butin : « Ce qui est pris à l’ennemi lors d’un conflit armé »
> ce trésor de guerre
guerre : « Lutte armée entre des nations, entre des partis. »
Le seul que je vois armé dans notre pays, c’est l’État. Si vous voulez mettre fin à une quelconque guerre que j’ai du mal à voir, enlevez tout son pouvoir à l’État. Sinon, vous êtes aussi conséquent que quelqu’un qui demande simplement au voleur de surveiller sa maison.
> En utilisant à son profit, encore
Et à votre avis, comment compte t-il en faire profit ? L’argent ne se reproduit pas, les capitaux matériels encore moins. Il compte le faire donc en investissant, donc en augmentant la richesse totale dans le pays, donc en enrichissant « la société » au passage.
> au détriment de ceux et celles qui en sont les artisans.
Je me répète : ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve.
> Si le capitalisme est un outil, il doit l’être au service de la communauté
Prouvez donc que dans une société libérale, du capital au service du capitalistes n’est pas au service de la communauté. « Capitaliste » et « communauté », « individu » et « société » ne sont pas opposés, bien au contraire. C’est une bien triste vue de la société que vous avez là.
> Et bien la communauté elle même. C’est le principe de la démocratie, non ?
Oui, mais une démocratie totalitaire, c’est tout à fait possible :)
Le problème, c’est que la communauté n’est rien d’autre que la somme de ses individus, qui ont tous des buts différents. Ils peuvent réussir à s’accorder sur des moyens généraux de manière à peu près consensuelle, sur des principes démocratiques. Mais dès que l’on essaye de préciser les buts « de la communauté », de plus en plus d’individus remarquent que cela est incompatible avec leurs buts, et la méthode démocratique est de moins en moins possible.
Tout le monde est d’accord pour dire que le meurtre, le vol, l’escroquerie sont injustes. Moins de monde se met d’accord pour dire que les profits sont injustes. Et quand on en arrive aux points de l’écologie, du traitement des animaux, de où redistribuer les impôts, il devient impossible de trouver un consensus. Même si on tue tous les méchants capitalistes, comment mettre d’accord les syndicalistes qui veulent favoriser à tout prix le bien-être des travailleurs, des socialistes qui veulent favoriser à tout prix le bien-être des consommateurs, des écologistes qui veulent à tout prix sauvegarder la nature, quand ces buts sont opposés ?
La seule manière de s’en sortir, c’est d’élire pendant 5 ans un quasi-dictateur qui aura tous les pouvoirs, et on change tous les 5 ans.
> la marché ne peut fonctionner sans l’état ou des institutions politiques internationales qui en garantissent le fonctionnement légal honnête (non mafieux et/u non- monopolistique et/ou non-prédateur).
Évidemment, dit comme ça, (presque) tout le monde est d’accord. Le problème, c’est : quelle est la définition de « mafieux », « prédateur » (utiliser la violence et la coercition est il un critère nécessaire ?) et « monopolistique » (on compte les oligopoles ? les monopoles d’État comme la poste ? les monopoles créés par une mauvaise régulation ?)
> Il n’ y a pas d’échange mutuellement fructueux sans le droit et la monnaie et pas de droit et de monnaie authentiques sans institutions politiques.
Déjà, pas de monnaie sans État, c’est totalement faux. La société est assez intelligente pour s’organiser elle-même de ce point de vue. Pas de droit sans État, c’est moins évident, et appeler ça une évidence est pour le moins significatif de vos préjugés ultra-socialistes :) (même si j’ai tendance à être d’accord avec vous sur cette conclusion, c’est loin d’être une évidence...)