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mithys

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Derniers commentaires



  • mithys 24 février 2009 11:36

    @ franc (son message de 21,08 h). Vous écrivez :
    " Je pense qu’il est temps que le politique définisse une Charte de la religion commune" (...) : cela me paraît impensable, car cela constituerait une intervention anticonstitutionnelle de l’Etat dans les religions, et aussi parce que les religions, toutes convaincues de détenir LA seule Vérité et LE vrai dieu, seront toujours incapables de parvenir à un accord oecuménique (sauf lorsquelles ont un intérêt commun à défendre).
    ..." religion rationnelle " (...)  : par définition, à mes yeux, la foi et la religion sont irrationnelles ( ou alors rationalisées a posteriori). ... "et universelle à laquelle tout système de croyance ou toute association religieuse devrait souscrire sous peine d’être assimilée à une secte et combattue en tant que telle". Là, ce serait un système dictatorial ! ! ! Chacun privilégie SA religion (cf SARKOZY ...).

    Il est impossible , par décrêt, d’ " éliminer les dogmes et les rites dont les conséquences pratiques sont néfastes ou nuisibles (...") ou " de rejerter comme des idolâtries toutes les religions du "Livre" ou déification d’un livre"  : on ne peut qu’agir préventivement, par une éducatiopn développant l’esprit critique.



  • mithys 24 février 2009 11:07

    @ franc (son message du 23 à 19,20h). Vous écrivez :
    " Une religion, ou plutôt un système religieux institutionnel, est une secte qui a réussi". Cela prouve, me semble-t-il, qu’il n’y a qu’une différence de degrés de nocivité entre les religions et les sectes. Les unes comme les autres spéculent sur l’affectivité et la quête de sens, en incitant à la soumission ( à un dieu ou à un gourou), et donc au mépris de la liberté de pensée et de conscience. Les sectes sont plus nocives que les religions, (et c’est pour cela que la France tente de s’en prémunir), parce qu’elles exploitent l’état de faiblesse, parce qu’elles utilisent des méthodes de manipukation mentale, d’endoctrinement et de dépersonnalisation, parce qu’elles visent à détruire la cohésion familiale et à dépouiller leurs victimes de leur patrimoine, etc ... !



  • mithys 23 février 2009 18:49

    @ Franc et @ toutes et tous.
    Je partage totalement la conclusion de Franc : " Je pense donc à une laïcité plus rationnelle, plus exigeante et plus ferme en ce qui concerne le respect des valeurs de la République et des valeurs morales universelles, une laïcité donc moins neutre, plus engagée, une laïcité de combat".
    J’irais même jusqu’à penser que la neutralité, au lieu de continuer à être passive et indifférente, pourrait être concrétisée par un système éducatif mettant à la disposition de tous une information objective et non prosélyte à la fois sur le "fait religieux" et le "fait laïque". N’en déplaise à tous les responsables religieux et aux gourous ...J’ai résumé ce point de vue en 16 questions :

    Pour une laïcité plus fermement attachée à ses principes et à ses valeurs ...

    1. Face à la laïcisation croissante de la société, du moins sous nos latitudes, et bien que la foi relève de la sphère privée, toutes les religions réagissent par des tentatives de réinvestissement des consciences, de re-confessionnalisation de l’espace public et de néo-cléricalisme politique, surtout depuis Jean-Paul II, Benoît XVI, le "chanoine-président" Sarkozy 1er et autres évangélistes ou créationnistes ...Est-il acceptable que certains prescrits religieux prévalent parfois sur la loi ?

    2. L’ Etat, qu’il soit français ou belge (quand inscrira-t-il enfin la laïcité dans sa Constitution ? ! ), a une obligation de neutralité, et est sensé "garantir" la liberté de conscience et de religion. Mais avant de prétendre garantir (théoriquement) la liberté d’exprimer sa religion, ne faudrait-il pas d’abord garantir (pratiquement) la liberté d’en avoir une ou de ne pas en avoir ?

    3. Hélas, le plus souvent, la liberté de croire ou de ne pas croire n’est-elle pas compromise, à des degrés divers, par l’imprégnation de l’éducation religieuse familiale précoce, forcément affective puisque fondée sur l’exemple et la confiance envers les parents, ainsi que par l’influence d’un milieu culturel excluant toute alternative humaniste non aliénante, et n’est-elle donc pas plus symbolique qu’effective ? L’éducation coranique en témoigne à 99,99 % ...

    4. Richard DAWKINS n’a-t-il pas expliqué que jadis, du fait de son cerveau tout à fait immature, le petit de l’homme n’aurait jamais pu survivre si l’évolution ne l’avait pas pourvu de gènes le rendant totalement soumis à ses parents (et donc plus tard à un dieu ) ?
    5. Dès 1966, le psychologue-chanoine Antoine VERGOTE, alors professeur à l’Université catholique de Louvain, n’a-t-il pas montré qu’en l’absence d’éducation religieuse, la foi n’apparaît pas spontanément, et aussi que la religiosité à l’âge adulte en dépend ? (et donc l’aptitude à imaginer un "père" protecteur, substitutif et anthropomorphique, fût-il "Présence Opérante du Tout-Autre" ...).

    6. D’autre part, des neurophysiologistes n’ont-ils pas établi (je simplifie à outrance ,,,) qu’avant les hippocampes (centres de la mémoire explicite), les amygdales (pas celles de la gorge mais du cerveau émotionnel ! ) sont déjà capables, dès l’âge de 2 ou 3 ans, de stocker des souvenirs inconscients, tels que les comportements religieux, puis les inquiétudes métaphysiques des parents, sans doute reproduits via les neurones-miroirs du cortex pariétal inférieur ?

    7. Ces chercheurs n’ont-ils pas constaté, par l’IRM fonctionnelle, que le cortex préfrontal et donc aussi bien l’esprit critique que le libre arbitre ultérieurs s’en trouvent anesthésiés, à des degrés divers, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect, du moins dès qu’il est question de religion (ce qui expliquerait la difficulté, voire l’impossibilité, pour bien des croyants, de remettre leur foi en question et leur fréquent besoin de prosélytisme) ?

    8. N’est-il pas logique et légitime dès lors que certains athées, comme Richard DAWKINS, ou agnostiques comme Henri LABORIT, au risque de paraître intolérants, perçoivent l’éducation religieuse, bien qu’a priori sincère et de bonne foi, comme une malhonnêteté intellectuelle et morale ?

    9. Loin de vouloir simplifier ou réduire la complexité du psychisme humain, et en particulier le phénomène religieux, à des facteurs psycho-neuro-physio-génético-éducatifs, n’est-il pas légitime de compléter son approche traditionnelle (philosophique, théologique, sociologique, politique, ...) par une approche neuroscientifique, bien qu’ encore très partielle, afin de mieux comprendre l’origine et la fréquente persistance de la foi et donc de permettre à chacun de choisir, en connaissance de cause, aussi librement et tardivement que possible, ses convictions philosophiques OU religieuses ?

    10. N’est-il pas grand temps dès lors de repenser le rôle de l’ Etat, mais aussi celui des parents et des enseignants croyants qui devraient se demander si, de nos jours, ils ont encore moralement le droit, fût-il constitutionnel, de transmettre la même éducation que celle qu’ils ont reçue, de plus en plus inadaptée à la modernité ?

    11. Sans se départir de sa neutralité, et au-delà du cours d’histoire, l’école ne devrait-elle pas compenser l’influence unilatérale de la famille et celle d’un milieu religieux exclusif, par une information minimale, objective et non prosélyte, non seulement sur le « fait religieux », mais AUSSI, et pour réduire les inégalités socioculturelles, sur le « fait laïque », ce qui ferait découvrir aux jeunes qu’avant toute rationalisation (a posteriori), les religions incitent toutes à la soumission, tandis que la laïcité prône au contraire l’autonomie et la responsabilité individuelle ?

    12. N’est-il pas temps que les parents croyants sachent que la laïcité philosophique, bien qu’elle refuse toute référence divine et qu’elle conteste le droit d’’imposer la croyance, n’est pas pour autant antireligieuse, et qu’elle vise seulement à faire connaître l’alternative de l’humanisme laïque, ses principes, ses valeurs, ses fondements, ses options et ses objectifs, actuellement occultés ?

    13. N’est-il pas indispensable de découvrir que, loin de se fonder sur la soumission à des "Commandements" et à des "textes sacrés", la morale laïque s’appuie sur le libre examen, l’esprit critique à tous points de vue, développe une conscience morale autonome, et incite à une spiritualité laïque dans le but de donner un sens à l’existence, autrement que par la spiritualité religieuse ?

    14, Ne faudrait-il pas dès lors, organiser tant en France qu’en Belgique, un véritable débat national et oser repenser, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, certaines notions fondamentales telles que la neutralité de l’ Etat, la liberté constitutionnelle d’enseignement, la transmission des valeurs et les limites de la tolérance vis-à-vis des prétentions des religions à imposer leurs vérités exclusives, aussi bien celles du catholicisme, du judaïsme, du christianisme évangélique, de l’islamisme et des sectes que celles inspirées par d’ éventuels relents d’athéisme idéologique et dogmatique ?

    15. Quant à l’enseignement confessionnel, survivance obsolète, inégalitaire et élitiste du Moyen Âge, ne devrait-il pas faire place (après 50 ans de "pacte scolaire" en Belgique) à " l’école pluraliste", mise au frigo depuis 34 ans et, sans crainte d’ encore introduire le loup dans la bergerie, à la fusion des réseaux officiel et privé, du primaire à l’universitaire, ne fût-ce que pour des raisons économiques ?

    16. N’est-il donc pas légitime que la laïcité, tant politique que philosophique, bien qu’elle soit rétive à tout prosélytisme, se montre à présent non pas nécessairement plus combattante mais plus fermement attachée à ses principes et à ses valeurs, plutôt que conciliante, frileuse, voire laxiste, afin de promouvoir enfin le "vivre ensemble" au sein d’une société inter-culturelle et ouverte à la citoyenneté ?
    Michel THYS à Waterloo.


     


     


     



  • mithys 23 février 2009 13:05

    à Abjeschiedenheit : vous avez tout compris ... ! 
    Ils attendent d’avoir la majorité "démocratique" qui est notre tendon d’Achille ...
    A moins qu’un groupuscule d’islamistes fanatiques ne provoque unecatastrophe pire que le 11 septembre. Mais je ne le pense pas : le terrorisme ne consiste pas à faire sans cesse des attentats, puisqu’un seul, tous les dix ans environ, suffit à créer et à maintenir un climat de terreur ...
    Par contre, à long terme, je suis inquiet : la volonté d’imposer mondialement l’islamisme, inscirte dans le coran, sera difficile si pas impossible à éradiquer, même en plusieurs générations.
    D’autant plus que les évangélistes d’en face ont , mutatis mutandis, les mêmes prétentions ...
    Mais gardons "foi" (= confiance) en l’homme ... !



  • mithys 23 février 2009 11:33

    @ Mathieu et @ toutes et tous.
    D’accord : "La France et l’Occident n’ont pas le monopole du juste et de la vérité absolue" (...) et " les musulmans représentent 1/4 de la planète". A mes yeux, ce n’est pas un aurgument : la majorité n’a pas nécessairement toujours raison. "Les peuples de part le monde ont des différences dans leur manière de concevoir ce qui bon pour eux". Mais ont-ils eu la possibilité de choisir entre plusieurs conceptions ? 
    "Pourquoi ne luttez-vous pas contre l’obligation (religieuse) de porter la barbe ? ". Je vous réponds : parce qu’il est évidemment plus simple de lutter POUR la liberté individuelle que CONTRE tous les innombrables interdits religieux qui la bafouent.

    Quitte à me répéter, je persiste à penser - mais sans chercher à convaincre - que toutes les religions et toutes les idéologies sont fondées sur la soumission à une autorité religieuse ou politique, fût-ce à des degrés divers. A ce sujet, je conteste l’opinion fréquente selon laquelle la nazisme et le stalinisme, par exemple, aient été des idéologies "athées". Au contraire, il me semble que l’absence de respect de la dignité humaine d’un Hitler ou d’un Staline et de ceux qu’ils ont endoctrinés, ainsi que la volonté de pouvoir des premiers et la soumission des seconds, sont imputables à leur commune éducation religieuse initiale  : l’histoire n’a-t-elle pas abondamment prouvé la piètre aptitude des religions à développer une conscience morale autonome et responsable, et confirmé sa volonté d’imposer l’obéissance aux "commandements" de livres "sacrés" ?

    Certes, chacun a le droit de préférer la soumission à l’autonomie, mais ce droit est encore plus respectable à mes yeux si ce choix a pu se faire en ayant connaissance des alternatives non aliénantes, parce que respectant la liberté de pensée.

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