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loco

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  • loco 13 septembre 2017 12:37

     
     Deuxième volet :

     En dehors du propos général ci-dessus, je veux revenir sur le travail sans horaires fixes, appelé autrefois « travail au sifflet ». J’ai évoqué l’impossibilité d’une organisation de la vie de famille que ce système cause, et il faut bien voir de quelle façon certains peuvent y voir un moyen de réduire le problème de chômage, non en multipliant l’offre d’emploi, mais en diminuant la demande d’emploi. C’est l’imitation du modèle Allemand, que notre président semble chérir, dans lequel les mères de famille sont majoritairement contraintes d’abandonner leur métier, sauf si leur rémunération permet de s’offrir les services d’une domesticité.
     Idée facile, mais parfaitement anti-féministe (même si quelques exemples d’hommes au foyer volontairement sont montés en épingle dans les médias complaisants) et qui ramènerait fatalement le niveau de vie des familles concernées à celui de leurs homologues à son niveau d’avant les « trente glorieuses ». 
     Et qui ramène aux temps obscurs de « toda mulier in utero »



  • loco 13 septembre 2017 12:16

     bonjour,

     la question posée par la modification de la loi travail est , à mon avis, volontairement détournée grâce à ce « petit mot » , « fainéants », que je crois totalement calculé.
     car la quantité de travail effectué n’est pas l’essentiel, comme veut le faire croire ce faux écart de langage.
     c’est la finalité même du travail qui est en cause. Si le système d’emploi se dégrade au point de ne plus avoir d’horaires réguliers, la vie des familles devient une gymnastique infernale entre école, assistantes maternelles et impossible organisation de quelque rendez-vous que ce soit, sauf appel aux grands-parents si on a la chance que ces fainéants soient retraités. Pire encore, un travail précaire ou précarisé signe la fin du mode de vie « à crédit » (habitat, voiture, équipement) sur lequel repose l’économie liée à la consommation et à l’équipement des ménages, allant même jusqu’à rendre impossible la location d’un logement faute de « références ». Désastre économique, mort des familles, mal-logement, voilà le début, et sans parler de la dégradation du rapport humain dans le travail effectué sous une épée de Damoclès et du sentiment de crainte, méfiance suspicion qu’il génère..... et qui coupe la nation en deux couches si étrangères l’une à l’autre que la participation démocratique cède le terrain à l’abstention.



  • loco 5 février 2014 23:41

     Je me rends compte en me relisant que je laisse de côté un des facteurs lourds de la pénibilité, qui touche tous les employés de l’Etat, « fonctionnaires » ou pas, et qui est la campagne, devenue le climat de mépris organisé contre tous ceux qui ont embrassé et assument les métiers dont jadis le dévouement faisait rêver les gosses, du pompier à l’infirmière, de l’instituteur au sergent de ville, et qui malgré ce climat délétère organisé par les petits soldats du profit et de la concurrence, continuent à trouver leur grandeur dans leurs obligations de service. Tiens, si c’était ça, une morale, une éthique ?



  • loco 5 février 2014 23:31

     Bonsoir,
     les métiers de conduite ne restent pas pénibles. Ils le deviennent de plus en plus, car si la pénibilité physique (bruit, température, vibrations, absence de suspension) diminue, la pénibilité nerveuse augmente (cadences, tension nerveuse, temps de parcours) et sans doute que peu de gens se posent la question simple « quand est-ce qu’on pisse ? » qui est pourtant le corollaire des longs parcours.
      Et au-delà des conditions de travail, s’ajoute un absentéisme anormalement bas provoqué par un système de rémunération où les primes de travail effectif atteignent plus du tiers du salaire, favorisant la régularité du service au prix du « marche ou crève » et de l’auto-médication qui, curieusement, ne semblent pas contestés par les responsables de la Sécurité......



  • loco 5 février 2014 22:13

     Bonsoir,
     trois choses me semblent manquer au débat :
     - l’orientation de la réaction individuelle face à l’agression. Le droit de retrait a le mérite de maintenir une alternative de groupe à la réaction « solitaire » qui est tout simplement de s’armer... (bavures ?)
     - les « usagers », d’office innocents (qui sont donc les « agressifs » ?) bien que lors d’agressions ils se gardent de porter assistance à la personne en danger, et « liés » par un « contrat » de transport qui n’est effectif que pour ceux qui en règlent le montant au lieu de s’organiser pour s’en affranchir.
     - la débâcle du transport en cas de gréve, qui est causée par la nécessité de gérer dès le début, non l’immédiat, mais la mise en place du lendemain au moindre coût, laissant aux médias le soin de faire porter le chapeau au mouvement qui serait minimisé si on acceptait de disposer de matériel et de personnel pour pallier la conséquence des circulations annulées sur la remise en place des moyens.
     Dur métier, bon courage et toutes mes amitiés à ceux qui ont encore le courage de faire rouler les trains (et que ceux qui voient un privilège à avoir un métier viennent en tâter, on en cherche en permanence)

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