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Neos

40 ans, juriste.
Favorable à la mise en place de listes transnationales d'eurodéputés en 2014.
Je soutiens l'initiative du Groupe Spinelli (Parlement européen).

"Si l'État national était la seule forme d'organisation politique pour les Européens, si nous ne savions pas regarder au-delà de lui comme les Grecs ne surent regarder au-delà de la polis, nous n'aurions qu'à constater que nous sommes arrivés à la fin de la civilisation européenne, nous résigner et attendre que notre destin s'accomplisse."
 Altiero SPINELLI, Turin, 6 décembre 1957

Tableau de bord

  • Premier article le 20/10/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2006
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Derniers commentaires



  • Neos 20 juillet 2011 10:29

    à Jihuss
    "Les apprentis sorciers connaissaient parfaitement la difficulté d’en convaincre ces peuples, ils ont voulu les « enchaîner » par des subterfuges économiques toujours plus faciles à faire gober
    en phase d’expansion."

    Bonjour, vous mettez le doigt sur l’une des explications majeures de l’impopularité de la méthode employée depuis 1995 pour faire avancer le projet européen.

    L’Union européenne d’aujourd’hui (particulièrement avec le récent Traité de Lisbonne) est le projet des Etats et des gouvernements. Elle n’est nullement le projet des peuples, encore moins des citoyens, qui ne se reconnaissent pas dans sa structure et son fonctionnement actuels.

    Les Chefs d’Etat européens pensent que le projet européen doit servir les intérêts des nations, au détriment de celle des citoyens. C’est ainsi la raison pour laquelle ils ont placé quelques personnalités (un casting très critiqué qui finalement leur convient très bien) aux postes clés de Président du Conseil européen, de Président de la Commission européenne et Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité... trois personnes qui brillent par leur dévotion aux Chefs d’Etat et qui se garderont bien, en cas de crise, de lever le petit doigt face à leurs pairs.

    C’est aussi le cas lorsqu’ils décident - autre exemple - de soutenir le développement de certains aspects du marché unique, misant sur un regain de compétitivité gagnant pour leurs économies nationales, au détriment d’une cohérence des politiques industrielles, sans parler des politiques de l’emploi ou de la protection sociale, toutes sacrifiées sur l’autel de cette compétitivité.

    L’Union européenne n’est pas celle des citoyens. C’est à mon sens une profonde erreur historique. Je reviendrai la dessus dans un papier prochainement.

    Or, les Etats ne peuvent plus construire le projet européen seuls. Pour avancer, ils ont besoin du soutien des citoyens, des peuples et que l’ensemble du système devienne légitime et cohérent. Pour tous. On ne peut pas/plus vouloir penser un espace de vie commune...sans mettre en oeuvre des structures et des mécanismes qui permettent à tous les européens d’y trouver leur place et leur compte, de se sentir impliqués, d’y voir un avenir pour les jeunes, un projet qui au final fasse simplement l’unanimité.

    Il y a des voies pour y arriver. Ceci nécessite un recadrage qu’il faudra bientôt débattre et des changements et corrections qu’il faudra présenter et appliquer.



  • Neos 19 février 2008 16:25

    Lorsque je dis : arretons de nous plaindre, j’entends proposer que nous reprenions le débat qui avait commencé au printemps 2005 et que les citoyens s’impliquent toujours un peu plus dans le debat européen.

    Ayons des idées constructives, portons le débat européen à bras le corps et proposons à nos élus de discuter sur ce chantier qui est loin d’etre achevé. Pourquoi ceux ci devraient ils continuer à construire l’UE sans consulter les électeurs ? C’est à nous de réclamer le droit de nous exprimer, et pas seulement pour critiquer ou nous plaindre, mais pour proposer des idées constructives pour l’UE.

    Deux chantiers importants doivent etre lancés : l’Europe sociale et fiscale, ainsi que l’Europe politique (a achever.)

    Parlons en. Réfléchissons y. Soyons exigeants sur le debats vis a vis de nos elus et poussons les à l’etre aussi à leur niveau. Exigeons que les medias rapportent sur leurs activités. Voila des actions concretes qui nous permettront d’etre utiles en tant que citoyens à l’evolution du débat européen.



  • Neos 19 février 2008 16:15

    Peut etre, Forest.

    Mais le peuple qui grince des dents et dont vous (et moi) font partie a le droit d’exiger de ses représentants élus (je pense à nos députés, voire futurs députés européens) qu’ils luttent pour faire entendre notre voix.

    Pour cela, il faut reprendre le débat qui avait commencé lors du referendum en 2005 et sortir de l’abstention qui caractérise les élections européennes du passé.



  • Neos 19 février 2008 16:13

     

    1963 : sans consulter leurs électeurs, les députés européens (dont les francais) déclarent que "la Turquie a vocation, un jour, à adhérer aux Communautés européennes (..)"

    10 et 11 décembre 1999 : sans consulter les électeurs, le Président francais et son Premier ministre donnent leur feu vert au principe de candidature de la Turquie : "La Turquie est un pays candidat, qui a vocation à rejoindre l’Union sur la base des mêmes critères que ceux qui s’appliquent aux autres pays candidats (voir le point 12 ici même : http://www.consilium.europa.eu/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/ec/00300-r1.f9.htm)."

    3 octobre 2005 : sans consulter les électeurs, le Président francais participe et signe, sous la présidence britannique du Conseil de l’UE de Tony Blair, l’acte de candidature de la Turquie à l’UE.

    Alors, sur la base de ces quelques éléments d’information, à qui incombe la responsabilité de ne pas informer les citoyens francais ? Cela fait plusieurs dizaines d’années que les Chefs d’Etat européens décident, dans leurs chancelleries, de l’avenir des peuples en Europe.

    A quand une reprise en main de leur destinée par les peuples européens ?

    Il est temps de donner + de poids à nos représentants au Parlement européen et d’exiger que celui-ci devienne ce qu’il doit être : un parlement d’expression de la volonté des peuples d’Europe.



  • Neos 18 février 2008 17:10

    Vous n’êtes pas sans savoir que la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Slovénie, + la Bulgarie et la Roumanie sont membres de l’OTAN.

    Le Kosovo ne serait pas + ’base avancee’ sur l’espace européen vis à vis de la Russie que ne le sont déjà la Pologne ou la Slovaquie.

    En affirmant son indépendance, c’est avant tout son entrée sur la scène internationale (et donc sa reconnaissance en tant qu’Etat souverain) que le peuple kosovar marque par cette proclamation du week end dernier.
     

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