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leneant

Un citoyen parmi d'autres

Tableau de bord

  • Premier article le 21/11/2006
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Derniers commentaires



  • leneant 24 juillet 2007 19:23

    Je vous propose de regarder le tableau suivant de l’INSEE ( http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF09203&tab_id=219 ) pour comprendre le problème. Presque 93% des entreprises Française emploient moins de 10 salariés. Expliquez moi, comment de telles structures peuvent avoir une activité régulière à l’exportation ?

    Pour aller plus loin dans ma pensée avec les éléments présentés et débattu jusqu’ici, je dirais qu’il ne serait pas idiot de proposer des services d’assistances aux petites entreprises pour les aider :
    - A bien percevoir la complexité des marchés, de leurs positionnements et de les conseiller pour mettre en place un suivi qualitatif de leur processus et des moyens qu’elles emploient et les aider à bien se positionner sur les marchés et leurs segments ;
    - A leur fournir l’aide nécessaire sous la forme de services afin de leur permettre d’avoir une activité régulière à l’export au lieu de fonctionner au coup par coup lorsque l’occasion se présente.

    J’ai déjà vu des petites organisations dont les cadres supérieurs étaient « la tête dans le guidon » pour trouver des débouchés et faire fonctionner la boite.

    Mais avec le niveau d’activité de ces sociétés il n’est pas possible d’employer un spécialiste ou un cabinet sur le long terme pour les aider dans leur travail de gestion.

    Alors imaginer que des petites structures (celles qui au total emploient le plus de personnes) puissent exporter régulièrement est totalement irréaliste à la vue des infrastructures actuelles de notre pays (sauf si la société est une société d’import/export, mais dans ce cas elle exporte la production des autres et pas la sienne smiley ).

    Par exemple, j’imaginerais bien un gros GIE auprès duquel les abonnés pourraient profiter de tels services moyennant un abonnement raisonnable.



  • leneant 24 juillet 2007 18:07

    « Il ne s’agit pas de mettre en place un protectionnisme franco-français mais européen. Si l’UE ne nous sert qu’à dépérir je n’en vois pas l’intrêt. »

    Attention, en matière de protectionnisme, même l’UE est tenue de respecter les engagements et les règles de l’OMC. Donc même au niveau Européen tout n’est pas possible.

    Pour ce qui est de l’intérêt de l’Europe, ... chacun a son idée. Mais il faut avouer que l’association des pays de l’UE, quand ils s’entendent, a plus de poids dans les négociations que la France seule.

    « Même au sein de l’Europe, l’entrée précipitée des pays de l’Est auxquels on donne les même droits qu’aux autres pose plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions. »

    On disait la même chose avec le traité de Maastricht et nous sommes là moins pauvres qu’à cette époque. Mais il est certain que l’entrée « brutale » de pays ayant un niveau social moins élevé que le notre peut être stressant. Mais en imaginant que les nouveaux arrivant aient des produits concurrents avec un positionnement d’efficience opérationnelle avant qu’ils n’adoptent l’euro, l’évaluation de l’euro par rapport à leur monnaie les rendaient encore plus compétitifs. A partir du moment où ils ont adopté l’euro, cette avantage lié au seul change n’existe plus. Du coup seule reste la valeur réelle de leurs produits et de leurs coûts. L’effet de change n’intervient plus. Ensuite étant intégrés dans l’UE il est logique de penser que leur niveau social va s’améliorer. Avec cette amélioration, le delta entre leurs coûts et les notre va s’amoindrir. Ce changement ne s’effectuera pas du jour au lendemain, mais les conditions pour qu’il s’effectue sont plus favorables.

    Alors pourquoi depuis plusieurs années la France n’est pas au niveau d’autres pays et que nous courrons derrière 1 point de croissance ?

    Si la solution était simple, la situation ne serait plus d’actualité. Avec ce billet, j’ai tenté de donné des moyens de comprendre certains aspects. En utilisant ces moyens je dirais je dirais simplement que sur les principaux secteurs d’exportations qui sont des secteurs industriels certains à forte technologie comme les lanceurs spatiaux, les produits français ne sont pas au niveau de la concurrence. Maintenant on peu se demander pourquoi ? Si nous prenons (encore) un positionnement de type efficience opérationnelle les principaux critères pour être compétitifs sont la qualité comparé au prix. Si nous prenons l’exemple de Renault nous pouvons nous demander pourquoi ces ventes ne progresse pas, idem pour peugeot alors que depuis des années ces deux constructeurs font des efforts sur la qualité et les prix.

    Première chose : Je reprend l’exemple que j’ai déjà évoqué lorsque nous avons voulu renouvelé notre voiture. Au moment de nos recherches, à équipements équivalents, tout était livré en standard sur le véhicule de la marque que nous avons choisi alors que sur les marques européennes il fallait ajouter des options (pour certaines y compris la troisième ceinture de sécurité à l’arrière). A prix comparable, nous avions le véhicule que nous avons choisi ou les véhicules de constructeurs Français et Européens, mais sans les options qui auraient amener leur produit au même niveau que celui que nous avons choisi.

    Deuxième chose : Avant d’avoir changé de véhicule il y a plusieurs années, j’avais un véhicule asiatique. J’ai toujours été totalement satisfait par ce véhicule qui était fiable et relativement économique pour sa catégorie. Mais lors de son renouvèlement, je n’ai pas voulu reprendre un véhicule de cette marque. Simplement car, durant les dernières années, les révisions et les contrôles étaient devenus de véritables calvaires à cause de la qualité de service du concessionnaire. Dans le même ordre d’idée, je connais quelqu’un qui travaille chez un constructeur automobile et qui a une voiture d’un de leur modèle. Cette personne est dégoutée par le service rendu par les concessions. Le problème est que le fabriquant à besoin des concessions pour vendre ses véhicules, mais qu’à part leur retirer l’usage de leur marque ils n’ont aucun moyen de pression. Ce que je viens de décrire se rapproche d’un positionnement de type « proximité client ».

    Troisième chose : L’A380. Belle machine, mais qui a de gros problèmes d’industrialisation. En voulant rendre la machine telelment personnalisable pour les clients, l’industrielle, n’aurait-il pas sur estimé ses capacités opérationnelles ? A vouloir trop positionner son produit sur la proximité client, l’industriel n’aurait-il pas commis une erreur et sur estimé l’intéret d’un tel positionnement produit vis à vis de la demande ?

    Ce que j’ai essayé de montrer dans cet exemple, c’est que les situations sont complexes et que n’importe quelle méthode donne des clés de compréhension, mais en aucun cas ne fourni la solution ou les solutions. Que derrière ces méthodes et ces outils, il faut des personnes compétentes qui sachent les mettre en oeuvre correctement afin d’éviter des dérives catastrophiques.

    Mais surtout les critères sont nombreux, complexes car inter dépendants et jouer sur les uns modifie les autres et que la précipitation n’arrange rien car elle ne permet pas de prendre ni la mesure de la complexité ni celle des impacts engendrés par les modifications de certains critères.



  • leneant 24 juillet 2007 12:52

    Quelle est ma dernière question sur le commentaire précédent ? Je ne pose aucune question.

    Avec l’Europe, un pays n’a plus la possibilité d’avoir une politique protectionniste.

    Par conséquent, à part au niveau Européen et international avec l’OMC il est difficile de fermer ses frontières aux importations de produits très concurrentiels sur quelque positionnement, marché ou segment que ce soit.

    Autre remarque, qui vient de l’expérience des années 80, avec la relance de la consommation keynesienne, c’est qu’avec une consommation soutenue des produits importés par rapport aux produits nationaux ou européens, une augmentation de la demande nationale va amplifier le déséquilibre entre la consommation des produits importés par rapport aux produits non importés. Dans les années 80, la relance par la consommation a abouti à une revirement de la politique économique socialiste de 180° pour instaurer le contrôle des changes dans le but de rétablir la situation face aux déséquilibre lié à la consommation des produits importés.

    La seule solution pour rétablir la situation est de faire en sorte que les produits français soient vendus en France pour faire diminuer les produits importés et en zone hors euro pour rétablir l’équilibre avec les importations.

    L’ouverture actuelle et les différences de niveaux sociaux entre les pays ne permettent pas à des pays comme le notre (sauf à réduire drastiquement les coûts) de se confronter à des produits ayant des avantages que nous n’avons pas sur un positionnement d’efficience opérationnelle.

    Pour rétablir la situation, il faut se positionner sur les marchés, les segments et le positionnement produit correctement en fonction de nos points forts (spécialisation des économies des pays), de la demande et de la concurrence (c’est la qu’apparait la notion de différenciation exprimée dans un autre commentaire). Mais il ne faut pas négliger les aspects stratégiques afin de ne pas devenir dépendant de ressources ou de technologies indispensables.

    Pourquoi il manque 1 point de croissance à la France ? Personnellement je n’ai pas la réponse. Par contre j’ai décrit des modèles qui peuvent proposer des pistes pour trouver certaines réponses.



  • leneant 23 juillet 2007 16:51

    Pour le management de renault et de PSA, il faut attendre. Renault est entrain de renouveler sa gamme. Le changement de direction à PSA est récent et les restructuration interne des processus et de l’organisation ne peut pas avoir encore généré des résultats.

    Pour le cas de VW, je ne connais pas leur positionnement, ni celui de PSA ou de renault d’ailleurs.

    Je vais donc prendre mon exemple personnel pour illustrer le propos. Il y a quelque temps, nous avons cherché à remplacer le véhicule de la femme qui était une petite renault.

    Nos avons recherché et comparé parmi plusieurs petites voitures de différentes marques françaises, européennes et asiatiques.

    Nos critères de choix n’étaient absolument pas la qualité produit ni la proximité client. Pour l’utilisation que nous envisagions de ce véhicule seul comptait l’efficience opérationnelle. Nous recherchions un petit véhicule sans de multiples équipements, seuls les éléments de sécurité nous importaient, mais surtout nous avons regardé l’ergonomie, et le prix.

    Le seul regret que nous ayons c’est qu’à cette époque, la logane n’était pas encore commercialisée. Dans ce segment même fiat avec sa nouvelle punto ne répondait pas à nos exigences. trop d’options pour avoir un niveau de sécurité équivalent à notre choix final.

    Du coup exception faite de la logane qui n’était pas encore commercialisée, tous les modèles européens ne correspondaient pas au positionnement de notre demande.

    Ceci étant cela ne veut pas dire que sur le segment des petites citadine le positionnement moyen de la demande soit identique au notre. Peut être que dans certains pays l’aspect qualité produit est plus important. Du coup l’image de VW dans ces pays positionne mieux leurs produits que les autres.

    En fonction de la valeur des points de la demande sur les trois axes, il est possible de positionner les produits différemment. Peut être que la position des produits Français est trop « intermédiaire » et n’est pas en adéquation avec la demande étrangère.

    Si la demande étrangère nécessite une bonne qualité produit avec une bonne efficience opérationnelle, alors les produits réputés de bonnes qualités l’emporteraient sur des produits équivalents, mais réputés de qualité moindre. Et ce même si les prix sont équivalents.

    Ceci n’est qu’une hypothèse que j’imagine. D’autres facteurs interviennent. Mais déterminer les objectifs à atteindre au travers du positionnement du produit, de la concurrence et de la demande permettrait à ces entreprises de définir une stratégie pour améliorer leurs processus et d’adapter les moyens nécessaires pour améliorer le positionnement de leur produit et arriver à une meilleure adéquation avec la demande et la concurrence qu’actuellement.



  • leneant 23 juillet 2007 15:01

    Leneant : « Avant de ce différencier, il faut être au niveau de la demande et de la concurrence en terme de prix. Ensuite, la différenciation pourra jouer. »

    NPM : « Nan, vous n’avez pas compris justement que le but est d’éviter cette concurence frontal. »

    Premièrement je parlais dans le cadre d’un positionnement de la demande de type « efficience opérationnelle ». Se démarquer par le prix oui. Ce démarquer par la qualité pour un prix trop élevé non. Ensuite si la concurrence comme votre produit ont un positionnement d’efficience opérationnelle alors que d’autres positionnements existent comme la proximité client alors oui. Mais si la demande est positionnée et exclusivement positionnée sur l’efficience opérationnelle alors seule une démarcation par le rapport qualité prix est efficace.

    Lenant : « Expliquez moi, comment de telles structures peuvent mettre en place ce type d’étude ? »

    NPM : « Des études de marché ? Tous les étudiants en font au cours de leurs études ! C’est vraiment le BABA. »

    Je ne parlais pas d’étude de marché, mais de positionnement. Comment mesure t’on le positionnment ? Le balanced scorboard donne des pistes.

    Et une fois que l’étude est réalisée il faut l’utiliser. Et la bonne utilisation d’une étude qui n’est rien d’autre qu’une photo à un moment donné n’est pas aussi simple que de faire la photo elle même. Une stratégie d’entreprise avec des indicateurs (pas uniquement comptable) et reliés entres eux par des relations de causes à effets n’est pas simple à mettre en place. Cela nécessite du travail, de l’expérience, des ressources et du temps. N’importe quelles entreprises et en particulier les plus petites ne peuvent pas réaliser cela du jour au lendemain en ne partant de rien.

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