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  • Premier article le 27/03/2008
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Derniers commentaires



  • Nathanael Faibis 22 octobre 2010 01:59

     Mais je n’élude rien du tout. Je tiens un blog qui a pour sujet principal la création monétaire par les banques. J’ai traduit un livre d’Irving Fisher écrit à ce sujet en 1935 ( www.100money.fr ). je crois comme vous que le système monétaire est diffiicilement contrôlable par la banque centrale. C’est d’ailleurs par cela que je commence mon article. Cependant, dire que la poltique de la banque centrale est monétariste est, je le répète, un non-sens. La pensée monétariste a pour objet principal la limitation de la croissance monétaire. 

     La BCE aurait pu avoir une politique monétariste dans les années 2000. En plaçant ses taux directeurs à 5 ou 6% voire 7%, elle aurait limité la croissance des réserves bancaires, les taux sur les marché auraient monté et cela aurait calmé la spéculation. Regardez l’évolution de la monnaie centrale entre 2003 et 2008. Sa croissance est extraordianire, or vous ne me contredriez pas si je vous dis que c’est la BCE qui contrôle entièrement la monnaie centrale !

    Croissance - Billets et pièces en circulation
    2003 : 22,1%
    2004 : 16,8%
    2005 : 12,3%
    2006 : 10,1%
    2007 : 8,1%
    2008 : 13,5%
    Croissance en 6 ans : 116%

    Croissance des réserves bancaires :

    2003 : 5,32%
    2004 : 7,74%
    2005 : 12,46%
    2006 : 12,17%
    2007 : 11,26%
    2008 : 4,71%

    Croissance en 6 ans : 66%

     Le constat est le même : politique tout sauf rigoureuse, tout sauf monétariste. 

      Paul Volcker a instauré une politique monétariste en arrivant à la FED au début des années 80. Ce sont des taux directeurs de l’ordre de 20% qu’il a infligé aux institutions financières américianes. 

     Mais, je crois que vous avez tellement envie de résumer l’histoire économique contemporaine à une sorte de paradigme « les gentils keynesiens contre les méchants monétaristes » qu’accepter que les dirigeants actuels aient utilisé certains des remèdes que vous préconisez vous semble insupportable.

     Oui si les taux directeurs avaient été encore plus bas, M0 ( réserves + billets) et M1 aurait cru encore plus vite, et auraient aggravé la bulle financière. S’ils avaient été plus fort, il est probable que la spéculation aurait été moins intense, que la croissance aurait été encore plus faible et que le chomage aurait été plus fort. Cependant, il est également probable que la crise aurait été moins violente.



  • Nathanael Faibis 21 octobre 2010 23:58

    @ miguel



     Je suis désolé de vous l’annoncer : vous ne comprenez absolument rien au monétarisme. Dans la pensée monétariste, le taux directeur n’est qu’un moyen pour controller la croissance de la masse monétaire.Pour les monétaristes, l’inflation est un phénomène monétaire. Tout cela se fonde essentiellement sur la théorie quantitative de la monnaie ( MV=PT).S’il n’y a pas de création de monnaie, pas d’inflation.

     Appeler « monétariste » une politique monétaire ayant accouché d’une augmentation de 130% de la masse monétaire est un non-sens. Le fait que cela ait été relayé dans la presse économique depuis dix ans n’y change absolument rien. Cela indique juste que la grande majorité des analystes et éditorialistes se sont focalisés sur le mauvais indicateur.


     En ce qui concerne taux positif / taux négatif. Les taux réels ont été bien plus faibles dans les années 2000 que dans les années 90. 

     Les taux ont été clairement négatifs durant les années 73-83. J’aimerais vous rappeler que cette période brillante de l’économie française s’est achevée avec plus de 2 millions de chomeurs supplémentaires.

     les taux d’intérêt ont été également négatifs en Espagne, au portugal ou en Grèce durant la dernière décennie, avec des résultats également extrêmement probant.

     En deuxième point, si l’indice de l’inflation utilisé prenait en compte l’inflation des actifs, on aurait eu des taux très négatifs durant la période 98-2007 en France également.

     Quoiqu’il en soit, la focalisation sur les taux directeurs pour juger une politique monétaire est une erreur. Arguer qu’une multiplication par 2,3 de la masse monétaire en dix ans est une politique rigoureuse est un non-sens. 

     Pendant dix ans, les marchés ont été arrosés d’argent tout frais. La fête a mal tourné. La BCE avait les moyens de calmer le rythme de création monétaire , en relevant fortement ses taux d’intérêt, elle ne l’a pas fait. La conséquence ça a été l’apparition d’immenses bulles spéculatives. En les abaissant encore plus comme vous le pronez, cela aurait augmenté de quelques dixièmes l’inflation des prix mais aurait encore plus aggravé l’inflation des actifs.


     De mon coté, je soutiens la réforme 100% visant à retirer tout pouvoir de création monétaire aux banques pour avoir enfin un vrai contrôle de la croissance monétaire. http://revolution-monetaire.blogspot.com/2010/09/le-systeme-100-en-quelques-lignes.html 
     

     


  • Nathanael Faibis 21 octobre 2010 20:50

    @ Miguel


     Comment pouvez-vous dire « Plus largement, l’austérité budgétaire et la rigueur monétaire de notre chère UE » ou encore la BCE, dont la politique a été à juste titre qualifiée de « monétariste » ?!

     Comment parler d’austérité ou de rigueur lorsque la monnaie croit à un rythme de 10% par an ?? Quel économiste monétariste a jamais prescrit de telles croissances de la masse monétaire ?

     Il en faut en finir avec ce mensonge relayé par la grande majorité des analystes économiques ! Non, la BCE ne maintient pas une politique austère et rigoureuse ! C’est tout le contraire !

     Les taux d’intérêt ? Ils ont été compris entre 2 et 4% durant la décennie précédant la crise soit des taux historiquement bas ! Depuis deux ans, on est à moins de 1% ! 

     De quoi parlez-vous mon dieu lorsque vous déclarez de telles contre-vérités !


  • Nathanael Faibis 21 octobre 2010 12:50

    Bonjour,

     Votre remarque est tres bonne. Tout d’abord, je n’ai absolument pas eu la pretention de decrire les effets de l inflation en general dans une economie, j’en suis bien incapable. J’ai juste essaye de decrire ce au il s est passe durant la derniere decennie et les effets negatifs aue cela a eu.

     Comme vous le dites, lors de la decennie precedant la crise, un partie du debat economique s est crystalisee autour du debat sur l inflation. D un cote, des liberaux et monetariste pensant que la rigidite des prix etait le modele le plus souhaitable, de l autre des progressistes et des keynesiens arguant qu un peu d inflation aurait un effet un peu positif.

     pour etre honnete, je n’ai pas vraiment d’opinion sur le sujet, encore moins de conviction. Naturellement, je pencherai plus vers un peu d’inflation aue pas du tout, mais cela n’est base sur rien de solide.

     Cependant, le fond du probleme est que ce debat est completement HORS SUJET par rapport a la situation actuelle. Ce n est pas ’ un peu d inflation’ que nous avons subi, mais BEAUCOUP d’inflation. La masse monetaire a cru de 10% par an tandis que la croissance reelle atteignait peniblement 2%. Je connais peu d economiste aui prone une inflation de l ordre de 8% par an.

     La plupart des analystes avaient tellement les yeux rives sur l indice de prix a la consommation au ils ont laisse passer l inflation extraordinaire qui se deroulait sous leur yeux.

     Je ne sais pas si j ai ete clair. A ce sujet, j ai ecrit un autre article : http://revolution-monetaire.blogspot.com/2009/07/comment-la-politique-irresponsable-de.html

    Nathanael faibis



  • Nathanael Faibis 13 mars 2010 18:41

    Oui j’appelle ça un raisonnement de Footix. Tu espères que de l’argent tombe du ciel au lieu d’espérer qu’un investisseur vienne avec un projet fiable pour le club économiquement et sportivement. 


     Tu attends qu’un investisseur tombe du ciel et jette de l’argent par les fenêtre à l’image d’abramovitch ou les propriétaires de Manchester City. Quel fierté tirerais tu de supporter un tel club ? Les dés ne sont-ils pas complètement pipés ? Oui la plupart des supporters de Chelsea sont des footix. C’est un club qui a perdu tout ce qui faisait sa culture . Parle à n’importe quel supporter anglais et demande lui ce qu’il pense du fan moyen de Chelsea. Il te répondra que ce sont des mecs qui sont devenus fan du jour où Chelsea a eu des résultats et des bons joueurs. Moi c’est ce que j’appellerai être un footix. Espérer que son club déménage dans un stade bien plus porteur sportivement et commercialement, ca s’appelle juste être ambitieux pour son club et comprendre que son environnement actuel ne lui est pas bénéfique.

    « et puis si la region parisienne est largement inexploitée pourquoi tu appelles pas a la creation d un second club francilien ?? »

     Je suis supporter du PSG, pas d’un hypothétique second club parisien. Le PSG a la chance d’être le seul club de la région et j’espère que ce club pourra un jour profiter de l’extraordinaire opportunité économique que cela représente. 

    « un soir de 98 c est 2 900 000 footix profiteurs »

    On ne devient pas un vrai supporter en un soir. Le Parc des Princes et l’ambiance qui y règne ne donne pas envie à grand monde de s’initier. Surtout quand tu as un public aussi prompt à arrêter de supporter son équipe...
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