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Olivier FRIGOUT

Olivier FRIGOUT

Biochimiste et journaliste scientifique, je suis spécialisé sur les questions environnementales. J’ai créé fin 2005 un magazine en ligne traitant de sciences et d’écologie, Sciences&Nature, et suis chroniqueur sur Fréquence Terre, la web-radio nature.

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  • Premier article le 11/02/2006
  • Modérateur depuis le 14/02/2006
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Derniers commentaires



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 14 mars 2006 16:31

    Navré de constater qu’un sujet si grâve puisse être traité avec autant de... légèreté.

    Les vagues de disparition d’espèces qui se sont succédées (au moins trois provoquant l’extinction de 90 à 99% des espèces) sont des accidents géologiques ou cosmiques. Le cataclysme en cours est un accident « stupide », que seule la « bétise » et l’avidité, caractérisitiques propre à l’Homme, peut expliquer.

    Quant aux survivants de l’extinction des espèces programmée par l’Homme, ce ne sera certainement pas ceux qui ont oublié ce qu’est la terre, la sueur et la nature, et qui vont faire leurs courses aux supermarchés dans leurs 4x4 climatisés. Excusez cet écart de langage mais lorsque des notions aussi simples et fondamentales sont ainsi railler, certaines colères sont difficiles à contenir.

    Ceci étant dit, il y a derrière ces réindroductions des travaux de recherche qui sont menés et qui pourront apporter des éléments concrets sur les difficultés qu’elles posent. La partie émergée de l’iceberg ressemble à une marotte d’écolos, les enjeux sont bien plus fondamentaux.



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 14 mars 2006 16:17

    Hélas, réintroduire toutes les espèces que l’Homme a condamnées à disparaître est impossible, et cela est infiniment grave car le processus s’accélère.

    Au rythme actuel, 50 à 100 mille espèces disparaîssent chaque annnée, la moitié de la biodiversité aura disparu dans 20 ans.

    Chaque animal, chaque végétal assure une fonction dans les équilibres naturels, que sa disparition met en péril. Il ne s’agit pas de se demander si l’ours ou le loup devaient disparaître de ces territoires mais plutôt de s’interroger sur l’impact de leur disparition sur l’ensemble des espèces. Un grand prédateur joue un rôle fondamental sur une chaîne alimentaire. Le réintroduire après que l’Homme l’ait exterminé est un pas en avant vers un retour à l’équilibre. A condition que l’Homme accepte de partager les terres et le gibier et laisse quelques espaces naturels où la biodiversité puisse poursuivre l’évolution naturelle.

    A la question « l’apparition de l’Homme sur Terre et les ravages qu’il a engendré sont dans l’ordre naturel ? », on peut certes répondre par l’affirmative. Mais qu’il disparaîsse avant d’avoir pris conscience qu’il ne pouvait survivre sans son milieu d’origine, ne l’est pas forcement.



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 14 mars 2006 15:53

    Demander ce qu’apportent l’ours et le loup n’est pas une question écologique mais sociétale.

    L’ours et le loup ont leur place dans les écosystèmes pyrénéens et alpins. Leur absence ou quasi-absence pose des problèmes écologiques que sont le déséquilibre des écosystèmes puisque les prédateurs en sont absents. La régulation est alors assurée par l’Homme qui apprès avoir éliminé la concurence (prédation) devient « chasseur-gestionnaire ».

    C’est plutôt le rôle de l’Homme dans l’apparition des équilibres naturelles qui est la question écologique à poser.



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 10 mars 2006 08:34

    Oui, c’est toujours du « Frigout », comme vous dites, ce qui est mon nom d’ailleurs, puisque je n’use pas de pseudo.

    Et c’est ce que l’on appelle la « Liberté », celle de pensée et d’expression en l’occurrence.

    Quant à la question de la caricature, hélas !, mille fois hélas !, elle n’a jamais autant été d’actualité. Et si vous trouvez mon propos caricatural, observez la carrière politique des leaders du mouvement contestataire de 1986 et vous saisirez combien c’est leur intérêt qu’ils ont défendu à l’époque, et non celui des étudiants.

    Le droit de grève n’est pas plus fort que le droit de travailler, ce qui justifie que la loi interdise les piquets de grève et par conséquent condamne (symboliquement) ceux qui bloquent les universités.

    Le monde changera par l’information et la mobilisation, mais s’il ne veut pas s’informer (préfère lire l’équipe) ou se mobiliser (défend seulement ses intérêts catégoriels) le monde aura choisi son destin, et pour une fois, à la majorité absolue.

    Informer, convaincre par le verbe, rassembler, seront toujours plus noble et respectueux des autres que contraindre, séquestrer, saccager. La violence est la force des faibles, et n’engendre que haine, incompréhension et terreur.

    Signé : Frigout



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 7 mars 2006 08:22

    Bonjour,

    J’ai beau passer au crible le site de kokopelli, je ne trouve, à la date du 9 décembre 2005, qu’une assignation au tribunal et non un jugement... et les attendus et conclusions de la partie adverse de l’association. En d’autres termes, il s’agit des « réclamations » de Baumaux auprès du tribunal et en aucun cas des conclusions de la justice.

    En ce qui concerne les risques liés à l’usage sans contrôle de semences sur un terroir qui ne lui est pas associé, il ne faut pas le négliger... comme le font la plupart des semenciers, notamment en proposant des organismes génétiquement modifiés dont la plupart (ce qui jette l’opprobre sur cette technologie) sont susceptibles de propager dans le vivant les gènes que l’on a introduit.

    Kokopelli est victime de son succès, je le répète, et en partie parce que sa diffusion devient très importante et que dans ces conditions, sa structure associative devrait être renforcée. Ce qui reste inacceptable, c’est le fait que si rien n’est fait pour remettre en cause les méthodes actuelles, à terme, de nombreuses variétés dont les qualités sont essentielles disparaîtront. Rien ne garantit que les collections « dans du papier de soie » seront entretenues ad vitam aeternam si elles n’ont d’autre intérêt que de faire plaisir à un collectionneur ou un labo public.

    Mais il est vrai que la « mondialisation », décriée par les altermondialistes, c’est aussi la mondialisation des variétés anciennes, avec le risque que représente l’introduction d’une semence sur un nouveau terroir. Il paraît donc indispensable, tout en légiférant sur la privatisation du vivant, d’encadrer les pratiques associatives qui importent des variétés étrangères.

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