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leneant

Un citoyen parmi d'autres

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  • Premier article le 21/11/2006
  • Modérateur depuis le 20/08/2007
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Derniers commentaires



  • leneant 20 août 2007 19:28

    « Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales » d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des États membres ; l’acquisition directe des instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, est également interdite. »

    « En particulier la perte de la possibilité qu’avait l’Etat de créer la monnaie. »

    Simple séparation des pouvoirs politiques et des pouvoir monétaire. Ainsi il n’y a plus la possibilités d’utiliser la monnaie a des fins politiques (dumping économique, maitrise de l’inflation à cause de la planche à billets...).

    Ensuite, c’est une question d’idéologie politique et économique.



  • leneant 20 août 2007 18:48

    Je connais cette citation.

    Les faux monnayeurs émettent de la fausse monnaie fiduciaire, voir divisionnaire. les escrocs comme dans le film « attrape moi si tu peux » émettent de la fausse monnaie scripturale (chèque).

    Le problème est qu’ils ne sont pas responsables. Il n’y a aucune compensation à leur « création » monétaire et ils n’ont aucun engagement ni aucune responsabilité.

    Autre point important, aucune confiance ne peut être accordée à ces personnes. Qui est solvable au final ?

    Autre point, vous même vous pouvez créer votre propre « monnaie » scripturale. Par exemple vous émettez vos propres bons de paiement. Vous les distribuez (en les faisant payer en euros) auprès de vos connaissances qui ont confiance en vous et en votre solvabilité. Ces personnes pourront s’échanger entres elles leurs créances et leurs dettes avec vos bons de paiement. Lorsqu’elles voudront acheter des biens ou des services auprès de personnes qui n’accordent aucun crédit à de tels bons, elles vont venir auprès de vous pour récupérer leur créance (représentée par le bon de paiement) auprès de vous sous la forme d’une autre monnaie (en euros par exemple). Cette autre monnaie servant auprès d’autres organismes qui accordent de la valeur à cette monnaie.

    Maintenant imaginons qu’au lieu de laisser dormir les créances de vos amis (les euros qui leurs ont permis d’avoir vos bons de paiement), vous les placiez et vous perdiez tout suite à de mauvais placement. Qui viendra vous soutenir pour honorer vos dettes vis à vis de vos amis ? Certainement pas la banque centrale. De plus quelles garanties offrez-vous pour assurer à vos amis que vos placements sont corrects et ne sont pas réalisés au petit bonheur la chance ? Respectez vous les règles ? Êtes-vous un professionnel (sous entendu connaissez-vous les règles, les respectez-vous et avez-vous les garanties nécessaires pour entreprendre une telle activité ?). L’exemple que je viens de décrire avec les bons de paiement correspond au principes des « monnaies locales ». Je mets le terme monnaie entre guillemets, car je ne considère pas qu’il s’agisse de « monnaies » à proprement parler. Il s’agit d’un sous ensemble et elles sont appelées monnaies dédiées. Généralement elles n’ont pas toutes les fonctions d’une monnaie. Si elles ont toutes les fonctions d’une monnaie au sens économique et qu’elles sont garanties, alors oui il s’agit réellement de monnaie. Monnaies qui doivent être convertibles et qui doivent être côtées afin de garantir leur conversion.

    Pour le reste, c’est une question de politique et d’idéologie qui sont effectivement hors sujet par rapport à cet article.



  • leneant 20 août 2007 16:26

    Ce qui peut être compliqué à comprendre c’est qu’en réalité, lorsqu’il y a souscription à un emprunt et règlement d’une dette, la seule chose qui s’échange, ce n’est pas réellement de la monnaie en tant que moyen de paiement, mais des dettes et des créances. La où réellement intervient la monnaie, c’est dans son rôle d’unité de compte qui permet de valoriser la valeur des dettes et des créances. Les règlements interviennent réellement qu’entre banques ( encore faut-il être attentif aux mécanismes de compensations inter bancaire - http://leneant.echosblogs.org/post/274/1597 ).

    Pour mieux comprendre, le système, il est possible de faire un lien avec les effets de commerce. Les effets de commerce comme les billets à ordre ou les lettres de change permettent de transmettre une créance à un tiers. Par exemple A doit 100 € à B et B doit 100 € à C. Alors B plutôt que de régler C en billet, va lui transmettre sa créance sur A. Et c’est A qui va régler C. Dans ce cas A correspond à la banque 1 et C correspond à la banque 2. Donc s’il n’y a qu’une seule banque, c’est le schéma idéal car elle se paye elle même et il ne peut pas y avoir de problème pour honorer une dette. Par contre lorsqu’il y a plusieurs banques, les problèmes commencent car chaque banque doit pouvoir honorer les dettes liées à la monnaie qu’elle a émise. Soit elle peut le faire sur ses fonds propres (tout ce qui peut être monnayé et converti en liquidité) ou par un refinancement inter bancaire.



  • leneant 20 août 2007 14:05

    Cet article n’est pas orienté et n’est pas intégré dans une idéologie. Il est incomplet et ne montre qu’un des aspects de la richesse des mécanismes et des techniques financières.

    Son but est simplement de montrer le mécanisme de création de monnaie par les banques et l’incidence du taux directeur des banques centrales.

    Ce n’est qu’une description de la mécanique du système de création de monnaie scripturale.

    Lorsqu’il est assimilé, il permet d’effectuer sa propre analyse sur les phénomènes de création monétaire et d’appréhender les impacts de la variation des taux directeurs sur les crédits à taux variables ou à taux fixes ainsi que sur les relations inter bancaires.

    Avec les notions de dettes et de créances transmises entre banques, les problèmes de la crise financière exposés dans l’article « la crise financière pour les nuls » et celui du refinancement par les banques centrale est directement décrit.



  • leneant 17 août 2007 17:10

    Trois remarques :
    - 1 : Les banques centrales injectent de fortes masses monétaires. La quantité de monnaie augmentant, les risques d’inflations augmentent également ;
    - 2 : Les banques étant sous-liquides (pas assez de fonds) pour prêter de l’argent, il y aura moins de crédit à la consommation (parait-il qu’en France notre économie est tenue par la bonne consommation des ménages...) ;
    - 3 : des banques françaises sont prises dans la tourmente, pour compenser l’augmentation de la masse monétaire, la BCE va très certainement (bientôt) relever son taux directeur afin de rendre le crédit plus cher et faire diminuer cette masse monétaire. Du coup qu’advient-il des ménages qui ont souscrit à des prêts à taux variables ?

    En attendant merci pour cet article.

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