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Mathias Delfe

Mathias Delfe

Jean-Michel Guillaume alias Quentin Sax, alias Mathias Delfe.
Ancien ! Ancien étudiant en philo, ancien éducateur spécialisé, ancien artisan plasticien, ancien BTS audiovisuel, ancien auteur de polars (Quentin Sax - Fleuve Noir), ancien de France 3, ancien des forums du Net.
Toujours polygraphe et photographe.

En matière d’information, l’objectivité n’est qu’affaire de prisme.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/11/2006
  • Modérateur depuis le 17/04/2008
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Derniers commentaires



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 7 janvier 2010 17:15

    A Mathieu

    Sciences-Po tout seul est le plus souvent un passeport pour le chômage.

    Le diplôme sert à s’inscrire à l’ESJ (Ecole supérieur de journalisme), autre voie de garage, ou à préparer divers concours administratifs, dont  l’ENA.

    Si vous faites une école d’ingénieur, il y a bien des chances pour que vous débutiez ensuite dans un poste occupé il y a trente ans par un technicien, au mieux un TS.

    Cette dépréciation de la valeur des diplômes -voulue par les employeurs- explique probablement pour une bonne part l’engouement relativement récent des classes moyennes pour les études en grandes écoles.

    Cette inflation du niveau requis pour exécuter les mêmes tâches s’accompagne-t-elle d’un surcroît d’efficacité dans le service rendu ?

    Dans les filières purement techniques, peut-être.

    Ailleurs, on peut en douter, quand on sait qu’il y a trente-cinq ans un bac suffisait pour devenir instituteur, lequel obtenait des résultats sans doute meilleurs qu’aujourd’hui, en tout cas pas pires.

    Idem les journalistes, même pas forcément bacheliers, pas moins pertinents que ceux d’aujourd’hui qui semblent si souvent formés à s’exprimer uniquement par des lieux communs, des expressions toutes faites.

     

    Mais bon, je m’égare, tout ceci fera l’objet d’un autre article, peut-être.


    A French

    Vous citez des commis du pouvoir.

    Comme vous le remarquez vous-même, le vrai pouvoir, qui est économique, est aux mains des ingénieurs et des commerciaux.



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 7 janvier 2010 16:05

    A Mathieu

    "Sinon concernant l’utilisation des mathématiques comme critère de sélection, en école d’ingénieur comme de commerce, où voulez vous en venir  ? Il s’agit de la discipline la moins marquée socialement."

    Au fait que la plupart des admissions en grandes écoles (mais aussi en médecine, bien sûr) est corrélé à une forme d’esprit « technicien ».

    Et pour cause, puisque des techniciens*, c’est ce que le système recherche à tous les niveaux afin d’assurer sa propre reproduction à l’identique, seulement modernisé en apparence par de nouvelles applications.. techniques.

    Demandez-vous pourquoi ledit système ne veut pas d’étudiants en lettres au pouvoir et fait tout ce qu’il peut pour les déconsidérer.

     

    Sinon, le passage du latin aux maths comme outil de sélection des meilleurs spécimens formatables dans le cheptel humain correspond au glissement du classique au moderne, du XIXe siècle imprégné de ruralité au XXe siècle urbain et technique.

    Dans les deux cas, on a toujours affaire à une mesure arbitraire, en dépit de la fausse objectivité accordée aux matières scientifiques.

    *évidemment, et heureusement, certains deviennent aussi des Boris Vian, et tournent alors le plus souvent totalement le dos à la technique.



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 7 janvier 2010 15:23

    A Lord Mahuf

    Exact. Cela va des écoles qui rémunèrent leurs étudiants (ex : ENS) à celles qui les font payer très cher (ex : HEC).

    Toutefois, je n’ai pas spécialement insisté sur ce point, qui n’est qu’un élément de l’argumentaire.

    Demeure la question-clé des concours élaborés pour être réussis par une population conditionnée scolairement et le plus souvent socialement pour les réussir, dans l’optique future d’une reproductibilité à l’identique, ou peu s’en faut, du système aussi bien éducatif qu’économique, politique ou social.
    Et c’est bien ce qui se passe, les générations changent, mais rien ne change.



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 7 janvier 2010 13:03

    Oui. C’est exactement ce que j’ai écrit moi-même.
    J’espère que ce n’est pas vous qui avez voté contre le texte, sinon vous méritez un zéro pointé au concours ! smiley



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 30 novembre 2009 17:47

    A French Car

    Mais aucun électeur socialiste ne devrait voter en faveur d’une liste où figure Julien Dray, sinon aucun message des représentés aux représentants ne sera jamais pris au sérieux et ça ne sera plus la peine de gémir sur le cynisme contemporain et la politique comprise comme un business juteux !

    Si le PS a du mal à se débarrasser des brebis galeuses qui n’ont pas encore rejoint le troupeau du berger Nicolas, il ne manque pas d’autres listes à gauche.

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