foofighter

Mouais. Ca me semble un peu amalgamé tout ça, et quoiqu’il en soit l’article ne s’appuie sur rien, ne démontre rien. Quelques sources sont citées par l’auteure, mais dans les commentaires. Un peu tard.

Brillant effet miroir, que je m’efforce d’utiliser chaque fois que j’ai l’occasion d’évoquer ces sujets (pas plus tard qu’il y a 2 jours). Le pire est que nous ne sommes pas loin de cette caricature.

Pour vous paraphraser un peu, on pourrait ajouter que « les crimes de guerre » c’est pour les « méchants », pas pour les « gentils ». Effectivement, il est progressivement ressorti que la défaite et la capitulation du Japon étaient acquises, et que ces bombes étaient par conséquent superflues. Mais après les tests dans le désert, il restait à les tester « grandeur nature ». Plusieurs centaines de milliers d’ « immondes Japonais » en ont fait les frais. Bien évidemment, les bombes ayant été larguées sur des villes, l’essentiel des victimes étaient des personnes « non combattantes » (femmes, enfants, personnes âgées). Bienvenu dans le « monde libre ».

@olivier cabanel
Non mais sérieusement, Olivier, dans ta liste, je lis bien : « une Caroline Fourest à la culture »
J’ose espérer une ironie totale, mais je ne suis pas sûr. On parle bien de Caroline la menteuse ou c’est une homonyme ? En plus, la culture pour elle, elle est très sélective.

Honnêtement, je pensais m’ennuyer en lisant cet énième article focalisé sur l’extrême droite. Mais en fait pas du tout. Passons sur les déclarations chocs, qui font quand même froid dans le dos (même si, sorties de leur contexte, elles choquent forcément d’autant plus).

Outre les habituels Faurisson (dont ceci dit je ne connais pas plus que ça les études, mais simplement des « idées rapportées »), on y découvre en effet des gens, comme Pierre Hilliard, dont j’étais loin de penser qu’il fréquentait de tels cercles. Enfin, libre à lui, ça n’enlève rien à son travail intéressant par ailleurs dans, par exemple, La Marche Irrésistible du Nouvel Ordre Mondial. Car il convient davantage de diaboliser les idées que leurs auteurs, même si certains de ceux-ci font un peu trop de « monoculture » quant à leur opinions. Bref, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, n’étiquetons pas aussi vite qu’en supermarché, tout n’est pas forcément mauvais ni inintéressant chez (la plupart) de ces gens.

C’est un peu le même cas avec Eustace Mullins, qui aurait viré, dit-on (je ne l’ai pas vérifié non plus), progressivement vers un antisémitisme croissant ; cela n’enlève rien, là non plus, à son historique de la Fed dans Les Secrets de la Réserve Fédérale, où cet antisémitisme supposé (ou apparu ultérieurement) ne transpire absolument pas (les mots Israël et Juif doivent à peine y figurer, d’ailleurs). L’ouvrage était d’ailleurs recommandé par E. Chouard, d’où, peut-être, sa conviction qu’il est maintenant étiqueté « extrême droite » par les antifas (si c’est le cas, ça ne vole pas très haut de leur côté).

Bref, tout ça pour dire que blâmer les idées nauséabondes ne doit pas signifier bâillonner ou enterrer définitivement leurs auteurs.