Marcheg Arvor

Puisqu’on en est aux noms d’oiseaux, je vous retourne le compliment, crétin. Les békés avaient droit de vie ou de mort AVANT le Code Noir. C’est depuis le Code Noir qu’on a pu condamner des maîtres pour maltraitance. Et puis, on était aux XVII et XVIIIèmes siècles : que se passait-il à l’époque dans les campagnes françaises ou les mines de charbon en Angleterre. Retirez donc vos oeillères !
Pour les tarés-psychopathes de votre genre : mon propos ne signifie pas que je trouve que l’esclavage était la panacée, je dis simplement que le Code Noir a tenté de le règlementer un minimum (ce que n’appréciait guère Voltaire car cela entravait ses sordides trafics, d’ailleurs).

Ah non ! ça ne va pas recommencer les repentances en tout genre.
Pour commencer, posons immédiatement que le Code Noir a été extrêmement mal reçu non pas par les esclaves mais par les békés qui voyaient par cet acte un recul énorme de leurs prérogatives : ils ne pouvaient plus (en théorie) se permettre n’importe quoi avec les esclaves.
Maintenant, il est temps de reconnaître les faits suivants :

- Les esclaves de l’époque connaissaient certainement un sort plus enviable que les esclaves d’aujourd’hui au Soudan ou au Yemen.

- Les esclaves Africains étaient le plus souvent vendus aux blancs ou aux Arabes par d’autres Africains.

- Il y a eu beaucoup plus d’esclaves blancs et chrétiens (Empire Ottoman et pourtours Méditerranéen) que noirs et Africains.
Et aujourd’hui, en Guadeloupe ? J’entends les syndicalistes de LKP s’insurger contre la place des blancs métro dans les places d’encadrement intermédiaire : c’est une réalité mais force est de constater que l’immense majorité des diplômés à BAC5 issue de Guadeloupe choisira une carrière dans la fonction publique ou le privé en Métropole. A titre d’exemple, pour ses hôtels dans l’île, le groupe ACCOR peine à recruter des barmen ou du personnel de salle "parce que ce serait un travail d’esclave" !
Alors si cette repentance sert à nous faire gober un statut de large autonomie ou d’indépendance sous perfusion économique de la Métropole : je dis dis non, halte au sketche !
Dans ce cas, que devraient dire les descendants des massacrés de Verdun, sacrifiés sur l’autel des intérêts des marchands de canons et de la haine des Empires Centraux ou biens les descendants des Vendéens sacrifiés au nom de l’Egalité sur l’autel de la déesse Raison.
Donc, vous voulez l’indépendance, prenez là mais ne venez plus nous em... après (et pas de double nationalité bien sûr, ce serait trop facile).

J’aime côté catho des Croates, je deteste leur côté maffieu (pas tous Dieu merci). Voyage de noces sur l’Ile de Sipan au large de Dubrovnik en 94, pélerinage à Medjugorje en 00 !

Pour revenir en arrière, il faudra cravacher "grave" : commençons par supprimer les délits de presse et fermons la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris, véritable tribunal de la pensée Orwellien.
Ayons le courage de dénoncer les censeurs pour ce qu’ils sont : un exemple parmi tant d’autres, Philippe Val en petit bourgeois conformiste néo-con (je ne serais pas étonné qu’il ait mis ses enfants dans une école privée...) ! Qu’on chambre le pape ? Pas de problème mais j’attends le même traitement pour les rabbins, les imams et le dalaï lama. Foutez moi dehors ce BHL de daube qui prend la posture de conscience de l’humanité mais qui se précipite chez la mère Pinault pour faire racheter sa scierie à prix d’or par le groupe PPR, comme un vulgaire petit cireur de pompe (à sa décharge, il a écrit "Les derniers jours de Charles Baudelaire" mais c’est bien le moins qu’on attendait de ce type depuis 40 ans qu’il nous donne des leçons). Virez nous ces journalistes émasculés qui font dans leur froc et n’osent plus poser de questions autres que celles qui ont été visées préalablement par le service de la com.
Bon courage !

Ce qui est intéressant dans ce procès, la plaidoirie de maître Thierry Levy, avocat de la LICRA. En substance, il a expliqué doctement qu’en 30 ans, la société avait changé et que les blagues de Coluche ou Desproges ne passeraient plus aujourd’hui car elles risquaient d’attiser les tensions dans une société de plus en plus parcellisée, communautarisée. Ce politiquement correct fait froid dans le dos mais n’en sommes nous pas solidairement responsables ?
Aujourd’hui, le modèle dominant proposé, c’est "fermez vos gueules et...consommez". Alors, evidemment, quand les gosses de Tarnac se permettent de manger bio, de vivre sans télé et sans téléphone portable, c’est forcémment des terroristes.
Balancer une blague juive, c’est se faire complice d’Heydrich. Se sentir mal à l’aise face aux femmes en Burqa dans certaines grandes surfaces de la banlieue nord, c’est être raciste. Demander du bout des lèvres que les cantines scolaires servent du poisson le vendredi (quand elles ne servent pas de porc et que tout y est hallal) , c’est un dangereux replis identitaire.
Certains le disent et font état de leur inquiétude depuis longtemps mais ceux là étaient dans le mauvais camp, et il faut que le ciel soit tombé sur la tronche de Siné pour que le monde s’émeuve.
Message personnel à Siné : "Siné t’es un vieux con mais tiens bon !"