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Minga

Minga

Membre fondateur et animateur du site coopératif et autogéré revoltes.net

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  • Premier article le 12/12/2008
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Derniers commentaires



  • Minga Minga 16 avril 2015 22:52

    L’extrême-droite se caractérise également par deux autres invariants :

    1) l’ordre de désignation des bouc-émissaires : d’abord les femmes, puis les homosexuels, et
    enfin les juifs. On retrouve cet ordre des vindictes chez Soral comme chez Hitler.

    2) des financements par le patronat le plus pourri. D’Hitler à Philipot, les médias appartenant aux gros trusts du BTP, de l’armement, et de la finance ont toujours financé et promu l’extrême-droite.

    L’extrême-droite sert à détourner la colère des citoyens envers leurs despotes vers des bouc-émissaires. L’extrême-droite sert encore à accuser « le juif » des crimes économiques de l’actionnaire, qui la plupart du temps n’est pas juif mais protestant évangélique, catholique, ou musulman (statistiquement). En désignant des bouc-émissaires, les nazis détournent de justes colères vers des haines stériles envers des innocents. Voilà pourquoi nombre de capitalistes, nombre de banquiers, nombre d’actionnaires financèrent et financent encore des nazis.



  • Minga Minga 18 mars 2015 03:17

    Bonjour, @ulysse. Oui, je suis l’auteur de l’affirmation citée.Comme vous l’avez relevé, les « auteurs classiques » sont nombreux à avoir négligé l’importance de la séparation des pouvoirs en démocratie. Le concept de séparation des pouvoirs remonte à Montesquieu, il était le fruit de sa réflexion sur l’absolutisme féodal, mais il n’allait pas au bout de son raisonnement, très probablement en raison de préjugés inhérents à sa classe sociale, en ne généralisant pas son analyse. Il a fallu bien d’autres penseurs ensuite, de Marx à Bourdieu en passant par Röhmer , Crozier, Sève, Aglietta, ... pour généraliser leurs raisonnements à toute forme d’organisation (famille, couples, entreprises, associations, sociétés, espèces, réseaux, ...).
    Enfin, l’apport des sciences exactes a été essentiel, en particulier dans la compréhension, l’analyse, et la modélisation de réseaux complexes, en sociologie, en sciences cognitives, etc.
    Avec la méthode scientifique, on se fout des assertions péremptoires sur « la nature humaine » autant qu’on se fout du sexe des anges. On ergote plus, on fait des statistiques. Et des probabilités. Quand j’écris que « 
    Pour les flux d’informations, une hiérarchie se comporte comme un tas d’entonnoirs presque complètement bouchés. », ce n’est pas une opinion, c’est un fait mathématiquement démontré. Dans le vocabulaire des philosophes du XIXième siècle, celà signifie qu’il est désormais mathématiquement démontré qu’à peu près n’importe quelle autre forme d’organisation est plus efficace qu’une hiérarchie, et ce résultat n’est pas limité aux groupes d’humains, c’est un résultat bien plus général que l’on retrouve aussi bien en éthologie qu’en informatique théorique. Et même en économie : savez-vous pourquoi Google est bien plus rentable que Michelin ? Michelin, c’est le patronat paternaliste du XIXième siècle, avec une hiérarchie improductive pléthorique : quatorze niveaux hiérarchiques ! Chez Google il n’y en a que quatre, en comptant les actionnaires. Dans le vocabulaire du management moderne, on appelle ça un resizing. Un resizing, c’est la suppression de tous les échelons hiérarchiques improductifs. À la limite, pour un consultant à 10000$ de l’heure, l’abolition du féodalisme et de la monarchie furent un « resizing » ! Et la démocratie directe n’est qu’un « resizing » complet. smiley
    Ce qui est amusant, c’est que pour continuer à faire du profit après avoir mondialisé puis globalisé le rapport marchand, le féodalisme devenu capitalisme en est réduit au « resizing », qui est une idée typiquement marxiste, même reformulée dans le vocabulaire hype du management haut de gamme ! Un resizing, c’est l’abolition du pouvoir des « petits chefs » à la suite d’un examen comptable de leur « utilité ».
    Le plus drôle, c’est que Marx expliquait déjà dans son monumental pavé indigeste « le Capital » que dans un « capitalisme utopique » (libre concurrence), la « baisse tendancielle du taux de profit » rend ce système économique instable, autodestructeur (de valeur).
    Ce qui est moins drôle, c’est que Marx en concluait déjà que les classes dominantes ne pouvaient continuer à régner que par la fourberie et la violence (violence directe et violence économique, évidemment, dans un monde régi par des rapports marchands).
    Mais comme « Marx c’est pas bien » dans la sphère du « politacaly correct » qui ne l’a évidemment jamais lu, la fine fleur du capitalisme mondial met un peu de marxisme (économique) dans son vinaigre féodal comme Monsieur Jourdain faisait de la prose : sans même le savoir. Si vous faites des statistiques par catégories socio-professionnelles (CSP), par exemple, vous faites des statistiques par classes sociales. En sciences sociales, par exemple (mais aussi en conception de jeux vidéo écrits dans des langages de programmation « orientés objet », ou encore en zoologie), il n’est donc pas inutile de comprendre qu’une classe sociale (dont les CSP ne sont qu’un cas particulier) est une classe d’équivalence pour une relation sociale, mathématiquement. D’ailleurs c’est si utile dans bien des domaines qu’en maths, on étudie les classes d’équivalence et les relations d’ordre au lycée.
    Mais on peu très bien s’en servir comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, on est pas obligé de savoir d’où vient un savoir utile pour s’en servir smiley
    On est même pas obligé d’avoir appris à l’école qu’une relation d’ordre entre éléments d’un ensemble définit des classes d’équivalence ...
    Maintenant, ce n’est pas parce que l’on sait d’où ça vient, historiquement, qu’il faut me coller une étiquette et me ranger dans la petite case « marxiste » : ce serait réducteur., puisque mes idées sont pour l’essentiel issues des sciences. Leur reformulation en termes marxistes ou en termes marketing importe moins que le raisonnement lui-même.

    Sauf sous l’angle bibliographique, bien sûr smiley

    D’ailleurs, quitte à faire une réponse looooooongue, si je peux me permettre un conseil bibliographique, c’est de lire Lucien Sève. C’est un immense philosophe injustement méconnu, en plus d’être l’un des meilleurs sinon le meilleur traducteur et exégète de Marx en langue française. Il a « explosé » la psychanalyse dans sa grande vogue, cinquante ans avant Onfray, dans un livre introuvable titré « marxisme et théorie de la personnalité ». Il a été parmi les premiers à explorer philosophiquement l’émergence de la complexité, dans un livre co-écrit avec le chercheur engagé Philippe Gascuel, biologiste précurseur des simulations informatiques « à la Conway » (jeu de la vie), où ils contribuèrent au passage à vulgariser les travaux d’Ilya Prigogine, Nobel de chimie 1977 pour .ses travaux sur les structures dissipatives et l’auto-organisation. Et il a rappelé en 2006, dans une contribution historique au congrès du PCF (dont il était encore membre. Il ne l’est plus), passée à la trappe, que puisque le communisme de Marx c’était une société sans classes c’était donc nécessairement une société sans hiérarchie, citations pertinentes à l’appui, à foison, puisque nul ne connaît mieux Marx que lui, en France, du moins.

    Si on vous demande de citer un philosophe de la complexité, on vous citera souvent Edgar Morin. C’est injuste, et ennuyeux. Injuste parce que la pensée marxiste de Lucien Sève, avec son matérialisme historique, est la philosophie de la méthode scientifique, de la méthode expérimentale, issue de l’observation du réel, et de l’émergence de la complexité bien avant Edgar Morin, et en poussant bien plus loin la réflexion. Et ennuyeux, parce que là où face aux catastrophes prévisibles Edgar Morin ne propose comme raison d’espérer que « le surgissement de l’improbable », Lucien Sève dispose du matérialisme philosophique appliqué aux sciences. L’évolution des systèmes complexes n’est pas toujours prévisible, elle peut être chaotique, ou intrinsèquement imprévisible simplement en raison de sa complexité (incalculable). Ce qui est scientifiquement prévisible, c’est que les systèmes inadaptés à leur environnement disparaissent. Inéluctablement.. C’est qui est arrivé aux dinosaures, et c’est ce qui arrive aux hiérarchies.



  • Minga Minga 30 août 2011 18:33

    Votre pseudo-« définition » de la démocratie n’est pas celle de l’étymologie de ce mot, et c’est pourquoi elle est fausse. Pire encore : c’est un contresens monumental, digne de la « novlangue » d’Orwell qui permet aux tyrans de régner par l’ignorance. Cette erreur de raisonnement est ce que j’ai appelé plus haut « l’aliénation hiérarchiste », c’est à dire l’incapacité de personnes trop conditionnés par les systèmes hiérarchistes de penser la démocratie, directe, sans hiérarchies, dans les systèmes de prise de décisions collectives.

    Quant à votre propagande royaliste, elle retarde de 300 ans, et surtout, vous accumulez les contrevérités et les mensonges historiques : sous le féodalisme, il n’y avait pas de démocratie, ni au niveau local, ni au niveau central, mais l’arbitraire d’un pouvoir totalitaire (l’absolutisme) caractérisé par l’absence de séparation des pouvoirs.

    Votre conclusion aboutit donc logiquement à une absurdité quand vous affirmez « que la démocratie ne peut exister que s’il existe un pouvoir central » alors que là où existe un pouvoir centralisé, il ne peut par définition pas y avoir de démocratie réelle.



  • Minga Minga 29 août 2011 18:51

    Vous ne semblez pas comprendre la définition du mot démocratie : pour qu’un régime puisse recevoir le nom de démocratie, il faut que ce soit le peuple qui dispose effectivement du pouvoir législatif (et budgétaire), directement. Celà ne saurait se confondre avec l’anarchie qui est l’absence d’institutions étatiques, car le fait que le peuple ait le pouvoir législatif et budgétaire en démocratie ne l’empêche pas de se doter d’un gouvernement, pourvu que celui-ci soit uniquement chargé d’un pouvoir exécutif sur mandat impératif et révocable du corps législatif, à savoir, en démocratie, le peuple lui-même, dans son ensemble.
    Dès qu’un gouvernement empiète sur le pouvoir législatif, on n’est plus en démocratie.

    Enfin, vous dites des sornettes sur l’ancien régime : le royalisme était un régime totalitaire ultra-hiérarchiste, soumis à l’arbitraire des tyrans, sans aucune démocratie, sans justice indépendante, où les pouvoirs législatif, exécutif, et judiciaire n’étaient pas indépendants mais concentrées dans les mains d’un seul homme : le roi. Ce système féodal s’est caractérise par son inefficacité et sa barbarie. Personne n’en veut plus, sauf peut-être les descendants de ces rois fainéants et leurs valets n’ayant pas encore compris l’importance d’une séparation des pouvoirs.



  • Minga Minga 29 août 2011 02:44

    Tant que le pouvoir législatif appartient à un gouvernement et non au peuple lui-même, nous ne vivons pas en démocratie, par définition : la démocratie est directe ou n’est pas.

    Le régime que vous décrivez où un gouvernement légifère à la place du peuple s’appelle, toujours pas définition, une oligarchie.

    Mais certains sont tellement aliénés par les dogmes hiérarchistes qu’ils en arrivent à nier la possibilité même d’un système de prise de décisions collectives non hiérarchique : la démocratie. Ce sont bien entendu parmi ceux-ci que se recrutent les plus serviles serviteurs des oligarques.

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