divers radionucléides sont utilisés dans diverses industries et en
médecine, l’espérance de vie à la naissance n’a pas cessé d’augmenter.
En 2009, l’espérance de vie des Français a encore augmenté
de deux mois.
Vous pouvez donc ironiser et dénigrer tout à loisir, le fait
est là – et, comme le disait Lénine, les faits sont têtus – : le fait de pouvoir bénéficier du
confort d’une société industrielle à base d’énergie nucléaire permet aux
Français de vivre mieux et plus longtemps.
à réveil qui a dit : « On veut nous faire croire que le nucléaire
revient moins cher que l’éolien mais qu’en sera t-il je jour où
mathématiquement une de nos centrales pètera […] ? »
Le monde entier est tenu au courant de chaque incident, même
le plus minime, qui se produit dans l’une quelconque des centrales nucléaires
françaises, dans l’heure même où il se manifeste.
Chaque fois qu’un incident se produit dans une centrale
nucléaire les médias déversent des flots ininterrompus d’articles alarmistes,
annonçant catastrophes épouvantables et dégâts irrémédiables.
Vous venez grossir la meute des prêcheurs d’apocalypse, des
vendeurs de peur irraisonnée, et je ne puis m’empêcher de penser que vous trouvez
quelque délectation morbide à pousser vos clameurs défaitistes et à tenter de plonger
les gens dans la terreur.
Pourtant, malgré le nombre de ces incidents, rien de grave
ne s’est produit en France.
En quelques jours, voire quelques heures, tout est rentré
dans l’ordre.
Un nombre vertigineux d’associations (anti nucléaire mais qui
se proclament « indépendantes »), en toute liberté (notez-le bien), scrutent sans relâche la moindre faille,
traquent le moindre becquerel superfétatoire, nuit et jour et cela depuis des années
et des années.
Et rien.
Rien d’irréversible.
Aucun dommage irréparable.
Rien, même, d’un petit peu grave.
Alors, dans l’incapacité de prouver quoi que ce soit, il ne
vous reste plus qu’à jouer les prophètes, les prophètes de malheur, d’un
malheur tout hypothétique et parfaitement invraisemblable.
Parce que, voyez-vous, « mathématiquement », comme
vous dites, une centrale ne peut pas « péter », ou, du moins, pas
comme vous voudriez le faire croire.
Un accident grave se produira probablement, un jour ou l’autre,
mais, parce que les accidents les plus graves qui peuvent arriver dans une
centrale nucléaire se sont déjà produits, leur survenue est envisagée et les
conséquences en seront limitées et resteront au niveau de ce qui est acceptable.
Pour en revenir au sujet qu’à lancé André Pellen, vous avez
parfaitement le droit de préférer payer une électricité photovoltaïque à 0,60
euros pour vous mettre en règle avec votre idéologie.
Et je devrais avoir le
droit de ne pas être fourni en électricité à plus de 0,04 euros puisque j’estime
que cela suffit aussi bien à mes besoins immédiat qu’au confort des générations
futures.
Seulement, je ne peux pas refuser cette électricité hors de
prix et inutile.
Je ne comprends pas toujours tout, j’en conviens, mais
prétendre que je ne comprends rien est une insulte sans autre motif que d’agresser
un interlocuteur qui émet un avis différent du vôtre.
Dans une discussion, cela s’appelle un argument ad hominem, et, comme chacun le sait,
les arguments ad hominem ne sont
utilisés que lorsque un interlocuteur n’a plus le plus minuscule argument
valable ou simplement logique pour défendre son point de vue.
Parmi les choses que j’ai comprises, figurent les règles de la
langue française, dont une bonne partie, au moins, semblent vous être
inaccessibles.
Mais le reste de votre démonstration n’est pas brillant non
plus.
« L’électricité
photovoltaïque est vendue chère par les micro-producteurs »
dites-vous, mais c’est faux : l’électricité photovoltaïque est vendu cher
par tous les producteurs, quelle que soit leur taille parce que le caractère
dispendieux est une des caractéristiques de ce genre de production.
« ERDF, lequel
peut tout à fait la revendre à perte à ses clients. Quelque part c’est ce qu’il
fait et cela n’a donc aucune incidence sur tes factures ! » assénez-vous,
et c’est encore faux : il n’est pas question que l’électricité soit vendue
à perte, les comptes d’Erdf et d’Edf devant être équilibrés puisqu’il ne s’agit
pas d’organismes subventionnés.
D’ailleurs, immédiatement après vous expliquez : « En réalité ERDF achète du courant à droite
et à gauche à divers prix tout en profitant aussi du courant EDF qui constitue
encore et de très loin la plus grosse source, ce qui explique sans problème le
maintien des tarifs publics actuels. », le maintient des tarifs bas
est donc assuré par la très forte base d’électricité d’origine nucléaire dont
bénéficie la France. Cela signifie que si la France abandonnait le nucléaire ou
seulement augmentait trop la part des énergies dites « renouvelables »,
il s’ensuivrait inévitablement une hausse du prix de l’électricité.
En somme, et le reste de votre discours le démontre, c’est
bien grâce au nucléaire que la France peut, à la fois, mettre à la disposition
du consommateur une électricité peu chère et très peu polluante, et offrir à
quelques hystériques ou inconscients le luxe inutile et laid du développement
anarchique d’énergies dites « renouvelables ».
Le développement de ces énergies dites « renouvelables »
ne serait une gêne ni pour moi ni pour la France, si les lobbys qui les
imposent au nom d’une idéologie passéiste avaient le courage d’en payer
eux-mêmes le prix.
Il est monstrueux que, dans un pays qui est la patrie des
droits de l’homme, le citoyen soit contraint d’acheter un produit dont il n’a
nul besoin à un prix prohibitif.
Les pays, comme le Danemark et l’Allemagne, qui, depuis des
dizaines d’années, ont fait le choix de leur utilisation massive font également
la démonstration que ces énergies dites « renouvelables » restent tellement
chères qu’ils en sont réduits à utiliser le charbon et même le lignite (le plus
dramatiquement polluant des combustibles) pour réduire leur coûts.
Et c’est ainsi que le Danemark et l’Allemagne, champions des
énergies dites « renouvelables » sont également les champions de la
pollution en Europe.
Pour des raisons purement techniques, il n’est pas
envisageable que ces énergies dites « renouvelables » puissent un
jour devenir bon marché, pas plus qu’elles ne pourront suffire aux besoins de
notre société industrielle.
à pepin2pomme qui
a dit : « Ayant fait installer
des panneaux photovoltaïques sur mon toit, je suis naturellement visé par votre
post, »
Je n’ai pas ressenti que, dans le présent article, André
Pellen s’en prenait à tel ou tel producteur d’électricité.
Vous produisez de l’électricité aux conditions édictées par
l’État et vous vendez cette électricité aux tarifs fixés par décret (donc
encore par l’État), il n’y a rien à redire à cela et vous êtes irréprochablement
dans vos droits.
Mon point de vue, de consommateur et de citoyen, ne concerne
que l’État.
Et, ce point de vue, c’est que lorsque l’État fait
obligation à l’Edf d’acheter une électricité à 0,60 euros alors qu’elle peut
avoir la même à 0,04 euros, ce n’est pas normal.
Ce n’est pas normal parce que, en tant que consommateur,
cette électricité à 0,60 euros m’est revendue de façon autoritaire et que je n’ai donc pas le choix de ne pas utiliser cette
électricité à 0,60 euros bien que, compte tenu de mon état de fortune, ce soit pour
moi une dépense excessive et qu’une électricité à 0,04 euros eût tout aussi
bien fait mon affaire.
André Pellen disait que l’électricité est une marchandise
comme une autre, mais ce n’est pas tout à fait exact.
Le prix de l’électricité (comme de toute énergie) possède un
impact social très fort, puisque tout ce que nous consommons, même les produits
agricoles et l’eau courante, a besoin d’énergie pour être produit puis mis à la disposition du
consommateur.
Que la « vertitude » fasse actuellement florès, c’est
vrai. On ne peut plus rien vendre sans prétendre que c’est ou « vert »
ou « bio », même si c’est hors de propos. La mode verte en devient
dangereuse : voyez, par exemple, les prétendus « biocarburants »…
Que le gouvernement se sente donc obligé de surfer sur la
vague verte, cela me paraît évident. Seulement, de 4 à 60 centimes, je trouve que
l’écart est trop grand. C’en deviendrait burlesque si cela ne risquait pas de
tourner au drame.
Alors, oui, je crois que je devrais, en tant que citoyen et
en toute liberté, avoir le choix d’utiliser une électricité à 4 centimes ou une
électricité à 60 centimes, comme j’ai le choix d’acheter un Pauillac à 12 euros
ou à 90 euros (pour respecter les proportions j’aurais dû dire un Pauillac à 180
euros, mais je doute que mes moyens me le permettent un jour).
Qu’il y ait des amateurs d’électricité à 60 centimes avec
les moyens de se l’offrir, comme il en a pour du Pauillac à 90 euros (et même à
180) cela ne me surprend nullement et ne me chagrine pas davantage.
Mais que l’on me force à effectuer une dépense dont je n’ai ni le goût ni les moyens, là je la trouve mauvaise.
Cela dit, vous n’y êtes pour rien et je ne vous en veux pas.