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lerian

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  • lerian 25 avril 2009 19:42

    @ Décurion

    Les bénéfices d’une entreprise sont un luxe absolument inutile à la vie de l’entreprise. La vérité est qu’une entreprise pourrait fonctionner à l’instar d’une association à but non lucratif, et clore chaque exercice en distribuant ses excédents entre les salariés.

    Certes, mais il faut quand même dépenser une partie de ces bénéfices pour investir et assurer la pérennité de l’entreprise.
    Par ailleurs, ce qui fait actuellement scandale, c’est le constat que ces bénéfices sont redistribués de façon trop inégale entre les employés, d’où la dérive sur le plan moral.



  • lerian 25 avril 2009 17:07

    @ Pépé le Moco

    Mon affirmation est effectivement infamante, je ne supporte pas les idées défendues par Mr Besancenot. Il ne fait que manipuler les gens malheureux ou frustrés en sachant très bien qu’il raconte n’importe quoi et qu’il n’aura pas à payer les conséquences de ses idées révolutionnaires. La différence entre lui et Mr Le Pen est difficile à cerner.

    Par contre je pense que l’on a guère d’autre choix pour conserver nos emplois que faire du protectionnisme ET baisser les charges sociales. Donc, effectivement, ce que j’ai écrit n’était pas tout à fait correct.



  • lerian 25 avril 2009 16:55

    Personne évidemment ne défend mes idées sur le plan politique, puisqu’elles seraient obligatoirement très impopulaires si on les exposait directement.

    Mais quel que soit leur discours officiel, les hommes politiques devront adapter leurs actions aux moyens de l’état. Et vu que l’état est fauché, ils devront forcément mener une politique austère et économe.

    Besancenot fait un bon diagnostic de la situation, mais il se garde bien de dire quelle solution économiquement viable il adopterait.



  • lerian 24 avril 2009 23:49

    Je suis parfaitement d’accord avec ceci
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    Mais l’économie peut se prendre en un autre sens : comme une activité au service des intérêts de la société toute entière. Dans ce cas, il est absurde de la séparer du social. Une économie saine, c’est une économie qui satisfait les besoins de tout le monde, et pas seulement ceux des « winners » de la rude compétition capitaliste. Autrement dit, il n’y aurait pas besoin de « faire du social » si l’économie était vraiment pensée de manière démocratique, comme une activité visant à l’intérêt public.« 
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    Le problème, évidemment, c’est de trouver un moyen de pousser les gens qui individuellement cherchent à maximiser leur profit personnel à agir également de façon profitable à la communauté.

    Or, je pense que le capitalisme, aussi longtemps qu’il restait de dimension »humaine" remplissait bien ce rôle. Je pense que deux phénomènes récents ont complètement dévoyé le système : le capitalisme financier et la mondialisation.

    Comme il n’existe pas de société ’mondiale’, les acteurs de ce capitalisme (les grands groupes) ont agit dans leur intérêt, mais plus du tout en tenant compte des obligations de respecter l’intérêt collectif. Il faudrait un code du travail international ...

    Quant à l’aspect financier, à partir du moment où on a autorisé les banques à prêter 10,15 ou 20 (ou plus encore) fois leurs fonds propres, on a autorisé trop de crédit. Trop de crédit ont permis une croissance trop forte, et, comme certains l’ont dit, exponentielle, contre-nature. Il faut ensuite produire ’exponentiellement’ pour rembourser effectivement ces crédits. Folie !

    Il faudrait donc rendre l’argent plus rare :

     1) interdire modérer la spéculation pour éviter l’apparition ou la disparition de masses d’argent énormes. L’empêcher est impossible, cela reviendrait à réfuter la loi de l’offre et de la demande et à imposer les prix, ce qui ne marcherait pas.

    2) imposer aux banques de ne pas pouvoir prêter plus que deux ou trois fois leurs fonds propres, histoire de ramener la croissance à des taux raisonnables.



  • lerian 24 avril 2009 23:22

    Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que la notion de morale en économie est un peu déplacée. Si on construit un modèle économique qui suppose les gens altruistes, je doute que l’on arrive à quoi que ce soit de solide.

    Au-delà de cette constatation facile, je commenterai le mot « social » tel qu’il est perçu par le quidam moyen que je suis, totalement dénué de connaissances sur la théorie économique.

     Ce que l’on appelle « social » en France n’est rien d’autre qu’une redistribution d’une partie non négligeable des profits des entreprises (45%) selon des critères décidés par la communauté. On peut toujours faire de la politique, de gauche ou de droite, concernant le bien fondé de ces critères de répartition, mais ce n’est pas ce qui m’importe ici.

    Pour que cela marche il faut donc des entreprises saines qui dégagent des bénéfices et payent des impôts en France. Dans le cas contraire, lorsque le chômage explose, il y a de moins en moins d’entreprises pour payer le social et de plus en plus de gens qui en ont besoin.

    Or, que se passe-t’il depuis le début de la mondialisation ? Les grandes entreprises multinationales ont décidé d’investir au maximum en Asie, où les charges sociales sont largement plus faibles que 45% des bénéfices, et de licencier un maximum en Europe, et surtout en France, pays le plus imposé du monde.

    Donc, on ne peut pas compter sur ces grandes structures pour maintenir notre niveau de dépenses sociales. Seules des entreprises qui ne délocalisent pas sont suceptibles de continuer à payer 45% de charges sociales. Il s’agit des PME.
    Mais, comme la concurrence intra-Europe et extra-Europe est libre (ou presque) ces PME ne sont pas compétitives et meurent petit à petit. En fait, depuis longtemps déjà, on est contraints d’emprunter et de s’endetter pour payer la facture sociale.

    Moralité : soit on fait du protectionnisme pour ranimer nos PME, soit on décide de réduire ces 45% de prélèvements, notamment (surtout) en réduisant le train de vie de l’Etat, soit on fait comme si rien ne se passait en attendant le jour (proche dans ce contexte de crise) où les créditeurs de la France refuseront de nous prêter de quoi financer nos dépenses publiques. Si on augmente les impôts, bien sûr, on tue la consommation ou bien on sacrifie un peu plus la compétitivité des entreprises.

     Il s’ensuivra une faillite de l’état, et alors les risques de guerre civile seront très forts, surtout si on considère objectivement le communautarisme et les tensions entre « castes » qui empoisonnent notre vie quotidienne. Je laisse les admirateurs d’Olivier Besancenot écrire ce chapitre, tout casser et mettre le feu pour réparer les injustices semblant être leur idéal.

    Ce que je cherche à dire, c’est que dans notre situation, se tourner vers l’état en espérant qu’il puisse sauver l’économie est complètement illusoire. Comme l’état est fauché, il emprunte pour injecter de l’argent dans le circuit ou faire des travaux divers. Si les travaux en question portent sur des secteurs où nous sommes compétitifs ou bien des secteurs qui le seront dans l’avenir, c’est risqué, mais c’est bien. Mais de toutes façons si l’état emprunte beaucoup, cela fait monter les taux d’intérêts et pénalise les entreprises privées qui ont également besoin d’emprunter. Et si l’état n’emprunte pas, il ne fait finalement que redistribuer l’argent du contribuable d’une autre façon. Dans tous les cas, l’état ne crée aucune richesse.

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