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ndididju

Passioné de politique mais très désabusé sur les ’démocraties’ modernes

Tableau de bord

  • Premier article le 22/05/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
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Derniers commentaires



  • ndididju 10 janvier 2009 18:35

    @ Panzerfaust :
    Je vais essayer de répondre du mieux que je peux, sans oublier de points.
    Ma première remarque sera de pointer du doigt ce qui me fait le plus sauter au plafond : "Une grève dans le privé est plutôt inefficace voire le meilleur moyen d’avoir une place de choix dans la prochaine charrette de licenciements"
    Désolé, mais le droit de grève est garanti par la loi, c’est (le plus généralement, car il y a malheureusement des exceptions) juste une question de bien connaitre ses droits et de ne pas faire n’importe quoi, n’importe comment, et surtout pas seuls.
    Et c’est là que le bas blesse : les salariés du privé ont beaucoup de mal à se montrer solidaires "officiellement" et face à leur direction, justement par crainte de représailles (pas la peine de parler de licenciement, le simple fait de ne plus être dans ses petits papiers souvent suffit !) qui de fait, sont illégales et n’auront pas lieu pour peu que la grande majorité des employés soient solidaires et organisés. On le voit également sur les cas de harcèlement de salariés qui aboutissent rarement aux prud’hommes faute de preuves et notamment de témoignages suffisament nombreux et concordants.
    Donc, déjà, si on part perdant, c’est comme essayer de vendre un truc dont on pense qu’il ne vaut pas un clou ou de convaincre quelqu’un sur quelque chose en quoi on ne croit pas !
    De plus, une grève ne se décrète pas comme ça, comme une crampe ! Il y a beaucoup d’autres choses à faire avant d’envisager une grève, qui est généralement le signe d’un échec sur le problème qu’on a tenté d’adresser avec l’employeur.
    Déjà, il faut commencer à parler à l’employeur, lui expliquer les problèmes que connaissent ses salariés et faire en sorte qu’il écoute, qu’il vous prenne au sérieux, et ce n’est pas quelquechose d’aisé !

    Rien qu’à ce niveau, dans les PME, c’est un désert ! Ne serait-ce que pour faire part de ses difficultés !

    Et là, c’est aux salariés de s’en prendre à eux même : en refusant de dire les choses telles qu’elles sont (au moins vécues), ils habituent leurs employeurs à n’avoir aucun retour, à croire que tout va bien pour tout le monde (il n’en demande pas plus, c’est humain !) et que les quelques ceux qui râlent ne sont que des "gauchos" prêts à virer syndicalistes pour leur coller les prud’hommes ou l’inspection du travail au train et taper dans leurs bénéfices, qu’il faut les virer le plus vite possible !
    Résultat : pas moyen de parler de problèmes au travail sans passer pour un agitateur, pas de dialogue, pas de solutions (puisque pas de problèmes, selon l’employeur !)
    Tout le monde se tait, en gardant son bout de couverture et en priant de ne pas le perdre !

    "il est clair aussi que le syndicalisme est devenu une affaire de fonctionnaires ou d’employés des entreprises d’état"
    Oui, justement parce qu’il n’y a que très peu de salariés du privé qui soient syndiqués ET qui l’assument publiquement, s’engagent dans des actions syndicales qui leur permettent d’avoir des compétences et une expérience qui les amènent à exercer des responsabilités au delà d’un certain niveau dans le syndicat, car s’il montent au delà, il n’y a plus personne pour les remplacer dans leur spécialité (en fait, ils deviennent de très précieux relais avec le monde de la base) Si au contraire il y avait plus de salariés du privé qui se syndiquaient et agissaient vraiment, cela se répercuterait forcémment aux échelons supérieurs, malgré les freins que constituent les "apparatchiks" et autres "gensses d’appareil" (qui existent et qu’il ne faut pas négliger plus que les salariés ou les cadres "pourris" qui ne ratent pas une occasion d’enfoncer un collegue afin de gagner des bons points, et là les deux mondes sont égaux, il y a des pratiques à vomir dans les deux cas)
    "Personne n’envisage sérieusement de concéder aux salariés du privé les mêmes privilèges qu’aux salariés du public. La seule alternative réaliste pour amener un peu plus de justice sociale est d’en finir avec les retraites avantageuses, la sécurité de l’emploi et de dégraisser dans les administrations"
    C’est drôle, j’ai tout récemment lu un truc interessant à ce sujet : un type qui faisait remarquer qu’au moment des guerres mondiales, avec leurs millions d’hommes au front ou à travailler pour les services nécessaires à la guerre, l’Angleterre et les Etats Unis en particulier, étaient parvenus a faire travailler tout le monde de sorte à nourrir et assurer dans les grandes lignes les besoins essentiels pour l’ensemble des membres de leur société. Son argument consistait à dire qu’on aurait très bien pu à la fin de la guerre diminuer de moitié le nombre d’heures travaillées et faire travailler tout le monde tout en maintenant un niveau de vie a peu près adéquat pour tous ! MDR ! Quelque part, il n’a pas tort, ça m’a bien plu. Au lieu de cela on a donné congé à la moitié des hommes (chomage) et fait travailler le double l’autre moitié, dans les deux cas de figures, on a la même quantité de temps libre, sauf que dans la deuxième, le temps libre devient une calamité et synonyme de pauvreté et d’inutilité à la société !
    Vous semblez être partisan de la même méthode, dans le sens ou vous appelez à une réduction des "privilèges" des fonctionnaires, mais des fonctionnaires au plus bas de l’échelle, malheureusement, parce qu’on pourrait commencer aussi par le haut de l’échelle : les responsables politiques, le président n’est il pas justement le premier fonctionnaire de l’état ? (Ah, il s’est augmenté de combien déjà ?) J’aimerais bien voir les sénateurs et députés réduire leurs revenus tirés de leurs charges politiques à...Disons, 3000€ par mois (ce qui représente ce que touchent les 5% des français les plus riches du pays en termes de salaire)

    "
    Ceux qui tempêtent contre les méchants capitalistes et autres traders sont curieusement peut loquaces voire franchement outrés lorsqu’on ose aborder ce sujet."
    Parler des inégalités, pas de soucis, mais il faudrait aussi que les salariés du privé balaient devant leur propre porte un minimum, sans tempêter non plus. Quand on refuse catégoriquement d’agir soi même et de prendre en main ses propres problèmes, de s’engager à se tenir les coudes pour un objectif commun, prendre au moins le risque de se montrer solidaire de ses collègues, on ne peut pas vraiment critiquer ceux qui ont réussi en s’unissant et en faisant des sacrifices. Comment croyez-vous que la garantie d’emploi a été obtenue pour certains fonctionnaires ? (Ou les congés payés, les CDI, d’ailleurs !). Je considère cela aussi malvenu que certains salariés qui refusent de tenter de créer leur propre boite (parce qu’ils savent que cela représente au départ un travail gigantesque sans aucune mesure avec 35h par semaine) mais ensuite n’ont de cesse de critiquer que les entrepreneurs qui ont réussi puissent gagner autant leur vie et se contenter de "diriger" l’entreprise (arf !)

    Il ne faut pas non plus croire que l’administration publique est toujours tendre avec les fonctionnaires (demandez aux gendarmes, pompiers, policiers, infirmières ce qu’ils ont comme droits de grève, de vacances, d’assurances et quels salaires nets ils ont, au bout de combien d’années d’ancienneté ! Pas dit que vous soyez vous même tenté) C’est facile de pointer du doigt sur les je-m’en-foutistes incompétents et de dire que c’est le propre de l’ensemble de la boite, mais c’est souvent innaproprié et injuste envers la majorité.



  • ndididju 10 janvier 2009 16:15

    Ce que j’aime avec ce genre de commentaires, c’est qu’ils sont le plus souvent faits par ceux qui hormis critiquer, refusent de faire quoi que ce soit, encore moins de s’engager pour le bien commun, mais sont les premiers à appeler et même exiger l’aide des syndicats en cas de coup dur.
    Avec à peine 5% de syndicalisation dans le privé et 25% de participation aux élections prud’hommales, en France, je pense qu’il est difficile de parler de traitrise lorsque les syndicats "représentatifs" ou "majoritaires" signent un accord, aussi bon ou mauvais soit-il.
    Tout simplement parce qu’ils représentent ceux qui les ont élus ou mis en place, et ceux qui se sont abstenu(e)s de participer ou de proposer d’autres alternatives en sont pour leurs frais. Vous ralez contre Chérèque ? Engagez-vous à la CGT ! (ou vice versa ! Ou chez les autres syndicats, ou mieux encore, fondez votre propre syndicat dans votre entreprise, puisque la loi sur la représentativité vous donne les moyens de représenter assez aisément vos collègues.)

    Je trouve d’ailleurs assez cocasse le fait que la majorité des salariés crachent sur les syndicats mais dès qu’ils ont un problème sérieux filent les voir en se battant la coulpe de ne pas s’être syndiqués auparavant pour aussitôt leur précieux problème résolu, redisparaître dans la nature.

    De fait, l’un des gros problèmes contemporains du syndicalisme est qu’on est passé d’un syndicalisme d’engagement, de militants, à un syndicalisme de consommation : les salariés souhaitent être défendus au mieux de leurs intérêts, mais sans engagement aucun de leur part.

    Le problème que cela pose est que du coup, plus on monte dans la hiérarchie syndicale(tous syndicats confondus), moins on trouve de gens en prise avec la réalité, le vécu, les besoins ou les demandes de la "base" . C’est une question de logique : comment voulez-vous espérer ou même prétendre être représenté par quelqu’un que vous n’avez jamais vu ou à qui vous refusez de parler ?! C’est là l’un des points communs avec les problèmes que l’on rencontre avec les politiciens.
    En outre, cela pose un deuxième problème, toute négociation repose sur la reconnaissance mutuelle des parties, or les syndicats patronaux ainsi que le gouvernement savent pertinemment que les syndicats sont en position de faiblesse et en profitent. Les options qui restent alors sont soit de dire non à tout (ce que fait généralement la CGT) ou bien essayer de "ménager" la casse (ce que souvent la CFDT clame faire), mais le resultat reste à peu près le même dans les deux cas puisque la partie adverse a les moyens de passer en force ! Et le fait ! Particulièrement bien d’ailleurs, selon une stratégie du débordement : ils tapent à peu près partout en même temps sur des dossiers assez complexes avec des délais précis avec la certitude que les "instances" syndicales seront débordées et ne pourront pas tout adresser !
    Même en faisant de l’angelisme et en prétendant que les syndicalistes sont parfaits (arf !), ce ne serait pas possible. On envoie dix dossiers, sept tombent à l’eau, mais surtout trois passent sans encombre, l’est pas belle la vie ?!! Et après les salariés de dire que les syndicats n’en rament pas une, sans même avoir lu vraiment le dossier ou la proposition de loi !

    Pour ce qui est des "fonctionnaires", il faudrait arrêter un peu les clichés excessifs, je connais tout autant de fainéants et d’incompétents médiocres patents dans le privé, la différence étant essentiellement que les salariés du privé doivent faire plus d’efforts pour tromper les autres, les duper. :_> Je connais également tout autant de gens consciencieux, travailleurs, efficaces et dévoués dans le privé que dans le public, c’est à la fois une question de caractère et d’éducation, je crois.

    Maintenant, si quelqu’un pouvait proposer une solution alternative aux syndicats pour défendre l’intérêt général, allez-y, ça m’interesse (au même titre qu’une alternative au système capitaliste qui tienne la route et ne soit pas totalement utopique)
    En attendant, il faut bien faire avec, et tant qu’à faire, essayer de faire au mieux avec ce que l’on a en agissant quand c’est nécessaire plutôt que de ronchonner dans son coin en crachant dans la cheminée.

    Enfin, juste un petit mot pour la conseillère prud’hommale : merci de votre engagement (peu importe le syndicat) et bon courage pour votre mandature... Ce serait peut être bien de dire combien de temps vous consacrez à vos dossiers en plus de votre travail de salariée, histoire que les goujat(e)s se rendent un peu compte que le syndicalisme actif n’est pas forcemment une sinécure !



  • ndididju 28 septembre 2008 12:36

    Une question peut être stupide, mais en réaction à une info lue sur npr.org sur ce qu’il s’est passé la semaine dernière : il semblerait que l’un des fonds de placement monétaire les plus anciens, le reserve fund (institution financière autonome qui met de l’argent à disposition à court terme pour les banques, par ex. et qui fonctionne un peu comme un sicav, c’est à dire comme une source de placement garantie-Donc avec laquelle il est impossible de perdre son argent) ait effectivement perdu de l’argent et créé une panique monstre chez les investisseurs qui ont cherché à sortir massivement de ce marché, privant l’économie américaine pendant plusieurs heures de toute liquidités sur le marché (puisqu’ils refusaient de prêter de l’argent à qui que ce soit, même les institutions les plus sûres, les empêchant ainsi de payer leurs factures), gelant ainsi toutes les transactions financières du pays et mettant en danger l’ensemble de l’économie qui sans liquidités disponible ne peut que s’effondrer. (Si j’ai bien compris l’article : www.npr.org/templates/story/story.php , corrigez moi en cas d’erreur)
    Qu’est ce qui nous dit que l’économie française est à l’abri de ce type de phénomène ? La caisse des dépots française peut-elle se retrouver dans une situation similaire ? Car il me semble évident que le dépot garanti n’est pas "entassé" et laissé à dormir sur place...



  • ndididju 20 juillet 2008 18:38

    @esperantulo : Je ne comprends pas ! En quoi est ce que je ne serais pas d’accord avec Chomsky ?



  • ndididju 20 juillet 2008 17:42

    ""Mobile" ne signifie pas que l’on peut le mettre n’importe où, mais qu’il peut être sur n’importe quelle voyelle d’un mot, sans que des règles le déterminent de façon claire."
    Merci, va pour "mobile" alors (je n’aime toujours pas, mais bon..) Sinon, pour les règles, je vous invite à lire le livre de Guierre, vraiment....

    « il serait impossible à un locuteur de langue maternelle de placer correctement l’accent tonique sur un mot nouveau et inconnu » « C’est ce que les natifs eux-mêmes confirment. »
    Ah ? Je suis un de ces « natifs » (et à moitié français, chacun ses tares ! mdr ! ) et je ne suis pas d’accord, il y a bien certains mots qui peuvent poser problème, mais sur l’ensemble, il n’y a pas de soucis, on tombe juste. Et à l’école, quand on nous faisait lire des textes, nos profs n’avaient généralement pas besoin de corriger notre prononciation, même pour les textes plus costauds truffés de mots inconnus (genre Shakespeare, Chaucer) s’il fallait à chaque mot nouveau enseigner sa prononciation et son accentuation aux gamins au collège puis au lycée, puis encore et toujours en fac, je crois que ça se saurait. (En fait, c’est dommage que ce ne soit pas le cas, car je crois vraiment qu’on se serait bien amusé au lycée à faire semblant de ne pas savoir prononcer le mot juste pour mettre le prof en mode "art-i-cul-a-ti-on" et faire braire tout le monde dans la classe....)

    « Mais encore une fois, ça n’a rien à voir avec la phonétique. » (parlant du masculin/féminin)
    Allez, pour le fun : 1 se prononce
    /ɛ̃/ (un) ou /yn/ (une) suivant que l’on parle d’un masculin ou d’un féminin. De plus, la dernière consonne du mot masculin ne se prononce généralement pas, mais le même mot, au féminin, se voit octroyer un –e qui, s’il est muet, force la prononciation de la consonne finale qui jusque là, était muette également… Un brun, une brune, gentil / gentille, dernier / dernière, président/ présidente, un pin…, euh, non, là je m’égare, pardon…
    Donc, cette histoire de masculin / féminin a tout de même un impact non négligeable sur la phonétique, puisque même certaines lettres changent de prononciation, et c’est justement l’un des cauchemards à l’oral pour les non francophones.

    « Oui, mais un étranger ayant appris les règles le lira. » Bien, et il ne fera plus de fautes ? Et ce que vous dites est limité au français ?

    « Et je dirai que le choix de la langue à apprendre doit être libre, car si on a une forte motivation, on arrive à digérer ces aberrations, mais si la langue est imposée, ces mêmes aberrations agacent et font souffrir. »

    Là, ce n’est plus le même débat, et c’est quelque chose qu’on ne peut pas reprocher à une langue, mais à ceux qui « décident » d’imposer une langue, parlez en aux bretons, ils sont très bien placés pour parler de la façon dont on leur a imposé le français. Mais je suis tout à fait d’accord avec vous, on ne surmontera les difficultés d’une langue que si l’on en a vraiment la volonté et que l’on fait le nécessaire pour.

    « Parce que vous arrivez à prononcer un mot sans accent tonique ?.. Bravo ! »

    Je vous remercie ! C’est vrai que jouer de la musique, ainsi que le fait d’avoir des élèves qui au départ, lisent bien souvent d’une voix totalement monocorde, doit me donner un avantage certain sur vous….[Ironie = off]
    Ceci étant, l’absence d’accent tonique est encore fréquente dans certaines voix électroniques, ce qui leur confère ce son « bizarre » mais encore compréhensible en français.

    « Quel rapport entre les syllabes et l’accent tonique ?.. »

    Sans parler du fait que l’accent tonique se place sur une syllabe (ou d’autre pourrait on le placer ?), un petit extrait du livre de Guierre : « Les accents /1/ , /2/ et /0/ ne peuvent pas se succéder dans n’importe quel ordre ; Il existe des principes rythmiques qui font alterner les syllabes accentuées et les syllabes inaccentuées. » Or l’un des effets de l’accent tonique en anglais est de modifier la prononciation de la voyelle…
    [mode taquin=on]
    Voila, voila, en espérant que cela vous éclaire un peu... smiley

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