• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Olivier Lapoix


Passionné des sciences sociales et de l’Humain dans ses richesses et diversités, Albert Jacquard, Théodore Monod, Edgar Morin, René Passet, Jean Robin et bien d’autres sont mes sources de réflexions et d’actions sur la diversité et la richesse de Gaïa. 



Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 3 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Olivier Lapoix 5 juillet 2010 11:22

    Bonjour

    Je partage en grande partie votre analyse.

    Yves Clot dans son nouvel ouvrage, Le travail à cœur (éditions la découverte), qualifie de « despotisme compassionnel » ces fausses solutions gérées dans l’urgence (« A force de reporter l’essentiel au nom de l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel  » : Hadj Garm’Orin)… son analyse nous amène à :

    • Remettre la qualité du travail au cœur des débats parfois conflictuels dans l‘entreprise (le livre notre usine et un roman de Sylvain Rossignol, éditions de la découverte, illustre bien le travail « vivant » vécu au fil des années par les salariés et leurs propositions, avec l’aide d’une organisation syndicale, pour donner du sens) ;
    • Mettre en avant les Ressources Psychologiques et Sociales des salariés et non les Risques Psychosociaux (pour une analyse assez fine de certains de ces « trésors » lire, entre autre, de Nobert Alter donner et recevoir la coopération dans l’entreprise, éditions de la découverte, mai 2009).

    Enfin, ne faut-il pas sortir du « Management dans la PERPLEXITE » pour passer à un « management dans la COMPLEXTE et l’INCERTITUDE » qui demandera un long mais passionnant apprentissage dans nos organisations :

    « Les deux grands défis, celui de la complexité et celui de l’incertitude, nous disent que nous sommes dans une aventure commune à toute l’humanité, et que cette aventure est inconnue  » Edgar Morin, Ma gauche, François Bourin Editeur, juin 2010, P.38.



  • Olivier Lapoix 5 juin 2010 10:01

    Encore faudrait-il que ces fonctions ne soient pas passées sous les fourches caudines des « sacro-saintes » réductions de coûts...

    Exemple, dans une grande entreprise dans laquelle l’un des premiers chantiers de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences a été pour la fonction RH avec une réduction conséquente des effectifs…

    Les DRH, RRH, RH sont-ils des espèces en voie de disparition ?

    Dans certaines entreprises les salariés se retrouvent de plus en plus seuls « face » à une hiérarchie « déboussolée » … le/ la RH ayant quasiment disparu(e).

    Un exemple précis avec France Télécom le cabinet de conseil « Technologia » préconise la création d’un réseau de médiateurs (*) pour « pallier la disqualification des RH »… bientôt un « plan banlieue » dans nos entreprises en plus des médiateurs/ rices ?

    Cela peu faire un peu passéiste (l’âge d’or du/ de la gentil(le) RH de terrain, le/ la confident(e) bienveillant(e)…)  mais une chose est certaine, il faut sauver la fonction RH en la transformant.

    (*) www.pourseformer.fr/pros/rh-ressources-humaines/formation-continue/h/d16af8d02e/a/france-telecom-les-rh-dans-le-collimateur.html



  • Olivier Lapoix 28 mai 2010 19:45

    J’aimerais réagir sur de nombreux points de cet article, mon expérience du dialogue social dans une grande entreprise et dans d’autres « espaces » (territoires, branches) me le permettant mais, je préfère juste reprendre le terme de « capital Humain »  dont certains usent et abusent. Il y a aussi la quête des « talents », « l’employabilité » … qui illustrent la « novlangue » dont parlait Georges Orwell.

    Le origines de cette notion sont rappelées dans la brillant ouvrage d’Alain Supiot : L’Esprit De Philadelphie, la Justice Sociale Face Au Marche Total, Seuil ,2010.

    Avec son sens aigu de la précision, il écrit en page 142 :

    « Au sens précis du terme, le capital humain désigne l’actif circulant inscrit au bilan d’un propriétaire d’esclaves : voir Cheryll S. Mc Watters et Yannick Lemarchand, « Comptabilité et traite négrière » in Jean- Guy Degos et Stéphane Trébucq (Dir.). L’entreprise, le Chiffre et le Droit, université Montesquieu (Bordeaux), 2005, P209-236.  »

    Et encore en page 61 :

    « C’est la conjugaison de ces deux phénomènes différents (*) qui conduit à l’utopie d’un Marché total, sous l’égide duquel les hommes, les signes et les choses ont tous vocation à être rendus commensurables et mobilisables dans une compétition devenue globale, c’est-à-dire à être « liquidé » au sens juridique du terme  »

    (*) « … libre circulation des capitaux et des marchandises …et la surexploitation temporaire des ressources physiques non renouvelables  »

     Je vous invite donc à lire ce livre et bien d’autres pour sortir de ces mots (maux ?) valises (qui risquent de devenir des balises) …


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv