Mercure610

Il est évident que le toujours plus de consommation n’est pas la solution, mais que c’est aussi aux moins favorisés que l’on demande de se serrer la ceinture.
Mais que feront les élites quand il n’y aura plus qu’eux sur cette pauvre terre exangue ? Vous vous rendez compte, s’il n’y a plus de pauvres il n’y a plus de riches.
Et qui servira ces pauvres malheureux : plus de secrétaires, de chauffeurs, de femmes de chambre, de cuisiniers, de coiffeurs ou d’esthéticiennes pour ces dames, qui cultivera la terre, extraira les matières premières qui permettent de vivre confortablement (à moins qu’il n’y en n’ait plus, alors que sera le confort ?).
Il ne fera pas bon être de ceux qui restent , ils s’entretueront pour que les moins riches des riches servent de boys à l’autre !
Pauvre humanité !

Tout ce que dit Zemourien je pourrais le dire et je le cautionne.
Nos dirigeants ont un grand talent pour "récupérer" tout ce qui se passe ailleurs et qui peut les mettre sur le devant de la scène. Ils se réfèrent pour cela au fait que nous soyons le pays des droits de l’homme. Ils devraient bien s’en inspirer chez nous, il arrive qu’on les oublie ces droits de l’homme !
Pensent ils vraiment que nous sommes assez naïfs pour les "sanctifier" pour autant et que cela va faire remonter les sondages pour Sarko et ses sbires ?
ARRETEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBECILES !

Bien sûr qu’il faut être heureux de la libération d’Ingrid Bétancourt, comme nous l’avons été en son temps de celle de Kaufman et de tas d’autres qui ont suivi.
Mais nef ait on pas, en déchainant tout ce "cirque" autour des otages, la part belle à ceux qui sont les "preneurs d’otages" ?
Le but de ces preneurs d’otages est qu’on en parle et le plus possible, puisqu’ainsi, s’étant mis dans le viseur des médias et par delà dans le coeur du public qui demande qu’on accorde tout ce que ces preneurs d’ otages demandent pour libérer ceux qui sont prisonniers. ILs comptent sur l’empathie et la compassion que suscitent les opprimés.
Le mieux ne serait-il pas de ne pas en parler, quand il n’y a pas de public pour réclamaer une libération, quel que soit le prix demandé, à quoi bon prendre des otages qui sont alors plus un poids qu’un moyen de pression ?
Le bouquet s’est quand tous les hommes politiques qui se sont plus ou moins engagés demandent des remerciements pour la libération, chacun veut ses remerciements personnels à coup de passages au 20h des journaux télévisés.
 Chacun y va se son couplet, tout le monde se réclame du succés de l’opération quand elle réussit, peut être moins quand elle échoue...
Vivre dans un monde complétement médiatisé n’est peut être pas la panacée, nos VIP s’en plaigent quand s’est négatif (SARKO entr’autre) mais le déoncent quand c’est négatif (encore SARKO) Il faut savoir ce que l’on veut !
En plus de coûter une fortune aux états, on donne à ceux qui n’en on pas l’idée, un moyen de se faire reconnaitre et de faire leur publicité.

Tout est dit : ce qu’il ne fallait pas faire et ce qu’il faut faire. Pour la première partie, pas moyen de faire marche arrière, quant à la deuxième cela dépend des instances qui dirigent les différents états qui ont là un gros sacrifice à faire. Pensez vous qu’ils y soient prêts ? non, sans aucun doute ! et qui est prêt, dans nos pays riches à perdre un peu de son pouvoir d’achat pour que les petits sahéliens ne meurent pas de faim ?

Je n’ai pas du tout foi en les hommes politiques et pas plus dans le peuple qui les élit.

La politique du "chacun pour soi Dieu pour tous" a encore de beaux jour devant elle.

Vous avez dit pessimiste ? hélas, l’actualité chaque jour me donne raison.

L’eutanasie est pratiquée dans de nombreux pays d’Europe, devrait on penser que ces pays sont favorables à l’eugénisme et pressé de se débarasser des vieux et des malades qui souffrent pour aller vivre dans " une délicieuse aisance" comme le dit jérome.

Laissons la possibilité à chacun de choisir la façon dont il décide de mettre fin à sa souffrance, morale ou physique. La souffrance morale appelle la solution du suicide, la souffrance physique fait que souvent la dégradation est telle qu’on ne peut, soi-même, mettre fin aux souffrances endurées.

Alors à ce stade, il est bien évident que la présence d’un tiers est souvent nécessaire, la charité devant certaine ssouffrances fait qu’il n’est pas criminel mais humain d’aider à y mettre fin (dans la mesure ou la personne souffrante soit ou ait été (si elle ne l’est plus) demandeuse de cette pratique ou en accord avec cette philosophie.

Qu’on ne mêle surtout pas à cela la morale religieuse ; tout le monde n’a pas forcèment les convictions de ceux qui se réfèrent à un DIeu qui demande au pauvre humain que l’on est, de souffrir pour expier je ne sais quelle faute commise par une supposée Eve et son compère Adam.