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Olivier Malvidine

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  • Olivier Malvidine 27 mars 2009 09:04

    Que deviendrait l’innovation française, sans eux ?

    « Nous avons trouvé un inventeur avec une idée, elle était utile à notre pays.
    Il était incapable de la financer, nous lui en avons fourni les moyens...

    Il était incapable de gérer la croissance, nous l’y avons aidé de nos conseils, de nos interventions et des recrutements que nous avons conseillés.

    Il était incapable de diriger ses équipes, nous avons pallié ses carences de charisme et de méthodes.

    Il s’est indigné des approches modernes et éprouvées que nous souhaitions mettre en place : l’entreprise s’en est séparée, et a prospéré dès qu’il a quitté le bureau directorial.

    Nous l’avons alors conduite au succès, et nous l’avons vendue avec une plus value dans laquelle les observateurs n’ont reconnu que la juste rémunération de nos efforts, de notre implication et de notre savoir faire.

    Encore une idée de plus qui aurait pu mourir faute d’oxygène, et que nous aurons amenée à la dimension méritée ».

    Responsable
    Les financiers de l’innovation
    [email protected]



  • Olivier Malvidine 20 mars 2009 16:58

    Cette crise mondiale a pour le moins le mérite d’apporter de la transparence sur les traitements des cadres supérieurs et dirigeants de cette superbe industrie qu’est la finance. L’adage qui consiste à dire que le cordonnier est le plus mal chaussé a enfin trouvé son contre-exemple. Nous pouvons leur reconnaitre aisément une grande qualité. Comme pour le coin des champignons, ils pratiquent la discrétion absolue, et pourquoi s’adonnent-ils à cette culture ? C’est la plus simple, il n’y a qu’a se baisser pour en ramasser !



  • Olivier Malvidine 9 mars 2009 14:36

    Savez-vous combien rapportent les sociétés de gestions de ces FCPI à leurs actionnaires ? 10, 20, 30% ? En réalité, leurs résultats nets oscillent entre 25 et 60% pour les plus performantes. Ces filiales sont détenues le plus souvent par les groupes bancaires ou des holdings financières issues d’entreprises françaises pour certaines très connues. Elles contribuent ainsi à l’effort national.... en recyclent leurs propres résultats.

    Ex : Une société de gestion xxxx Asset Management ou xxxx Private Equity de 8 à 10 ans d’ancienneté, à la tête d’une douzaine de fonds d’investissement dans l’innovation et qui détient un portefeuille d’un peu plus de 70 sociétés innovantes, comptent son CA. en dizaine de millions d’euros l’an ! Vous trouverez aisément leurs bilans sur société.com, manageo.fr etc. 
    Il semble bien que ce soit ces sociétés de gestion les véritables bénéficiaires de la mesure en faveur de l’innovation mise en place par Bercy ?

    De quoi réellement s’interroger quand on est assujetti à l’ISF ou simple contribuable et que l’on pense avoir suivit une démarche citoyenne en défiscalisant dans l’innovation !
     

     



  • Olivier Malvidine 5 mars 2009 18:39

    @Frechin. Rentrons dans le vif du sujet comme vous le suggérez. J’ai moi-même fondé une entreprise sur la base d’une innovation dans les biopharmas. J’ai été « incubé », encouragé, adoubé. J’ai reçu des aides publiques, déposé des brevets, été élu lauréat par de magnifiques commissions (où siégeaient des concurrents ) puis ai réussi à lever des fonds auprès d’un FCPI qui a imposé un audit, nouveau business plan, un dirigeant de transition, un pacte d’actionnaires, etc.. Comme beaucoup d’autres, j’ai signé, persuadé par tant de professionnalisme, d’avis expérimentés et la conviction que mes trois années de travail aboutissaient enfin. J’ai tout accepté. Comment dire non à tous ces spécialistes du business-développement et leurs conseils ? Trois mois après, je comprenais que le capital levé n’avait qu’un but : « habiller la mariée ». Plus question de marketing et d’industrialisation. Six mois après, ma société était délocalisée et un an après j’étais viré… Oui, j’ai porté plainte, mais dans 5 ans lorsque l’action judiciaire aboutira, cette entreprise n’existera plus, le fonds se sera remboursé (en vendant ou en faisant jouer sa garantie), mes brevets se seront envolés (les aides publiques aussi) et ce FCPI sera déclaré « meilleur financier de l’innovation de l’année » !
    Le pire, c’est qu’ici je ne peux même pas dire son nom sous peine de me prendre une nouvelle assignation pour diffamation ou tout autre prétexte. Le harcèlement juridique est leur arme privilégiée. Quant à la « corporation », tout son intérêt est de contribuer à ce nettoyage nécessaire. Les institutionnels ne peuvent non plus continuer à ignorer cette situation ou feindre l’étonnement. C’est tout l‘édifice de l’innovation qui est en danger.



  • Olivier Malvidine 5 mars 2009 11:53

    Quelle histoire ! Certes ce n’est pas nouveau, mais il faudrait maintenant réagir. Oui, des fonds d’investissement font très mal leur boulot. Oui, on compte de plus en plus d’entrepreneurs dépossédés de leurs biens par des financiers douteux. Oui, tous ne sont pas à mettre dans le même panier. Mais combien d’années encore devrons-nous attendre pour qu’enfin la profession sanctionne ces pratiques ? Cette réalité est pathétique. Il existe pourtant des institutions chargées de contrôler ces professionnels, l’AMF et l’AFIC entre autres. Que font-elles ?
    Le problème est que la plupart des entrepreneurs victimes n’osent pas communiquer sur ces agissements. Et on peut les comprendre. Comment feraient-ils ensuite pour se relancer, remonter des entreprises, lever à nouveau des fonds ? Une exposition médiatique leur serait plus nuisible encore. Ils n’ont d’autre issue que mettre genou à terre, tenter de récupérer les restes de leur investissement et s’effacer. Une vraie paire de rames. Les moins fragiles repartiront (à l’étranger) ou seront casés comme salariés avec un titre honorifique. Leur silence et leur abnégation seront salués. Quelle mascarade !

    Je trouve personnellement ce bouquin particulièrement aimable. Il mériterait une édition augmentée d’exemples. Le contenu de certains pactes d’actionnaires est effarant. Bercy devrait faire le ménage et s’inquiéter simplement de l’application des textes de loi. Comment voulez-vous motiver les chercheurs et les entrepreneurs si les seuls débouchés de l’innovation sont la constitution de sociétés à dominante financière qui n’ont plus aucun lien avec l’essence même de l’entreprise et son objet d’origine ? 


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