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Le bateleur

Le bateleur

Né le 11 Octobre 1955 près du Rup de Mad (ruisseau Lorrain)
un peu de sang noir, teuton, saxon
premier de classe en cp, second en spé
le plus souvent cancre entre les deux
Très impressionné par le conflit du Biafra (? ... tant pis)
(ce doit être pour cette raison à maturation lente, que j’ai quitté Saint Cyr après un an)
Animateur de colo, directeur, manche dans la rue, pion, responsable d’un centre permanent informatique, développeur didacticiels, praticien de diverses méthodes de re-médiation cognitives,membre d’un groupe du ministère de l’EN concernant les nouvellles technologies, prof de maths, conseiller en formation d’adulte, dépot de quelques traces de pensées mortes dans divers recueils de poésie, lecteur de Daumal, Gurdjief, Dhotel et Jacotot
...
n’achève jamais rien, la preuve ... je suis encore vivant.

Tableau de bord

  • Premier article le 24/03/2006
  • Modérateur depuis le 18/04/2006
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Derniers commentaires



  • Le bateleur Le bateleur 19 janvier 2009 21:19

    Réponse à Halman (IP:xxx.x2.255.244) le 19 janvier 2009 à 17H24

    <<S’ils vous ont suivi et "interpellé", ce ne serait pas que vous l’avez quand même un tout petit peu grillé le stop ?

    M’est avis que si vous ne l’aviez pas grillé ils ne se seraient surement pas bougés pour vous choper.
    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    Ils venaient en face de moi, d’un chemin en contrebas et ne pouvaient en aucun cas apprécier le temps de mon arrêt au Stop. (je m’y suis arrêté)

    Ceci dit, je roule très très prudemment, ma consommation d’essence peut l’attester, et lorsque j’arrive sur ce Stop je ralentis ma voiture au début de la ligne droite en passant en cinquième puis en rétrogradant progressivement.
    Sur le trajet en question, (où beaucoup de jeunes se sont tués dont plusieurs de mes anciens élèves, mais sur lequel il y a très rarement des contrôles) trois véhicules m’ont doublé dont deux en franchissant une ligne blanche, de plus c’était un des jours de verglas. (J’habite en Lorraine)

    Je comprends tout à fait votre réaction, et je considère que la voiture est souvent une arme entre certaines mains,
    mais la politique de prévention qui consiste à
    mettre en place des signaux automatiques qui, à la longue créent du désordre (combien de fois un type qui venait de me doubler s’est rabattu devant moi à 80 alors que je n’avais pas bougé de 90)
    se poster aux endroits les plus juteux sans rapport avec les risques d’accident, pour faire du chiffre
    cette politique là n’est pas efficace
    voir pire.

    Elle agit sur le comportement des uns et des autres dans un sens qui ne favorise pas ce qu’on cherche à obtenir, sur le long terme.



  • Le bateleur Le bateleur 19 janvier 2009 21:04

    A propos du commentaire : (il semble que les indexations se fassent mal)

    "ça se discute : en région parisienne, si vous avez simplement l’idée de fair remarquer poliment à un policier un excès de zèle, ou une procédure abusive, c’est automatiquement qualifié en outrage à agent.
    Et très souvent, il y a provocation pour avoir le motif ’outrage’ je ne suis pas noir, pas bronzé, pas jeune, propre sur moi, et malgré ça, je bénéficie parfois de ce traitement de faveur, simplement en regardant ce qui se passe dans des contrôles au faciès systématiques, et en refusant de circuler, je considère que j’ai le droit de stationner sur lez trottoir comme n’importe quel piéton."

    Cette question de "l’outrage à agent" est aussi de l’ordre du vocabulaire mal employé
    et ici c’est tout à fait intentionnellement.

    (on sort ici bien sur de l’évènement que j’ai donné pour aller sur les pistes du questionnement)

    Les rapports entre les personnes se dégradant (et la pression mise sur les gendarmes ne peut que l’agraver) on en vient bien plus vite au recours à la loi dans une forme qui n’a plus rien d’humain.

    Les mots détachés de tout contextes deviennent des absolus
    ainsi en est-il de "l’outrage"

    Il serait bien que les personnes concernées se rendent compte qu’ils s’éloignent progressivement de leur fonction (au moins dans son esprit)
    J’ai vu en Italie des gendarmes parler, plaisanter, ou rire, bien souvent
    Cela ne leur retire en rien leur autorité.

    En France, j’ai le sentiment (peut-être à tort ?) qu’un fossé se creuse.



  • Le bateleur Le bateleur 19 janvier 2009 20:55

    J’ai considéré ce commentaire comme constructif, même s’il s’en prend directement, si ce n’est à moi, à ce que j’évoque là,
    parce qu’il pose de bonne questions et me permet de préciser un peu.

    Dans un texte court comme ce témoignage, je n’ai mis que l’essentiel nécessaire à la compréhension de l’évènement, il peut donc donner l’impression que je généralise.
    Il suffit de relire pour voir qu’il n’en est rien.

    Ce que j’évoque ici c’est un comportement local, d’une personne dans une situation donnée, pour la rapprocher d’une autre et mettre en évidence la nécessité de nuancer les appréciations lorsqu’elles sont émises par quelqu’un qui a tendance à s’engager à fond dans le "pari perceptif" avec constamment la certitude d’avoir raison au point d’écraser la parole de l’autre.

    Je vais reprendre ici les différentes observations de Robert M
    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
    La "machine à piéger et attraper le citoyen moyen" est constituée d’hommes. Comme vous, comme nous tous, ils ont leurs états d’âme. Si si. Comme vous, comme nous tous, ils ont horreur d’être jugés collectivement.

    Pour le comportement pas très recommandable d’une personne, il est à mon sens assez puéril de tirer des conclusions générales pour l’institution.

    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    Je ne pense pas généraliser sur les personnes,
    ce que je décris est bien l’attitude d’un gendarme et je ne donne ici que des éléments factuels.

    Par contre, en ce qui concerne l’institution, force est de constater que la pression mis sur les "forces de l’ordre" avec notamment le bouleversement de toutes les règles de promotion, l’incitation au rendrement ...

    Les jeunes sont très sensibles à ce langage et se retrouvent bien trop vite en des situations qui auraient nécessité un long tutorat et accompagnement.

    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
    En temps qu’enseignant, vous n’ignorez pas qu’il existe un vocable propre à chaque corps de métier ; un peu d’imagination et de réflexion vous auraient probablement permis de conclure qu’interpeller, pour un gendarme, c’est arrêter une personne (j’ai la flemme de vérifier le sens précis du mot "arrêter", vous voudrez bien m’en excuser ). Les arrestations sont souvent mouvementées, risquées pour les gendarmes ; la loi a prévu cette violence, et leur a donné des moyens coercitifs destinés essentiellement à garantir leur propre sécurité. Dans la bouche d’un gendarme (moins diplômé qu’un prof, c’est certain ; quoique, de nos jours...), cette fermeté momentanée devient "vous auriez été sérieusement malmené", ou quoi qu’il ait pu dire.
    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
    (Il n’a pas dit malmené, mais quelque chose de beaucoup plus précis.)

    Ici qui peut être d’accord avec vous ?

    Bien sur, il y a des mots professionnels
    Mais interpellation n’en est pas un.
    Confondre interpellation et interpellation musclée n’est pas une erreur ... c’est une faute (professionnelle)
    Nous sommes ici au coeur de la relation entre le citoyen et les forces de "l’ordre".

    Bien sur, entre eux, les gendarmes peuvent, et c’est tout à fait normal, avoir des codes, des expressions, des appropriations particulières,
    mais lorsque le jeune gendarme en vient à ne plus connaître le véritable sens d’un mot qui est au coeur même de son métier, on peut s’interroger.

    Pour le gendarme Txxxxx un interpellé semble nécessairement à terre et roué de coups.
    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    Toute parole est susceptible d’erreur, tout être humain est faillible. Que cette personne en particulier ait eu un comportement anormal, on l’admet volontiers (encore qu’on ne dispose que d’une version : la vôtre). Mais encore une fois, c’est une personne, pas l’institution.

    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    En aucun cas je ne prête à l’instution le comportement de cette personne.

    Mais on peut légitimement se demander si la pression de l’institution sur ces acteurs clés de la nation n’est pas excessive.
    Certains excès de mots comme la tolérance zéro et certaines pratiques d’évaluation ne peuvent que provoquer, notamment chez les jeunes, une pression qui n’est pas saine et peut conduire à des excès et débordements.

    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
    La généralisation, à mon sens, fait le lit de l’extrémisme. Un peu comme si j’attaquais l’institution "Éducation Nationale" pour les coups de règles d’un prof, ou les insultes d’un autre, ou l’alcoolisme chronique d’un troisième (un peu plus hors-la-loi que le bouillant gendarme, il me semble...). Vous seriez le premier à trouver cela disproportionné, et vous auriez raison. Ces trois expériences, personnelles, ne m’ont pas poussé à remettre en cause cette institution, parce que je les classe comme faisant partie du facteur humain (grandes causes, petits travers). C’est mon choix : je n’ai gardé presque que des bons souvenirs de l’école, comme quoi on se fait les idées qu’on veut.
    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    Encore une fois les deux sont distincts dans mon texte.

    Ce que vous avez évoquez fait parti des mes soucis quotidiens et c’est aux acteurs même de l’éducation nationnale de s’assurer à l’interne que de tels excès ne perdurent pas (et dans l’établissement où je suis c’est un travail constant)
    Celui qui critique mon travail, et accepte un retour de ma part, me rend service, et me permet d’ajuster et d’améliorer ma pratique autant que je le peux.
    Il est donc du devoir du citoyen d’éviter qu’une personne n’acquiert une confiance excessive mal placée, et sache mesurer ce qui lui est nécessaire pour progresser et dans son activité professionnelle, autant pour l’usager que pour elle-même.
    A condition bien sur que l’écoute de l’autre soi possible, ce que je n’ai pas senti en face de moi chez une personne que la moindre de mes paroles excédait.


    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
    Réglez votre problème avec CE gendarme, allez en justice s’il le faut. Mais étendre ce cas à un dysfonctionnement global, recueillir "l’inquiétude" et "la rancoeur" des gens, c’est aller un peu loin, non ? On est très loin de voir des gens s’entasser dans des bateaux pour fuir notre pays, il me semble ; c’est même tout juste le contraire. C’est une belle preuve de la reconnaissance internationale de la santé de la démocratie France.
    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    C’est bien ce que j’ai l’intention de faire , merci.
    Ici nous ne recueillons pas, nous échangeons et j’écoute ce que vous avez à dire à ce propos.
    Y compris cette dérive qui viserait à une conclusion du type "contentez vous de ce que vous avez ailleurs c’est pire"
    Citoyen c’est acteur de la cité.

    Le rapport que vous faites entre l’attrait de la France et cet incident est de l’ordre de ce que vous condamnez.

    Ce n’est pas parce que tout irait bien en France (hypothèse) qu’il faudrait ne plus prendre en compte un dysfonctionnement ... à sa mesure bien sur !

    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
    À trop vouloir crier au loup dès qu’on voit poindre un début d’oppression (le mot est fort, c’est volontaire), nous en perdrons notre crédibilité le jour (que je souhaite ne jamais voir arriver) où ce serait vraiment nécessaire. Mais ce jour-là, il y aurait des risques à venir écrire ici, alors je suis certain qu’il y aurait bien moins de monde...

    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

    Qui parle d’oppression ?

    Il serait dommage qu’on ne puisse plus évoquer un sujet, un fait, sans nuance ?

    Nous somme ici au niveau d’un petit quotidien, et la question est précisément de s’interroger sur ce qui se retrouve (ou pas) ici ou là, et les éléments qui pourraient, au niveau de la personne, ou au-delà être des agents générateurs de ce type de situation.

    Je n’ai pas de réponse
    mais de grâce ne noyez pas le poisson (sourire)²



  • Le bateleur Le bateleur 19 janvier 2009 20:08

    En aucun cas je ne voudrais généraliser.

    Mais effectivement ici c’est le cas
    et ce qui m’a le plus géné c’est l’aplomb et la vivacité (pour euphémiser encore ici) de la réaction
    au point que, moi qui usait du mot en son véritable sens
    j’en suis venu à douter
    alors qu’en face l’absolu certitude régnait.

    Quelqu’un qui croit avoir raison sans nuance et sans écoute de l’autre
    peut être conduit à des excès similiaires à d’autres moments
    et c’est cela qui ... m’interpelle ici.



  • Le bateleur Le bateleur 19 janvier 2009 20:04

    Oui ce ne sont effectivement que des questions
    et en aucun cas une attaque en règle contre qui que ce soit.

    S’il n’y a plus d’espace pour la parole de la personne sans qu’en face on s’énerve ...

    Mon but ici est seulement d’évoquer un moment désagréable
    et d’en écouter l’écho et les éventuels conseil en retours.

    Quant au mot qui glisse de sens dans la bouche même de celui qui aurait du apprendre à "l’encadrer" et le respecter ...

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