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LESCAUDRON Didier

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  • Premier article le 31/01/2006
  • Modérateur depuis le 07/09/2006
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Derniers commentaires



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 8 janvier 2007 11:02

    LE CYBERESPACE N’EST PAS LE CINQUIEME POUVOIR.

    1)DEFINITION. La notion de pouvoir doit être détaillée.

    2)DISCUSSION. Le monde financier et économique est le cinquième pouvoir. Le cyberespace, serait-il le support d’un sixième pouvoir ?

    1)DEFINITION

    Le substantif « Pouvoir » renvoie à quatre définitions principales (citations du dictionnaire Robert)

    1 - Le fait de disposer de moyens naturels ou occasionnels qui permettent une action (= faculté) Exemples : le pouvoir d’achat ou des pouvoirs surnaturels.

    2 - Possibilité d’agir sur qqn, qqch (= autorité, puissance). Exemples : pouvoir de séduction ou avoir du pouvoir sur une assemblée

    3 - Situation de ceux qui dirigent ; puissance politique à laquelle est soumis le citoyen. Exemple : pouvoir monarchique ou démocratique.

    4 - Droit et possibilité d’action codifiée, dans un domaine précis. Exemples : POUVOIR LEGISLATIF, chargé d’élaborer la constitution, la loi. POUVOIR EXECUTIF, chargé du gouvernement et de l’administration. POUVOIR JUDICIAIRE, chargé de la fonction de juger. Pour la suite de mon propos, vous noterez que le Robert parle d’une locution propre à cette quatrième définition : « LE QUATRIEME POUVOIR » dans lequel ce dictionnaire regroupe uniquement LA PRESSE et LES MEDIAS en général.

    2) DISCUSSION.

    Ce quatrième pouvoir, à la différence de l’analyse de Thierry Crouzet citée par Carlo Revelli, ne concernerait donc pas le business. Ce qui me semble assez cohérent puisque un certain nombre de médias et de journalistes relativement ou totalement indépendants de la finance et de l’économie tente de faire un travail d’informations et d’analyses de celles-ci, en dehors de la pression et de l’intérêt d’entités économiques ou financières particulières. (Références : certains journaux ou certaines émissions d’informations de TV ou de radio). A noter : l’association médias/business se justifierait par l’existence de certains grands groupes financiers et industriels propriétaires d’outils d’informations (Lagardère par exemple).

    Je vous interroge donc sur le sens de cet amalgame discutable « médias/business » qui constitue pourtant un point de départ important de cet article et de la proposition de rencontre de Carlo Revelli. Pour moi, le CINQUIEME POUVOIR n’est pas celui des cybernautes mais celui DU MONDE DE LA FINANCE ET DE L’ECONOMIE (y compris les syndicats, acteurs reconnus de cette sphère). Par exemple, les décisions de délocalisation et leurs conséquences sur l’économie locale, sur les travailleurs et sur le tissus social correspondant, n’ont rien à voir avec les médias et renvoient cependant à la définition 2 et 3 du « pouvoir » = « Possibilité d’agir sur qqn et qqch » et « situations de ceux qui dirigent ».

    Ceci étant constaté, nous envisagerons donc l’existence d’un SIXIEME POUVOIR qui serait celui de LA COMMUNAUTE DES INTERNAUTES, citoyens communiquant sur les faits de société. Il est évident qu’Internet constitue un moyen de communication novateur et performant. Il peut susciter la naissance de groupe d’opinion et de pression. Nous l’avons vu au USA lors de la dernière campagne présidentielle. Les futures élections en France n’échappent pas non plus à cette présence du web.

    Si nous prenons le mot « pouvoir » dans le sens des 2 dernières définitions citées ci-dessus, nous le comprenons comme une force structurée par le regroupement coordonné et hiérarchisé d’un certain nombre d’individus qui, en conséquence, peuvent exercer des actions contraignantes ou entraînantes sur le reste de la société. Concrètement :
    - les lois, décidées par certains, nous concernent tous (par exemple, interdiction de fumer dans les lieux publics),
    - l’Etat peut nous encourager sur certains points (par exemple par des aides fiscales),
    - les juges, dans certaines situations, peuvent nous imposer des décisions réglementaires ou arbitrées,
    - les journalistes ont pour métier de proposer des informations et des analyses qui peuvent nous faire évoluer (par exemple, les explications données concernant les mutations climatiques)
    - les décideurs économiques peuvent nous orienter positivement ou négativement (par exemples, par des propositions de de progression ou de formation professionnelles ou, au contraire, par des licenciements).

    Ces cinq pouvoirs existent donc par leur institutionnalisation reconnue et par leurs conséquences organisationnelles sur notre quotidien. Ce que je nomme le SIXIEME POUVOIR (et que d’autres définissent comme le 5ème) n’a pas cette structuration. L’extrême diversité des opinions sur Agoravox montre que nous sommes loin de pouvoir constituer, à l’image des autres pouvoirs, une entité coordonnée et agissante.

    Face à la fragilisation et aux défaillances des 5 autres pouvoirs (l’actualité nous le prouve tous les jours), la proposition de rencontre de Carlo Revelli serait-elle donc une tentative d’organisation d’un 6ème pouvoir ? On peut l’envisager. Dans cette optique, nous pouvons nous rappeler les cahiers de doléances, qui ont été remontés vers le pouvoir central lors de la Révolution française...

    Certains commentateurs ont souhaité des rencontres locales des internautes d’Agoravox, ce qui est plus simple et plus cohérent à organiser. Nous n’aurions donc plus les problèmes de la domination parisienne, des frais de déplacement pour certains et de l’inévitable concentration de la parole par quelques uns lors d’une grande messe centralisée.

    En résumé : Les communications améliorées et amplifiées par Internet peuvent suggérer des rapprochements et d’éventuelles prises de pouvoir que l’on ne peut envisager que de façon démocratique. Est-ce ce que chacun désire ? Pour savoir cela, des rencontres de proximité, conviviales mais structurées, sont parfaitement possibles. Mais attention, ne vont-elles pas venir se surajouter avec les multiples possibilités existantes dans les cadres associatifs, syndicaux, politiques, altermondialistes, etc. ? On peut comprendre ici la position de certains commentateurs qui ne souhaitent pas participer à de telles rencontres, estimant que le fonctionnement informatif et discurssif plus ou moins anonyme d’Agoravox suffit largement.

    ------------------------------------------

    En tout état de cause, nous sommes irrémédiablement condamnés à nous affairer avec Eros et les forces de vie pour supporter Thanatos et son énigme du néant. Le cyberespace est une nouvelle illustration de la puissance de ce mouvement.

    Bien sincèrement

    Didier LESCAUDRON.



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 31 décembre 2006 12:20

    Bonjour, à « Personne » en particulier,

    Les problèmes de pénurie d’eau, de matières premières et de mutation climatique au sein des différentes zones terrestres viennent évidemment compliquer ceux des choix politiques et économiques en lien avec la compétition entre états.

    Une relative incertitude me semble exister sur l’ampleur exacte du réchauffement climatique en cours et sur l’évolution des ressources énergétiques et en matières premières. Par contre, les progrès scientifiques et technologiques fulgurants, que nos grands-parents et parents ont vécus au XXème, vont nécessairement se poursuivre. Un certain optimisme, que nous pouvons aussi percevoir dans le domaine politique avec les mises au ban récentes de plusieurs dictateurs primaires (Milosevich, Pinochet, Saddam Hussein, etc.), me fait écrire que l’humanité devient plus consciente des limites qui s’imposent à elle et des voies raisonnables de fonctionnement qu’elle doit emprunter.

    Par exemple, les ressources du côté des énergies solaires sont inépuisables. Le problème essentiel est l’acceptation de technologies (qui autonomisent les individus) par les élites qui maîtrisent à l’heure actuelle les ressources énergétiques. Si ma communauté ou ma famille ne dépend plus d’EDF ou d’un grand groupe industriel et financier en matière d’énergie en possédant, sur notre toit, des capteurs solaires efficaces, nous devenons potentiellement des opposants ou tout au moins des individus plus libres d’affirmer leurs avis ou leurs désaccords sur les grand choix de société...

    Cette réflexion vous paraît-elle recevable ?

    Bonne année 2007 à vous.

    DL



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 22 décembre 2006 15:01

    « On parle à Paris, et on ne pense guère.

    La journée se passe en futilités. » Voltaire

    Le premier degré des émissions de TF1 pour les prolos.

    Le second degré de l’article de Demian pour les gogos.

    Les conneries des people nous tirent en arrière.

    Ainsi va le monde qui progresse à pas funéraires.



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 22 décembre 2006 14:44

    A Philippe ADAM et sa famille,

    Permettez-moi de rappeler ces mots de Patrick.

    Le 24 octobre suite à son article Banlieues : on a besoin d’un baron Haussmann plus que d’une armada de sociologues ou de psychologues, j’avais soutenu, avec lui et d’autres, une tonique controverse. Il avait conclu partiellement de cette façon :

    « Vous dites : « On peut se consoler avec l’idée qu’il vaut mieux que nos envies inconscientes de violence s’écoulent par la parole plutôt que de les voir se matérialiser dans des actes irréparables. » Et c’est très précisément ce que je n’arrête pas de dire sur agora depuis le mois de février : si nous comptons nous affranchir du combat des mots nous irons droit vers des combats de sang ...Bien à vous. Patrick ADAM. »

    Bien solidairement dans votre peine.

    Didier LESCAUDRON



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 21 décembre 2006 15:02

    « La jeune republique francaise aurait peur d’un flou trimillenaire ? » dixit Haina

    La JEUNE république française, que voulez-vous dire ? Elle n’est pas si jeune que cela puisqu’elle prend ses racines dans l’antiquité grecque. Haina, étudiez la République de Platon !

    La jeune REPUBLIQUE française, que peut-on ajouter ? Haina, voyez la République romaine (-509 à -27 avant JC) qui a précédé la Rome des empereurs ! Nous sommes les enfants de ce mouvement historique vers plus de démocratie républicaine qui se différencie heureusement du flou trimillénaire chinois.

    Ceci étant dit, il n’est pas question de peur envers une société qui se construit avec un certain retard par rapport à la nôtre et qui nous rattrape en certains domaines. Ce que nous cherchons à définir, ce sont les positions communautaires (européennes bien sûr) qui nous permettront de garder le bon rapport de force dans nos relations avec les Américains, les Indiens ou les Chinois et les autres.

    Tout le monde a intérêt une entente constructive à la condition que les uns et les autres agissent de bonne foi. Alors, une méfiance raisonnable et un vrai partage des connaissances et des enjeux nous seront utiles pour l’avenir et nous éviteront le pire. Et faisons surtout attention à ceux qui, au sein de notre propre communauté européenne, scient la branche sur laquelle nous sommes tous assis, ils se sont déjà dotés de multiples « golden parachutes » qui leur éviteront de tomber douloureusement.

    Je ne suis pas sûr que les libéraux voient les choses ainsi. Au nom de ce libéralisme, qui reste à être précisé car des nuances existent, on fait travailler des enfants du tiers-monde comme des bêtes et on importe leurs productions en Europe ou aux USA. Alors, Apprenez vite enfants de la patrie ... française et européenne, car votre ignorance vous condamnera à l’esclavage organisé par ceux qui se satisfont de considérer que l’homme ne peut être qu’un loup pour ses semblables.

    « Beaucoup sont ceux qui ne comprennent pas la Chine. Ce n’est pas grave, mais alors ne jouez pas aux specialistes ! » dixit Haina

    Beaucoup ne comprennent peut-être pas la Chine mais certains ne comprennent ce qu’est l’existence humaine. Ce n’est pas grave, mais alors qu’ils révisent leur histoire et qu’ils nous expliquent mieux les raisons de leur amertume.

    bien sincèrement

    Didier LESCAUDRON

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