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maestro

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Je suis Président du G.S.A.M., le Groupe Suisse des Amis du Molosse depuis 9 ans maintenant, basé à Courrendlin, en Suisse.
Mon but et évidement celui de l’association est de faire comprendre les capacités et les caractéristiques de la gente canine en général et, de type molossoïde en particulier suite à la psychose canine actuelle, l’ostracisme qui en découle et la mauvaise presse au sens propre comme au figuré.
Ma passion pour les molosses et leurs fantastiques capacités d’adaptation, d’éducabilité et d’insertion dans la vie familiale, sont les raisons à ce que je tente de faire entendre au sein de la population suisse et d’ailleurs, l’ineptie de les répudier. Je n’ai pas la prétention d’assainir les relations que peuvent avoir les humains avec les chiens, mais du moins d’y contribuer et d’aider les personnes ayants des peurs faces aux molosses, à assimiler le fait que ce sont des chiens ni plus ni moins dangereux ou responsables des accidents liés à la gente canine...

Tableau de bord

  • Premier article le 29/01/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • maestro maestro 2 septembre 2007 12:30

    ps : allez au moins jusqu’à la fin des commentaire de l’article que mettez en lien, je vais pas tout réécrire... merci...



  • maestro maestro 2 septembre 2007 12:29

    Et vous faîtes bien, profil du maître des chiens :

    Délinquant, ses chiens étaient destinés au milieu de la prostitution zurichoise, ses chiens n’avaient jamais vu d’autres êtres humains autres que lui, sa femme et sa mère, ils n’étaient jamais sortis hors de la maison (intérieur)...

    Ceci démontre une fois de plus que, dans ce cas-là, le chien est l’outil de l’homme, s’eu été des labrador ou jack russell que le résultat étaient le même !

    Lisez ceci papy, vous comprendrez mieux : http://www.lechien.ch/conseil_3pitbulls.htm



  • maestro maestro 2 septembre 2007 11:28

    PierQuiRoule, merci de me conforter dans l’idée que j’avais déjà à la base sur certains rédacteurs... mais ceci n’est pas l’important. En effet, avez-vous remarquez que sur les 28 accidents mortels depuis 1986 en France, seule les 4 concernant des races molossoïdes ou terriers de type bull ont été rapportés par les médias.

    - > Y a-t-il eu une seule explication sur la détention des chiens incriminés ?... non.

    - > Y a-t-il eu une seule ligne pour dire qu’aucun des ces chiens provenaient d’un élevage reconnu (FCI) ?

    - > Y a-t-il eu un seul témoignage de spécialiste du comportement canin (véto, éthologue, comportementaliste...) publié ?... non

    Savez-vous que le boerboel (boer-ferme et boel-chien...chien de ferme sud-africain, et pas boerbull comme orthographié par nos chers autorités : bull=pitbull=danger) n’a jamais eut une seule morsure à son actif en France (ni en Suisse d’ailleurs) depuis 20 ans... mais il est considéré comme dangereux pour cause de légende urbaine, il tuerait le lion et chasserait les enfants !... en réalité, c’est un chien de garde qui oui fait fuir les prédateurs, mais c’est tout. Tout comme le pitbull qu’on a relégué au rang de pestiféré en disant que sa mâchoire avait une force similaire au requin et réussissait à l’autobloquer lors de morsures... bref, du grand « compte de sorcières »...

    Savez-vous pourquoi il est décidé de faire une liste de chiens potentiellement dangereux et une de chiens dangereux ? la réponse est assez simple, tous connaissent le problème, des gens qui prennent des chiens comme faire-valoir ou comme moyen d’impressionner, la plupart des forces de l’ordre connaissent les gens et de ce fait, les chien qui posent problèmes, mais il est tellement plus simple de s’attaquer aux races, cela permet de penser que tout ne va pas si mal avec la population, que c’est bien les chiens qui eux, sont le problème...

    Question : avez-vous déjà vu un chien comparaître devant un tribunal ?`savez-vous que l’acquis représente plus de 90% chez le chien, tandis que l’innée lui ne représente pas même 10% ...

    Pour ce qui est de la dangerosité et de l’agressivité du chien, une étude a été menée par Mrs Van Pinxteren et Westerbeek, en Allemagne. Cette étude démontre par a+b que les problèmes comportementaux, et plus encore, l’agressivité d’un chien a l’égard de sa famille (80% des morsures) ou de son maître, est directement liée au fait que le chien occuperait au sein de la famille, une place hiérarchique qui n’était pas la sienne. Cette situation étant la plus part du temps résultante de l’ignorance du maître en matière d’éducation et de compréhension canine. d’ailleurs d’autres acteurs de la cynologie, des auteurs d’ouvrages tels que Szpakowski, Wright, confirment la conclusion de cette étude...

    De plus, aujourd’hui, la mode est revenu à la nature, les gens partent des villes pour se diriger contre les campagnes, mais sans avoir le bagage de ce qu’est la vie en campagne...en effet, lors de discussion avec des gens dans la rue, je remarque que beaucoup se plaignent du fait qu’on ne leur a jamais appris à approcher un chien par exemple, ils disent bien volontiers que « je me fais sentir puis une caresse sur la tête... » ce qui est de la dominance chez le chien, de se faire caresser SUR la tête et pas sur la joue ou le poitrail (ou le chien voit et sens son interlocuteur), ou combien de gosses ou les parents les laissent s’approcher du chien sans même sourciller ou demander l’avis du maître...quoi qu’en pense certain, il y a une perte d’information et d’éducation des gens plus qu’une recrudescence des cerbères assoiffés de sang frais...

    Je me permets de vous mettre un lien représentant assez bien la place du genre de chien que certains voudraient mettre au ban de notre société.

    http://www.dailymotion.com/stanstan/video/267935

    Je vous remercie de votre attention...



  • maestro maestro 1er septembre 2007 15:59

    Encore un mot...

    Depuis un peu moins d’un an maintenant, des centaines d’articles relatent la nouvelle psychose collective, la plus horrible des catastrophes. L’impérialisme des journalistes à la sauvette dénonce quasi quotidiennement la nouvelle gangrène sociétale qui menace la vie d’une population entière si on ne l’endigue pas : les chiens dangereux !

    Chacun peut remarquer que pendant le mondial de foot, les vacances d’été, les jeux olympiques et les périodes électorales, les chiens ne mordent plus, ni en hiver, ni en été... Pourtant, il y a peu, certains utilisaient ce sujet comme cheval de bataille sous la rubrique chiens écrasés. Pour conquérir une certaine notoriété, ils n’hésitaient pas à se saisir de la mort d’un enfant pour sortir de l’anonymat médiatique et être reconnus par l’opinion publique. Mais comment se fait-il que tous ces accidents, parfois terribles mais existants depuis que le chien a été domestiqué par l’homme, ne se produisent pas tout au long de l’année puisqu’ils sont le problème numéro un. Et ceci bien avant la violence conjugale par exemple, pour quelques journaux recherchant sans cesse le sensationnel ? Cette violence est pourtant plus actuelle et assassine que les morts ou les blessés par morsures. Or le système sociétal, de nature répressive, dispose déjà d’un arsenal législatif permettant aux autorités d’appliquer des dispositions contraignantes concernant le binôme maître-chien, le contrôle des portées, la divagation canine, le non-respect de la loi sur la protection des animaux, etc. Pourquoi ne pas appliquer ces lois dans tous les cantons suisses comme l’a édicté le Conseil Fédéral il y a déjà longtemps, en accord avec l’O.V.F. ? Cela fait sept ans maintenant que l’on parle de la problématique - quand ce n’est pas de la mode ! - des gros chiens, pitbulls ou chiens assimilés. Sans relever que 75 % de ces derniers sont des bâtards inclassables selon les listes déjà définies par certains cantons. Personne ne veut voir qu’à l’autre bout de la laisse d’un chien agressif, il y a un comportement humain dicté par la tyrannie d’un maître indigne de conduire un chien. Fondamentalement, chacun l’admet, aucun chien n’est fait pour attaquer l’homme. En effet, même si on accepte l’idée que les chiens de combats - terme repris à tort et à travers ! - étaient plus agressifs que d’autres chiens envers leurs congénères, ils ne l’étaient pas envers l’homme. Depuis l’interdiction des combats d’animaux il y a 140 ans, l’homme a entrepris de modifier leurs aptitudes en les sélectionnant pour leur vivacité (terriers) ou leur force (molosses) tout en effaçant l’agressivité à travers les lignées. Grâce à la plasticité génétique des races canines, ce n’est pas moins de 130 races reconnues qui ont ainsi été créées. Et s’y ajouteront de nouvelles races en voie de reconnaissance, sans compter les croisements dus au hasard. Par exemple, qui pourra identifier un dogo canario et un labrador croisé shar-peï ? Aucun test ou examen existe ne peut prouver l’appartenance à une race. De plus, qui payera pour des rajouts à la loi sur la protection des animaux, par le biais d’une ordonnance qui n’est pas applicable au niveau fédéral, car inconstitutionnelle et inexécutable ? On s’accorde à dire que des propriétaires malintentionnés acquièrent des chiens pour la frime dans le meilleur des cas ou le crime dans le pire. On sait aussi qu’ils appartiennent à une population qui se sent marginalisée et qui veut se montrer plus menaçante qu’elle ne l’est. Dans ce sens, elle peut être ainsi amenée à dresser des chiens d’attaque par un procédé largement connu. Il suffit de « casser » la sociabilisation du chien en séparant rapidement les chiots de leur mère et en entretenant des rapports agressifs avec eux. Par exemple, on les bat dès qu’ils font mine de se soumettre ou dès qu’ils cessent de mordre. Lorsqu’ils sont adultes, de tels chiens attaquent facilement l’homme. On le constate fréquemment que ce sont justement ces propriétaires-là qui sont à l’origine du problème. Et même sans entrer dans la problématique des lois régissant les chiens - lois pas toujours connues ! - force est de constater que ces textes sont trop souvent appliqués de façon laxiste et lacunaire. Il est donc inéluctable qu’il faille appliquer des mesures certes, coûteuses, mais efficaces.

    Mais comme la tendance est encore à vouloir mettre au rang de pestiférés des races de chiens sur délits de faciès, ces mesures se font attendre... À quand le prochain accident ?

    Pierre B



  • maestro maestro 1er septembre 2007 15:46

    À l’auteur de cet article,

    Je me permets de reprendre votre texte qui semble un brin trop affirmatif aux vues de son contenu plus que partial.

    « En lisant ces lignes, certains d’entres vous vont certainement trouver mes propos provocateurs voire outranciers, mais la protection du plus faible a été et est toujours ma philosophie de vie c’est pourquoi de temps en temps je lance « mon coup de gueule ». »

    C’est bien, vous êtes excusé smiley

    « Concernant ces « chiens dangereux ») je pense que les plus grands dangers émanent bien des maîtres de ces clébards, je dis bien « clébards » car pour moi ces bêtes n’ont pas à avoir l’appellation de chiens c’est-à-dire les descendants des loups qui sont à l’origine des diverses races de chiens qui pour les trois quarts sont issues de la sélection naturelle, le quart restant étant une sélection artificielle faite au fil du temps par les hommes. »

    Trouver moi un seul qui chien qui n’est pas le croisement d’une race avec d’autres de part la main de l’homme, outre les races antiques (groupe 5 FCI)... en outre, votre propos disant que certains chiens ne mérite pas l’appellation de chien, mais clébard, me fait rudement pensé au niveau humain, à ce que l’on a vécu il y a une soixantaine d’années... gandhi disait : on peut voir la grandeur d’un peuple en regardant la manière dont il traîte ses animaux... et vous nous dites : « la protection du plus faible a été et est toujours ma philosophie de vie »... belle exemple...

    « Le problème qui nous préoccupe depuis quelques années et bien celui des races de chiens créées et sélectionnées par l’homme uniquement sur des critères d’agressivité et de mordant, l’exemple type étant bien entendu le Pit Bull ou American Pit Bull Terrier ! »

    Pour le pitbull, oui, ce fut le cas, il y a plus de 150 ans, et seulement envers ses congénères ou d’autres animaux, jamais envers l’homme ! Je vous cite d’ailleurs wikipedia (que vous semblez affectionner) :
    - on trouve encore aujourd’hui des éleveurs passionnés, avec une grande connaissance de la race et produisant des chiens avec le tempérament qu’on leur connaît depuis près de 200 ans. L’American Pit Bull Terrier, dans sa vaste majorité, reste un chien extrêmement gentil avec l’être humain et spécialement avec les enfants. L’American Canine Temperament Testing Association, qui s’occupe de tester le tempérament des chiens pour les concours, mentionne que 95 % des American Pit Bull Terriers ont passé le test, contre une moyenne de 77 % toutes races confondues. Le taux de réussite de l’American Pit Bull Terrier est le 4ème plus élevé de toutes les races testées. De nos jours, le Pit Bull est devenu, un chien de compagnie ou de travail merveilleux. Ils sont utilisés comme chiens de police ou de l’armée, comme chiens de décombres et de secours ou comme chiens de troupeau. Ils sont présents dans différents types de compétitions comme l’agility, l’obéissance, le mordant sportif ou encore le ring français. Ils sont en fait l’une des races les plus polyvalentes qui existe.-

    Pour l’american staffordshire terrier, voici son descriptif : http://i16.servimg.com/u/f16/09/04/89/00/amstaf10.jpg http://i16.servimg.com/u/f16/09/04/89/00/amstaf11.jpg

    « Avec mon chien, il n’y a pas de risque ! »

    Il y a des risques avec toutes les races de chiens, quelques exemples Suisse de morsures grave ?

    1972 : un st-bernard tue une fillette au valais

    1986 : un labrador défigure une femme près d’un arrêt de bus en Argovie

    1992 : un teckel tue un bambin dans son landau aux grisons 1997 : 2 malinois tue un jeune homme dans la campagne bâloise

    1999 : un cocker coupe 2 doigts à une enfant se rendant à l’école au Tessin

    juillet 2006 : un briard déchiquette un bras et le torse d’un enfant de 6 ans

    avril 2005 : une dame est mordue sévèrement au cou et au torse par un berger allemand

    4 mai 2006 : une enfant est mordu et en partie défigurée au visage par un labrador, fribourg

    20 mai à saxon, un enfant est mordu sévèrement par 2 caniches à la jambe et hospitalisé de suite...

    août 2006 : une fillette est mordue et risque de perdre une partie de sa mobilité du bras droit, par un bouvier bernois

    mars 2006 : une fillette est tirée par le cuir chevelu sur plusieurs mètre dans un jardin public, par un terrier du tibet

    Le 28 janvier un garçon de 2 ans se fait mordre violemment au visage dans un bistrot de la ville de Martigny par un cocker, l’enfant a du recevoir des soins reconstructif

    décembre 2005 : Un petit garçon se fait mordre au genou en Valais par un bâtard alors que le chien se promène tenu en laisse par son propriétaire, celui-ci saute sur le garçon sans raison aucune, rotule fracturée et 21 points de suture...

    ce ne sont que des exemples, et pour la Suisse, mais sachez tout de même que tous les chiens peuvent être dangereux, les plus gros bien évidement plus que ceux de 600 grammes, mais que ce sont malheureusement pour certains, des chiens devenu à la mode... qui en parlait il y a 10 ans... pourtant ils étaient déjà existant... Avez-vous lu pour la France et la Suisse le nombre d’accidents grave ou mortel avec le BA ?, il n’est dans aucune loi contre les chiens, bizarre non ?

    « Mais malheureusement de temps en temps, ce type d’argumentation est périodiquement (hélas pour les victimes) malencontreusement contredit ! »

    Et pour cause, le jour ou on cessera de croire que seul des chiens de x ou y race sont dangereux et, que l’on prendra enfin les bonne mesures (celle proposés par le GSAM : http://www.gsam.biz/-f31/ce-que-nous-voulons-comme-mesures-t2640.htm ), il y aura déjà moins de chiens, mais surtout, ils seront bien dans leur tête et leurs poils...

    « Alors puisque les chiens qui posent problème sont des animaux dangereux et qui ont été conçus par les hommes, pour la sécurité de ces derniers surtout pour celle des enfants, je pense qu’il n’y a qu’une seule solution, faire disparaître ces races créées volontairement par les humains, et cette dernière porte un nom, ce n’est pas la stérilisation (car le chien tant qu’il est en vie est toujours potentiellement dangereux),... mais l’euthanasie ! »

    Vous continuez dans le déni de réalité... En effet, dans la mesure où il est établi qu’un certain nombre de personnes ont porté leur choix sur des chiens « listés » en raison de la dangerosité qui leur est attribuée, il est vraisemblable que ces mêmes personnes s’efforceront de trouver, voire de créer des chiens plus dangereux que la moyenne en remplacement de leur chien supprimé. Ils contribueront ainsi à des morsures supplémentaires et à des croisements hasardeux, dont le potentiel agressif des chiens sera énorme, contrairement aux chiens issus d’élevages reconnus et très sévèrement contrôlés, en Suisse comme dans les pays voisins.

    « Certains ici vont me rétorquer que dans le pourcentage des chiens mordeurs, ce sont plutôt des petits chiens comme : les Bichons, les Yorkshires ou autres Pékinois qui arrivent largement en tête,... ben oui ils sont aussi les plus nombreux, puis quand un Bichon mord, ça fait quand même moins de dégâts que si c’est un Pit Bull ! »

    C‘est pas vrai... un York mord moins fort qu’un pitbull ?... allons... Soyons sérieux, reprenez les travaux déjà fait en Suisse comme en France et en Autriche (rapport Hörisberger et claasen) : • « Aucune étude scientifique n’a pu mettre en évidence que le potentiel d’agression d’un chien était lié à sa race ». • « Les chiens ne sont pas dangereux parce qu’ils appartiennent à une race, mais plutôt d’une manière individuelle et situationnelle ». • « Une restriction basée sur une liste de races est une mesure non ciblée pour la prévention des accidents par morsure de chien et ne se justifie pas d’une manière scientifique ». • « Le danger représenté par un chien n’est en aucune manière en corrélation objective avec son appartenance raciale ».

    De plus, étant donné l’actuelle et absolue impossibilité de déterminer scientifiquement l’appartenance ou non d’un individu à une race donnée, il s’avère ainsi impossible d’établir de manière incontestable une loi ou un amendement concernant des races précises. Certains pays se sont essayés à lister certaines races de chiens et même d’en interdire ; l’effet a été inverse au résultat escompté de diminuer certaines races ou d’en voir disparaître d’autres. En effet, dans la mesure où il est établi qu’un certain nombre de personnes ont porté leur choix sur des chiens « listés » en raison de la dangerosité qui leur est attribuée, il est vraisemblable que ces mêmes personnes s’efforceront de trouver, voire de créer des chiens plus dangereux que la moyenne en remplacement de leur chien supprimé. Ils contribueront ainsi à des morsures supplémentaires et à des croisements hasardeux, dont le potentiel agressif des chiens sera énorme, contrairement aux chiens issus d’élevages reconnus et très sévèrement contrôlés, en Suisse comme dans les pays voisins.

    « Quoi qu’il arrive, je vais adresser sous peu un courrier dans ce sens au président de la République, car un pays qui n’est pas capable de protéger les plus faibles est tout simplement un pays qui part à vau-l’eau ! Entre la vie de quelques animaux dangereux et la sécurité des enfants (ainsi que celle des adultes), mon choix ne me pose pas de problème de conscience. »

    Notre association lui a également écrit, nous faisons d’ailleurs parti du collectif « 4c » qui est en France... nous verrons ce qui arrivera... Je vous met un article de Me Daniel Soulez-Larivière, avocat au barreau de Paris, paru dans Marianne, ou il s’interroge : « On commence par juger les fous : demain on jugera les animaux, et, pourquoi pas, les éléments ? » Il n’est pas si loin de la réalité : quelques jours après l’agression tragique d’une petite fille par un chien dans la région de Reims, un communiqué du ministère de l’Intérieur nous informe justement qu’ « à l’issue de la réunion concernant les chiens dangereux, Michèle Alliot-Marie » compte prohiber les rapports « entre certains chiens qui aboutissent à la naissance de chiens potentiellement dangereux. » à grand coup de circulaire. Si les prochaines inondations s’avèrent criminelles, doit-on s’attendre à lire un décret contre les rassemblements de nuages susceptibles de provoquer de graves perturbations ? Le roi perse Xerxes avait bien envoyé ses esclaves fouetter la mer pour la punir d’avoir rompu un pont... !

    Daniel Soulez-Larivière, avocat au Barreau de Paris : « Le rôle de la justice consiste d’abord à juger des personnes qui sont accusées, et à faire en sorte que les victimes soient satisfaites. Mais il ne faut pas que ce dernier aspect devienne prééminent. Or, la justice française connaît une dérive particulière depuis plusieurs dizaines d’années : les procès sont de plus en plus organisés autour et pour les victimes. Ce problème est particulier à la France qui est l’un des rares pays dans lequel les victimes sont représentées au procès, comme parties civiles. Ce n’est pas le cas dans le monde anglo-saxon, au Canada, en Angleterre ou aux Etats-Unis, ni en Inde, au Pakistan ou même en Australie.

    « Je ne pense pas être quelqu’un qui n’aime pas les chiens, car j’ai eu pendant 14 ans un Berger allemand exceptionnel d’intelligence, ne voulant pas être déçu, je n’ai jamais eu envie de le remplacer ! »

    Quel amour des chiens... époustouflant...

    Cordialement, Pierre Boegli, Président du Groupe Suisse des Amis du Molosse

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