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Léon Ouaknine

Léon Ouaknine


Après avoir dirigé des organisations de la communauté juive, Léon Ouaknine a œuvré dans les réseaux de la santé et des services sociaux comme directeur général de CSS, CLSC et Institut universitaire pendant 22 ans ; à ce titre il a créé un important centre de recherche universitaire sur le vieillissement.  
Il a ensuite travaillé 5 ans comme « principal » du consulting santé de la firme Ernst & Young pour la France.
Parallèlement à ses activités de consultant en management de la santé, il dirige le "diplôme universitaire de Qualité en Santé" à la faculté de médecine de Kremlin-Bicêtre de l’Université Paris-Sud en France de 2000 à 2005.
Il est diplômé en management - administration publique - et a une scolarité de doctorat en science politique.
En 1994, il a obtenu le prix d’excellence en leadership et management de l’Association des Directeurs Généraux de Santé et de Services Sociaux du Québec

Tableau de bord

  • Premier article le 24/09/2007
  • Modérateur depuis le 01/10/2007
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Derniers commentaires



  • Léon Ouaknine Léon Ouaknine 1er octobre 2007 16:05

    Que veut dire NPM ?



  • Léon Ouaknine Léon Ouaknine 30 septembre 2007 23:01

    @Mohamed

    Le commentaire est tellement ridicule que je crois qu’il est le fait d’un provocateur d’extrême droite ou alors celui qui l’a rédigé est diablement dépourvu de matière grise. Dans les deux cas on ne peut que plaindre la personne, peu importe la tare dont elle affligée.

    Léon Ouaknine



  • Léon Ouaknine Léon Ouaknine 29 septembre 2007 13:32

    @Gazi @Zen @Fouad

    Il faut faire attention à ne pas enfermer sa réflexion dans des clivages du genre Gauche/Droite lorsqu’on juge les thèses et les actions des gens. Le résultat aboutit souvent à des pensées convenues et à ce qu’on nomme communément la langue de bois. Il me vient deux exemples immédiatement ; De Gaulle a toujours été classé comme un homme de droite, il y a du vrai dans ce jugement, en même temps il a à la libération institué un ensemble de mesures sociales extrêmement progressistes pour l’époque. Barry Goldwater a été le candidat de la droite aux USA lors des élections présidentielles de 1964 ; il avait des vues très réactionnaires (il était contre le New Deal de Roosvelt) mais il était également un fervent défenseur de la liberté de conscience et d’opinion et il s’opposait aux homophobes et encore plus à ceux qui voulaient éliminer le mur de séparation entre l’église et l’état. En ce qui concerne Huntington, on peut décrier ses thèses sur le conflit des civilisations ; Personnellement je n’y adhère pas, (il y aura peut-être un conflit majeur entre les E-U et la Chine, mais ce sera pour des motifs de dominance politico-militaires et non en termes de civilisation) mais il y a indiscutablement un conflit majeur entre l’islam et l’occident en termes de valeurs fondamentales, parce que ces deux visions du monde pensent et veulent apporter chacune un message universel et il est sur certains points antinomique. La liberté de conscience et l’égalité absolue entre l’homme et la femme n’est pas un simple détail ; je n’aimerais pas quant à moi être un apostat musulman même dans le pays musulman le plus libéral. Ce type d’antinomie ne résoudra que par une évolution ou plutôt une révolution de l’islam similaire à la réforme luthérienne et ça, ce n’est pas pour demain (Amadinedjad - désolé pour l’orthographe - vient de déclarer qu’il n’y a pas d’homosexuel dans son pays) Ce n’est pas une simple conséquence de l’économie ou des effets de la colonisation. La culture et la religion sont des constituantes majeures des identités individuelle et collective, pour certains, elles sont le noyau dur des civilisations et en ce sens, je suis d’accord avec Hintington.

    Léon Ouaknine



  • Léon Ouaknine Léon Ouaknine 27 septembre 2007 16:57

    @ Pierre Régnier

    Je viens de consulter votre site Faire le jour. je vous remercie de me l’avoir indiqué. Je ne puis qu’être profondément d’accord avec l’esprit de la lettre adressée à Mr Balladur.

    Je vois un écueil cependant ; On ne peut pas légiférer les croyances et le respect du droit à sa religion est impératif. Comment concilier le droit à la religion et son irrationalité de principe avec la déclaration des droits de l’Homme ? Kant s’était posée une question similaire lorsqu’il se demandait comment obéir à l’injonction du Christ « Aime ton prochain comme toi-même » Il savait fort bien qu’on ne peut pas légiférer les sentiments et sa manière de résoudre le dilemme, c’était de conseiller à l’individu de « faire comme si » faire comme si on aimait. Autrement dit, quels que soient nos convictions intimes, avoir un comportement en accord avec la maxime. C’est à partir de ce principe qu’on interdit les comportements racistes en entreprise, quelqu’un peut être raciste ou détester les gros, on ne peut pas l’empêcher mais on lui indique qu’on ne tolérera aucun comportement offensant à l’égard des catégories de personnes qu’il déteste.

    Donc, je ne crois pas qu’on puisse forcer une religion à altérer son credo (peut-on forcer par voie législative l’église catholique à accepter des femmes dans la prêtrise ou la religion juive à abandonner l’idée que seul le mari peut consentir au divorce religieux (get) ? C’est impossible.

    Mais la loi peut et doit indiquer qu’au plan des comportements, aucune pratique contraire aux droits de l’Homme ne sera tolérée.

    Je suis en train d’écrire un livre sur le thème « Raison ou Barbarie » je me permets de citer un paragraphe de l’introduction qui vous indiquera clairement où je me situe.

    "Le texte ne se cache donc pas d’un parti pris pour la raison sur la foi, pour la connaissance sur la croyance. Ce parti pris n’est pas arbitraire, l’expérience a montré qu’une théorie qui allie explications et prédictions même limitées, a un pouvoir logique et empirique infiniment plus puissant qu’une théorie qui n’offre qu’une explication générale, « Dieu a tout créé » qui de par sa nature même évacue toute réflexion sérieuse sur ce qu’est le réel et qui ne fournit que des justifications, en lieu et place d’un certain niveau de prédictions qui permettent de tester la véracité des hypothèses ou à tout le moins la non contradiction des assertions de nature plus spéculatives avec le reste du corpus des connaissances. L’usage de la raison permet une connaissance logique et argumentée du réel, une prise effective sur celui-ci, ce que ne font ni la foi ni la religion.

    Mais il y a un motif beaucoup plus impérieux encore pour notre parti pris que le besoin d’ancrer la connaissance sur la logique, il s’agit en urgence de la survie physique et du salut éthique de l’humanité. Nous sommes entraînés dans une course entre la barbarie et l’humanisme et celui-ci nous semble beaucoup plus assuré par la raison que par la religion, comme nous espérons que le lecteur le constatera au fil des pages.

    Au nom de la religion on intimide, on menace, on assassine. Au nom de la religion on veut forcer au silence ceux qui, au péril de leur vie, récusent les vérités révélées des livres sacrés et des prophètes. Au nom de la religion, on amène les medias à s’autocensurer pour éviter de graves représailles. Les tueries aveugles sont devenues de véritables boucheries pour terroriser la population et amener les gouvernants à prendre en compte les exigences parfois implicites des fous de Dieu. Algérie, Afghanistan, Sri Lanka, Royaume-Uni, Espagne, la liste ne fait que s’allonger. Mais l’islam n’est pas seul en cause, il a eu de très sérieux compétiteurs dans sa volonté d’éradiquer toute velléité de réflexion critique vis-à-vis des livres saints. L’inquisition avait fait du très beau travail de 1478 à 1909 pour modeler les esprits et les pays. Quant au judaïsme, il n’est pas en reste non plus quant à ses potentialités, si on se réfère aux réjouissantes affirmations du Grand Rabbin d’Israël Yosef Ovadia lorsqu’il déclara que les six millions de juifs anéantis dans la Shoah le furent parce que leurs âmes étaient des réincarnations d’âmes pécheresses. Il ne peut pas y avoir de « vivre-ensemble » sans une éthique valable pour tous, code public autant que code intime, parlant à ce qui est universel en chacun de nous et d’abord à l’expérience de la souffrance. Une telle éthique ne peut pas découler aujourd’hui d’une religion, il y en a trop dans les pays mosaïques où l’arc-en-ciel inclut de surcroît de plus en plus d’incroyants. Dieu ne parle pas d’une même voix à tous ceux qui l’écoutent et quant à ceux qui ne l’écoutent pas, ils l’entendent encore moins. Babel est plutôt la norme ! Loin d’unir, la religion sépare les hommes, seule la raison est capable de produire une morale universelle, insuffisante certes mais indispensable à la paix et à l’harmonie. A preuve, la déclaration universelle des droits de l’Homme de l’ONU peut être considérée comme le premier texte « moral » universel de l’histoire de l’humanité. Nous verrons dans le cadre du chapitre (II.4.d.iii) que cette déclaration renvoie à une conception « naturaliste » et non religieuse ou métaphysique des sources de la morale . En 1948 lors de son adoption, les 58 États membres comprenaient des pays religieux de diverses confessions, des pays officiellement laïques et des pays athées. Il fallait donc fonder cette déclaration sur le plus grand dénominateur commun possible, ce ne pouvait être que l’Homme et non un principe divin."

    Léon Ouaknine



  • Léon Ouaknine Léon Ouaknine 26 septembre 2007 17:24

    Merci pour les suggestions, j’ignorais comment procéder pour la mise en page des articles.

    Léon O


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