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Neos

40 ans, juriste.
Favorable à la mise en place de listes transnationales d'eurodéputés en 2014.
Je soutiens l'initiative du Groupe Spinelli (Parlement européen).

"Si l'État national était la seule forme d'organisation politique pour les Européens, si nous ne savions pas regarder au-delà de lui comme les Grecs ne surent regarder au-delà de la polis, nous n'aurions qu'à constater que nous sommes arrivés à la fin de la civilisation européenne, nous résigner et attendre que notre destin s'accomplisse."
 Altiero SPINELLI, Turin, 6 décembre 1957

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  • Premier article le 20/10/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2006
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Derniers commentaires



  • Neos 27 juillet 2011 14:33

    @ Lucie,
    merci pour ce papier au format « carte postale », une lunette de soleil braquée sur l’île de Malte et un débat qui n’a visiblement pas laissé indifférent nos voisins maltais.



  • Neos 22 juillet 2011 12:45

    @ Aureus

    1) La France et l’Allemagne ont-elle besoin de l’UE pour décider d’options stratégiques communes ?

    OUI. Je vous donne un exemple. Il concerne la politique industrielle du textile. En 1995, l’UE a pesé de tout son poids pour négocier avec la Chine un report de l’ouverture du marché européen aux produits du textile chinois jusqu’en 2005.
    Cet accord, qui n’a pu être signé que parce que l’UE avait la puissance économique de retenir la vague chinoise, le temps pour son industrie de préparer l’inévitable (qui a eu lieu en 2005), montre à quel point la France, mais aussi l’Allemagne, ne sont pas - seuls - suffisamment forts pour défendre certains intérêts nationaux dans des contextes où l’influence et la puissance de nouveaux acteurs mondiaux dépassent les capacités nationales de nos pays.

    L’UE est un parapluie qui préserve beaucoup de nos intérêts politiques et économiques des attaques de toute nature venant de l’extérieur.

    2) L’euro nous a t-il offert la stabilité et la prospérité comme l’immense vague de propagande nous l’avait promis au moment de son adoption ?

    OUI. Sans la monnaie unique, nos économies nationales seraient écrasées par la pression financière et économiques des acteurs extérieurs. Prenez pas exemple le cas de cette Grèce en grande difficulté. Si la Grèce avait décidé de ne pas être membre de la zone Euro, elle n’aurait pas pu compter sur l’aide des autres membres de la zone. La Grèce serait aujourd’hui en défaut total de payement et les grecs seraient dans l’obligation de se ruer vers leur banque pour retirer ce qu’ils peuvent de leurs économies. J’ajoute que sortir de l’Euro est un risque majeur pour chaque Etat membre de la zone Euro, en ce qu’il excluerait les entreprises et sociétés du pays qui se retire de la protection de l’Union monétaire... ce qui aurait un premier et terrible effet de faire chuter de façon dramatique la valeur boursière des actions de ces sociétés sur les places financières. Autant dire que les entreprises concernées feraient face à de telles difficultés économiques qu’elle seraient dans l’obligation de revoir leurs plans de gestion et de faire (je n’en doute pas une seconde) des coupes drastiques dans les budgets de personnel (plans de redressement et autre de licenciements massifs). Vous voyez bien que le retrait de la zone Euro aurait des incidences sociales majeures que chaque Etat aujourd’hui cherche bien naturellement à éviter coûte que coûte.



  • Neos 22 juillet 2011 12:29

    @ Elchetorix

    Je vous souhaite bon courage. La France seule, misant sur sa seule détermination nationale pour faire face à la concurrence de ses voisins, mais surtout des géants qui naviguent sur une croissance à deux chiffres (je pense aux BRIC, par exemple), deviendrait bien vite un pays bien peu crédible face à ses interlocuteurs lorsqu’il s’agit, par exemple, de négocier des contrats avec de puissants interlocuteurs..., Elle verrait de facto son influence politique décliner faute de moyens macroéconomiques pour appuyer cette politique (à ce titre, brandir le drapeau européen auprès du drapeau national est bien plus efficace pour convaincre des chinois d’acheter des produits ou programmes européens auxquels participent les français), sans capacité de réponse si ses intérêts nationaux sont menacés, sans moyen pour conduire des politiques de soutien à la culture francophone dans le monde.

    Je pense qu’il faut garder raison et reconnaitre que les petits pays (la France est un petit pays si on le compare à ces géants ’émergeants’) ne peuvent plus jouer dans la cour des grands, s’ils ne s’allient pas ensemble pour défendre des intérêts qui leur sont communs. L’union fait la force et réussir le projet collectif européen constitue un enjeu majeur pour permettre aux européens (dont la France) de maintenir ce haut niveau de vie dont nous bénéficions en Europe, et de garantir en même temps aux générations futures l’héritage d’un ensemble économique pérenne et stable sur le continent européen.

    Ceci étant dit, il y a moult manières de mener les politiques européennes et d’appréhender le projet européen. Et là, il y a beaucoup à dire. Et à faire.



  • Neos 20 juillet 2011 16:48

    La paix en Europe a tout à fait à voir avec l’UE et ce serait une excellente chose qu’on ne l’oublie pas. C’est grâce à la mise en commun des capacités d’armement (industries lourdes du charbon et de l’acier) que la France et l’Allemagne ont bâti en 1951 les prémices d’une coopération qui a beaucoup apporté en terme de stabilité géopolitique. En 1957, l’on mettait en commun les capacités de production de l’uranium (traité EURATOM)... puis 30 ans plus tard un marché commun en 1986 (acte unique entré en vigueur en 1992).... une monnaie unique depuis 2002, et depuis 2009 la construction d’une diplomatie commune.

    Ces exemples, je pourrais en trouver encore. L’industrie de l’acier il y a 60 ans, l’industrie aéronavale (qui est tout a fait européenne, emploie des salariés européens mais aussi non-européens), au même titre que le projet ITER auquel participent également en effet le Japon, l’Inde ou la Chine... L’UE et son tissus industriel et commercial représente la première économie en volume du monde. Cette force économique permet aux entreprises d’attirer des investisseurs non-européens et d’en faire bénéficier l’ensemble de l’espace industriel européen. Cette force permet à des entrepreneurs, ainsi qu’à nos dirigeants, de négocier moults avantages sur la scène politique et commerciale mondiale, et d’en faire bénéficier tous les salariés européens.

    Concernant les projets éducatifs, je vous invite à suggérer à vos enfants de participer au programme ERASMUS, certainement l’une des plus belles réussites européennes, sans parler des programmes LEONARDO, TEMPUS, Life long learning... etc. Je vous invite à vous renseigner, c’est très interessant.

    L’UE a beaucoup de défauts. Selon moi, elle sert beaucoup trop les intérêts des Etats nationaux et je suis d’accord avec vous, certainement pas assez les intérêts des petits citoyens que nous sommes. C’est la raison pour laquelle il faut que ceci change et que les citoyens, petit à petit, s’expriment et exposent la vision de l’Union européenne qui leur conviendra.

    Enfin, il nous appartient, en tant que citoyen, d’exiger que nos élus locaux, régionaux, nationaux et européens défendent nos intérêts et nous informent de ce qu’ils discutent, votent, débattent au Conseil et au Parlement européen. Peu le font. Peu le leur demandent. Or, à nous d’exiger que l’on porte la voix citoyenne au sein des institutions européennes, puisque c’est ici que sont prises les décisions qui régissent notre vie quotidienne aujourd’hui.



  • Neos 20 juillet 2011 14:35

    Sans heurter nos plus jeunes lecteurs, je rappelerais quand même - mais beaucoup n’y pensent plus tellement cela semble évident - que grâce à la volonté politique Etats de l’Union européenne depuis 1945, les plus grands pays d’Europe occidentale ne se font non seulement plus la guerre, mais ils travaillent ensemble sur des projets industriels, éducatifs, culturels...etc communs.

    Je pense que nous avons tort de sous-estimer l’impact profond qu’a cette coopération ininterrompue depuis plus de 65 ans. C’est grâce à celle-ci que nous pouvons dire et répéter à l’évidence que « l’état de paix est aujourd’hui tout à fait normal dans l’UE. » Cela n’a pas toujours été le cas en Europe (je pense à l’ex yougoslavie).

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