C’est creux, et c’est pour la seconde partie au moins un copier/coller d’Enerzine...
Les annonces d’éco-quartier il y en a tous les jours. Une ZAC qui n’arrive pas à sortir est aujourd’hui rebaptisée « éco-quartier » pour accélérer son développement. L’info en tant que telle est banale, l’intérêt est dans les détails de ce qui est prévu, détails absents de cet article.
Enfin, un bâtiment à empreinte carbone nulle n’existe pas. Toute activité humaine (même une sieste) a une empreinte carbone !
Je voudrais juste rajouter que la plupart des architectes ne sont aussi pas formés à la construction durable et qu’ils ont plus tendance à être obnubilés par l’esthétisme de leur bâtiment que par son fonctionnement réel, ses impacts sociaux, son efficacité énergétique, et sa neutralité environnementale...
Pour ce qui est des maîtres d’ouvrage publiques, ils commencent au contraire à manger du coût global tous les matins au petit déjeuner depuis la mise en place des contrats de type PPP (Partenariat Public Privé) pour lesquels c’est le coût sur 30 ans d’utilisation qui doit être le plus bas possible.
Pour les maîtres d’ouvrage privés, j’avoue que ce n’est pas encore ça...
D’où viennent ces chiffres ? le 30kW ne parait pas aberrant, mais d’où sort le 2€ pour 150km ? Le rendement d’un moteur électrique est certes meilleur que celui du moteur thermique, mais il est largement compensé par le rendement de la production de l’électricité il me semble.
Les panneaux photovoltaïques sont fait à partir de silicium, matériau le plus présent de l’écorce terrestre. La rentabilité énergétique du panneau est de 2 à 4 ans en France.
Les panneaux sont chers aujourd’hui pour plusieurs raisons, notamment :
Il n’y a pas beaucoup d’usines de rafinement du silicium dans le monde.
Le silicium utilisé est souvent beaucoup trop rafiné pour l’usage qu’on en fait et provient de l’industrie des semi-conducteurs pour l’électronique
Cette technologie n’est pas encore complètement mature et on est encore loin des rendements maximums théoriques.
De plus, et pour répondre aux interrogations, il est évidemment stupide de mettre en place des quantités d’énergie renouvelables pour alimenter des passoires énergétiques et chauffer les oiseaux. La démarche doit se faire dans l’ordre, d’abord les économies d’énergies en diminuant les besoins, ensuite en mettant des systèmes efficaces, et enfin seulement en passant aux énergies renouvelables.