• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

oscar fortin

oscar fortin

Libre penseur intéressé par tout ce qui interpelle l'humain dans ses valeurs sociales, politiques, économiques et religieuses. Bien que disposant d'une formation en Science Politique (maîtrise) ainsi qu'en Théologie (maîtrise), je demeure avant tout à l'écoute des évènements et de ce qu'ils m'inspirent. 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/06/2013
  • Modérateur depuis le 20/06/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 300 2032 13200
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 34 33 1
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • oscar fortin oscar fortin 28 décembre 2013 06:47

    @JC-MB :J’ai lu avec attention votre commentaire avec l’approche de quelqu’un qui veut y reconnaître la rigueur. 

    On me reproche de ne pas être suffisamment respectueux des faits en disant « si son auteur se montrait plus respectueux des faits. Car, plusieurs évènements sur lesquels cette analyse repose sont soit incomplets, soit complètement déformés. » 

    Sur ce point, vous oubliez que l’analyse que je fais se base sur un certain nombre de faits que je n’ai jamais présentés comme exhaustifs et que les conclusions que j’en tire releve d’une opinion personnelle pouvant être discutée comme le démontrent les nombreuses interventions. 

    Je n’ai pas bien compris le lien que vous faites avec une soi-disant « position sociale-démocrate qui a régné sur le Chili pendant plus de vingt ans ». En quoi cette position sociale-démocrate est-elle si différente de ce qui existe aujourd’hui ? Vous qui aimez « décortiquer la réalité de manière rigoureuse et fine » vous devriez être en mesure d’en marquer la différence. 

    Lorsque j’ai lu que vous alliez « reprendre brièvement les points les plus grossièrement déformés », je me suis intéressé à chacun des points qui seraient relevés. 

    Vous commencez par dire que « l’exposé résume assez bien ce que fut la politique de la Concertation ». Ce n’est tout de même pas si mal. 

    Vous nous apprenez que l’axe politique a été déplacé à gauche avec l’inclusion de trois nouvelles formations, mais surtout, ce que le commentateur semble ignorer, cette alliance répond à une nouvelle situation politique et sociale dans le pays, sans toutefois en faire le développement. 

    C’est évident que nous sommes en 2013 et non en 2006. Il y a eu Lagos, Bachelet et Pinera. Dites-moi en quoi le système politique économique et social a véritablement changé. Que les partis politiques aient connu des mutations, que les forces de la coalition des gouvernements antérieurs aient intégré de nouveaux membres, de nouveaux partis, est une évidence et la nouvelle majorité en est une bonne illustration. Vous savez mieux que moi, vous qui aimez les analyses pointues et fines que le calcul politique des plus forts n’est pas à négliger dans ces recompositions des forces. Il faudra voir la place qu’occuperont les nouveaux venus, dont le Parti communiste chilien dans le nouveau gouvernement de Michelle Bachelet. Ce sera un premier indicateur de ce changement dont vous parlez. 

    Vous poursuivez votre analyse pointue et fine en disant « qu’Oscar Fortin qui critique, à travers la Concertation, la Nouvelle Majorité (NM), et assure qu’elle ne tiendra pas ses promesses, se garde bien de révéler aux lecteurs que les deux candidats franchement alternatifs au système n’ont réussi à obtenir que 4 % des voix. » 

    Je ne vois vraiment pas le lien entre l’affirmation que je fais à l’effet que les discordances inévitables à l’intérieur de la NM (il s’agit ici d’une opinion) donneront les prétextes à la nouvelle Alliance pour justifier qu’elle ne peut pas donner suite à toutes ses promesses et ce rappel de ces deux candidats franchement alternatifs au système n’ont réussi à obtenir que 4 % des voix. 

    Sur ce dernier point, les auteurs doivent savoir qu’une campagne électorale ne se fait pas avec quelques annonces et commentaires dans les journaux. J’ignore les millions de dollars investis par les donateurs de Michelle Bachelet et ceux de Evelyne Matthei dans leur campagne. Aux États-Unis, ils ont dépassé le milliard de dollars pour mener une campagne électorale à la Présidence. À l’élection présidentielle récente en Équateur, les adversaires de Rafael Correa, dont Washington, avaient dégagé des dizaines de millions de dollars pour contrer son élection. Il faut croire que le niveau de conscience du peuple équatorien a vaincu l’influence de ces millions de dollars. Il ne semble pas que ce soit le cas au Chili. Parler de campagne électorale sans parler des budgets dont disposent les candidats, c’est oublier « le nerf de la guerre ».  

    Pour que votre analyse tienne la route, mettez les mêmes sommes d’argent el les mêmes médias à la disposition de chacun de ces candidats et alors nous verrons avec plus de justesse le fondement de votre affirmation. 

    Passons maintenant aux moyens de communication. Ce que je reproche à Michelle Bachelet, lors de sa première présidence, c’est de ne pas avoir doté le pays d’une source d’information indépendante et alternative comme l’a fait le Venezuela avec, entre autres telesurtv. D’ailleurs, rien n’empêchait Michelle Bachelet d’ouvrir ses espaces à telesurtv. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Sur ce point, vous renforcez mon point de vue en écrivant vous-mêmes : 

    « D’ailleurs, une des politiques les plus incongrues et inexplicables de la Concertation a été celle de laminer la diversité des moyens d’informations, ce qui a eu comme effet le renforcement du duopole de la presse (El Mercurio et Copesa) qui écarte toute autre opinion. Ni la Démocratie chrétienne (DC), ni la social-démocratie, ni même le gouvernement n’ont de quotidien écrit. » 

    Quant au commando encadrant la campagne électorale de Michelle Bachelet, vous oubliez de mentionner ma principale référence pour soutenir ce que j’y avance. Je donne ma source et je donne la référence à l’article en question. La phrase que vous citez vient justement de l’auteur de cet article dont le sérieux ne fait pas de doute. Je l’ai reprise à mon compte. Il ne suffit pas de se coller à une étiquette de socialiste ou de communiste pour dire que le socialisme ou le communisme vont suivre. Que vous trouviez qu’une telle affirmation soit un peu hâtive ou complètement gratuite relève de votre opinion et non de faits. Tout comme moi qui affirme avec l’auteur de ma référence que « tous ont en commun une adhésion ferme au dogme de l’idéologie néo-libérale. » 

    Vous poursuivez en affirmant que « toutes les formations s’accordent à déclarer que l’essentiel est l’accomplissement du programme malgré leurs différends (5). » 

    Nous verrons bien. Michelle Bachelet a 4 ans pour réaliser son programme. Souhaitons-lui qu’elle y arrive... 

    Comme opinion, je dis que les diverses composantes de la Nouvelle Majorité n’arriveront pas à s’entendre et le tout se ramènera à quelques modifications cosmétiques. Il en sera de même pour l’Éducation où les conditions économiques ne permettront d’y donner suite, si ce n’est que par étape... ». C’est tout à fait dans l’ordre que j’exprime mon opinion sur ce sujet. Si le passé est garant de l’avenir, il y a de bonnes chances que ça se passe comme je dis. Je termine toutefois mon article en disant que je souhaiterais bien me tromper sur toute la ligne... 

    Quant à la politique internationale, j’ai surtout relevé que sa première intervention après avoir été élue présidente a été marquée par son engagement à renforcer l’Alliance du Pacifique. C’est là un fait que vous pouvez relever à la lecture des journaux de ce jour. Ceci n’exclut pas sa participation aux autres instances comme l’intégration régionale et les relations avec les pays de l’Atlantique. Par contre je n’ai vu nulle part, comme vous le dites, que cet engagement avec les pays de l’Atlantique et l’intégration régionale se ferait au « détriment justement de l’Alliance du Pacifique (6) ». J’aimerais bien que vous me donniez cette référence dans laquelle elle affirme qu’elle le ferait au détriment de l’Alliance du Pacifique. Une référence importante dans l’analyse des faits. 

    Je terminerai ce commentaire en rappelant aux auteurs que l’usage de subtils et moins subtils qualificatifs visant à discréditer le sérieux de mon intervention ne répond pas aux critères que vous exigez des autres quant aux analyses qui doivent être approfondies, précises et fines.

    J’aurais aimé vous entendre sur le socialisme de Michelle Bachelet, sur ses divers comportements que relève l’article à l’endroit d’Hugo Chavez, sur le budget de sa campagne électorale qui devrait normalement vous intéresser. J’aurais aimé disposer de cette information, mais ce ne fut pas possible.

    Je n’ai évidemment pas le dernier mot sur ce sujet, mais des faits sont là qui me permettent d’avancer une analyse et d’émettre une opinion que seuls l’avenir pourra confirmer ou mettre à la poubelle. Pour débattre sur ces sujets et d’autres, je n’ai pas besoin de m’en prendre à la crédibilité de mes interlocuteurs, mais à relever des points de vue différents et à questionner des affirmations qui laissent à désirer. Dans le cas présent, il y a plus de 32 commentaires qui apportent tous quelque chose qui permet de préciser des points sans pour autant s’en prendre à la crédibilité des intervenants ou encore à les qualifier d’une manière à détourner l’attention de ce qui est l’essentiel du débat.

    Avec tout mon respect et en vous souhaitant une Bonne et Heureuse Année 2014

     



  • oscar fortin oscar fortin 27 décembre 2013 22:16

    @Arnaud69 : Merci pour ces informations qui nous font mieux comprendre où sont les priorités de ceux qui dominent présentement notre monde.


    Bonne Année


  • oscar fortin oscar fortin 27 décembre 2013 20:56

    Lorsqu’il y a plus 60 % des personnes ayant le droit de vote qui ne vont pas voter pour choisir ceux qui auront à diriger l’État et tous les pouvoirs qui s’y rattachent, c’est qu’il y a un problème de conscience de responsabilité sociale et de solidarité. Est-ce que cela vient du système lui-même ou d’une conscience sociale qui n’y trouve plus son compte  ?


    Encore une fois, j’aimerais bien vous entendre sur l’idée que vous vous faites de la démocratie et d’un peuple solidaire d’un destin commun.

    Au Venezuela, en Équateur et en Bolivie ce sont les oligarchies qui se lamentent de ne plus avoir tous les droits sur les institutions politiques et des milliards de dollars soutirés des richesses naturelles et d’une main-d’oeuvre bon marché. Ce sont elles qui préparent des coups d’État, des guerres de déstabilisation économique, etc. Les peuples sont devenus majoritairement plus forts qu’elles et le peuple, encadré par un système électoral des plus fiables au monde, va voter. La majorité démocratique l’emporte sur la majorité oligarchique.


  • oscar fortin oscar fortin 27 décembre 2013 16:32

    Mmarvinbear : Mon cher ami, un État n’est pas là pour assurer tous les 4 ans une élection et se déclarer du fait même démocratique. L’État et ceux qui en assument les responsabilités ont à travailler conjointement avec les organisations sociales, politiques et économiques, pour assurer une éducation accessible à tous les niveaux de la société et favoriser toutes les activités qui génèrent toujours plus de solidarité et de conscience collective. Entretenir dans l’ignorance un peuple par des moyens qui ont davantage pour effet de le chloroformer que de le réveiller, c’est oeuvrer à sa désintégration. C’est tout le contraire de la démocratie telle que définie dans nos dictionnaires : le pouvoir du peuple pour le peuple.


    Je suis bien curieux de vous lire sur ce que c"est pour vous un peuple et une démocratie. Votre façon de les comprendre nous donnera sans doute la clef pour vous comprendre.

    Avec tout mon respect


  • oscar fortin oscar fortin 27 décembre 2013 14:50

    @HELLIOS : Je ne suis pas tout à fait convaincu comme vous l’êtes que le peuple chilien, dans sa majorité ait renoncé aux grands idéaux d’une société libérer de la domination des multinationales et de leur dépendance des politiques de Washington. Il est tout à fait vrai qu’il y a une classe moyenne importante qui s’est taillé une place dans l’économie de consommation. Je ne pense toutefois pas qu’elle constitue la majorité de la population chilienne. Elle occupe évidemment la place de la visibilité qui fait voir un peuple jouissant de nombreux avantages qu’offre le bien vivre de la consommation. Il ne faut pas oublier que derrière cette image, il y en a encore plus qui tirent la corde par les deux bouts. La pauvreté qui se cache dans les populations de banlieue est bien réelle et plus importante qu’on ne le montre. 


    Pour avoir séjourné au Chili à plusieurs reprises, j’ai pu constater l’endettement endémique des familles qui s’accumule sur des cartes de crédit vendues par les commerçants à une clientèle qui en deviendra dépendante et dans l’impossibilité d’en assurer les paiements complets chaque mois. C’est une clientèle qui donne toutes les allures d’une société développée alors que le tout repose sur un endettement individuel et familial duquel ils sont prisonniers. C’est du moins ce que j’ai pu observer à plusieurs reprises.

    S’il y a un 30% qui constitue la classe moyenne, il ne faudrait pas oublier les 70% qui n’y ont pas accès. Ce pourcentage est évidement approximatif.

    Le peuple chilien est en quelque sorte endormi par ce mirage. Ceux et celles qui vont voter s’y reconnaissent, mais les 62% des autres qui ne vont pas voter, il faudrait le leur demander.

    Merci pour vos interventions qui permettent d’échanger sur des questions importantes.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv