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Luniterre

Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
  • Modérateur depuis le 08/09/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 15 mars 18:18

    Les économistes du système ont beau qualifier les différentes périodes « historiques » du capitalisme selon leurs classifications : keynésianisme, monétarisme, etc…, pour ceux qui les ont vécues, la différence, s’il en fut, était essentiellement dans leur niveau de vie.

    A notre époque, le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Dans un cas comme dans l’autre, la majorité des gens restent semble-t-il salariés…

    Être salarié dans un régime capitaliste ou être salarié dans un régime banco-centraliste : quelle différence ?

    A la fin de l’antiquité, un grand nombre d’esclaves se sont retrouvés « chasés » par leurs propriétaires et maîtres : c’est-à-dire « logés » sur des parcelles de terre qu’ils devaient cultiver pour leur maître, tout en y prélevant de quoi survivre, de sorte que leur maître n’avait plus le souci de l’entretien de leur vie quotidienne.

    Avec la féodalité est arrivé le servage, qui attachait, d’une manière assez similaire, mais sans qu’il soit esclave, le serf à la terre du seigneur féodal propriétaire de la terre.

    En termes de vécu quotidien, la différence était évidemment imperceptible pour ceux qui sont passés de l’une à l’autre catégorie.

    Sous le capitalisme, un salarié peut en principe faire ce qu’il veut de son argent, changer d’emploi, de domicile, etc…

    Sous le banco-centralisme aussi, en apparence, sauf que dans sa forme aboutie et totalement « numérisée », le moindre de ses achats, le moindre changement dans son style ou son cadre de vie sera aussitôt détecté par la Banque Centrale de laquelle dépendra son salaire et sera susceptible de donner lieu à des mesures de blocage ou de rétorsion, dans la mesure où il ne suit pas la doxa du comportement « conseillé », tel que décidé en amont par les gérants du système.

    Le « crédit social à la chinoise », tout comme les « restrictions » de la période « confinement-covid », en France, ne sont encore qu’un pâle avant-goût de ce que pourra être la vie quotidienne du « salarié banco-centralisé »… !

    Le passage de l’antiquité esclavagiste au servage féodal a pris plusieurs siècles, et s’il n’est pas allé totalement sans troubles, aucun des « prolétaires » de cette période n’a vraiment eu conscience de « vivre un changement historique ».

    Malgré le fait qu’il soit un changement social essentiellement rétrograde, le passage au banco-centralisme se fait, lui, en quelques années, quelques décennies, probablement, si l’on met le point de départ en 2008, et de façon apparemment tout aussi « indolore » que l’arrivée du féodalisme.

    Le fait n’en est pas moins que c’est bien un nouveau système économique, social et politique, en fin de compte, et donc bien également un système en soi et pour soi, en tant que système de domination de classe, et donc néanmoins « nouveau » et in fine tout à fait distinct du capitalisme.

    De par sa nature intrinsèque et son principe de fonctionnement actuel, il l’est déjà.

    A chacun d’en tirer les conséquences, en fonction de ses déterminants.

    Luniterre

     



  • Luniterre Luniterre 14 mars 17:38

    @S. Lampion

    L’histoire n’est jamais tout à fait écrite à l’avance, et au-delà de ce qui est analysable comme processus en cours, cela devient de la lecture « boule de cristal ».

    Néanmoins, avec les moyens informatiques actuels, une économie entièrement « numérisée » de la production à la consommation, et surtout, monétairement, peut malheureusement devenir une sorte de système en « circuit fermé » entièrement contrôlé et « géré » par la caste mondialiste, surtout si elle arrive à écraser et/ou intégrer les « récalcitrants » genre Russie et autres.

    Et que le « casino financier » s’effondre ou non, cela n’a donc plus, à terme, aucune importance, car la gestion des monopoles elle-même sera donc entièrement « numérisée » sous l’égide des banques centrales.

    Encore une fois, même « l’économie de marché », et ici encore, qu’on « l’aime » ou non, est déjà plus que largement conditionnée par les politiques monétaires et elle peut « disparaître », ou plus exactement « se fondre », en fin de compte, c’est le cas de le dire, dans un système « orwellien », « monétairement numérisé », qui n’en conservera que les apparences. En somme, le stade ultime de la société spectaculaire « marchande »…

    Sauf « déraillement » plus ou moins insurrectionnel, on y va tout droit, comme l’a bien montré la « séquence covid » !

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 14 mars 16:28

    @S. Lampion

    La pyramide de Ponzi s’est précisément déjà écroulée en 2007-2008.

    C’est pourquoi 2008 est la fin d’un monde qui était encore fondé sur la valeur économique réelle, même si déjà uniquement dans le principe, comme cette crise l’a donc prouvé.

    La solution « Quantitative Easing » consiste non pas à revenir à un système capitaliste « classique » mais au contraire à « institutionnaliser » ce qui se faisait déjà « officieusement » comme création monétaire surnuméraire, avec les crédits bidons.

    La « solution » élimine simplement les « petits joueurs », tandis que les « gros », adossés directement aux banques centrales, peuvent continuer la danse sans risque réels, tant qu’ils suivent bien la musique des Gouverneurs des banques centrales. (Les nouveaux princes de ce monde).

    En 2019 il y a eu une tentative prudente de commencer à « éponger » les QE. Résultat : vers la fin de l’année des signes alarmants de récession ont commencé à apparaître, et aux USA il y eu ce que l’on a appelé la « crise du REPO » (repurchase market *), qui recommençait à bloquer tout le système et a en fait nécessité en urgence une nouvelle « forme » de création monétaire, quasi « remplaçante » des QE…

    Quand le covid est « arrivé », la crise économique était donc déjà là et carrément sur le point d’éclater, avec déjà un sérieux début d’effondrement boursier. C’est le jour même où le confinement et le nouveau QE, plus massif que jamais, ont été annoncés, et bien « en même temps », pour le coup, que les bourses ont commencé à remonter, et cela donc au moment précis où toute l’activité économique était en train de s’arrêter presque complètement.

    Il ne s’agit donc plus de « capitalisme » (qu’on l’« aime » ou non…) mais bien de pure spéculation orchestrée par les Banques Centrales, qui sont maîtres, à travers elle, du bilan des entreprises (ratios de solvabilité, uniquement soutenus par le boursicotage qu’elles alimentent.)

    Tant que les « liquidités » (…électroniques) arrivent jusqu’aux marchés financiers, alimentés « indirectement » par les QE et autres « instruments » des Banques Centrales à taille continentales et mondiales que sont les cinq : Fed, PBoC, BCE, BoE, BoJ, la partie peut continuer indéfiniment, jusqu’à l’intégration complète de l’économie dans un système « numérisé » entièrement sous contrôle et tout à fait « orwellien ».

    Luniterre

    (* http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

    Cette étude commence précisément par l’histoire de la « crise du REPO » en 2019. )

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  • Luniterre Luniterre 26 février 15:12

    Suite à la lecture d’un bref article de GEO évoquant le cri d’alerte radical de Yudkowsky, l’un des pères de l’IA, voici l’exposé d’une autre expérience critique de « dialogue » avec cette machine, et avec quelques éléments d’analyse complémentaires :


    J’ai testé ChatGPT : les questions qui fâchent...

    http://cieldefrance.eklablog.com/j-ai-teste-chatgpt-les-questions-qui-fachent-a215444145

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 8 février 14:21

    @microf
    De Gaulle a quitté le pouvoir en 1969 et il est mort en 1970 : l’Afrique a donc eu 54 ans, soit plus d’un demi-siècle pour se libérer et évoluer. Elle le fait maintenant, ou du moins, elle essaye, grâce à l’AES que la Russie soutient et que je soutiens aussi, avec mes modestes moyens.
    Sur la même période de 54 ans d’autres pays et d’autres continents ont subi ou effectué des changements considérables.

    Le franc CFA a été créé initialement en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale mais naît officiellement le 26 décembre 1945, lorsque la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Le décret qui l’entérine, le no 45-0136 du 25 décembre 1945 fixant la valeur de certaines monnaies des territoires d’outre-mer libellées en francs3,4 est signé par Charles de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française3,4, et contresigné par René Pleven, ministre des Finances4 et Jacques Soustelle, ministre des Colonies4. Il est publié au Journal officiel de la République française le lendemain, 26 décembre 1945.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Franc_CFA

    Penser qu’une décision de De Gaulle de 1945 conditionne donc près de 80 ans (2024-1945=79 !) d’histoire de l’Afrique c’est soit prêter beaucoup de pouvoir à De Gaulle, ce que la suite, en 1968-69 n’a donc pas confirmé, bien au contraire, même (viré comme un malpropre !), et donc soit souligner l’incapacité de l’Afrique à se libérer durant tout ce temps, ce qui est plutôt triste mais réaliste, semble-t-il, évidemment.

    Tel que vous l’exprimez, De Gaulle serait donc votre prétexte pour justifier l’incapacité de l’Afrique à se libérer. Ça ne tient pas debout, au regard de l’histoire, contrairement à ce que vous prétendez.

    La politique africaine de De Gaulle a pu comporter des erreurs, mais vous ne pouvez pas préjuger de ce qu’il aurait fait, eut-il vécu 50 ans de plus. L’histoire de l’Algérie (Allez demander aux « pieds-noirs » !), notamment, montre qu’il était tout à fait capable de changer sa façon de voir et de faire, en fonction des réalités, et non pas des chimères idéologiques.

    Pierre De Gaulle est donc l’héritier d’une méthodologie politique réaliste, qui vise à restaurer et à conforter l’indépendance de la France, tout à fait à l’instar de son grand-père, le Général De Gaulle, et c’est pourquoi il doit être soutenu.

    Cela passe aussi par la reconnaissance de l’indépendance des autres pays et de leurs luttes en ce sens, et il le prouve par ses positions courageuses.

    Je pense donc qu’ainsi nous avons fait le point sur cette question, et je vous en remercie !

    Luniterre

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