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Paradisial

Paradisial

De loin, l’air hautain, en m’approchant, on découvre un être très altruiste. D’apparence infantile, ma jovialité est plutôt angélique. Mon coeur large m’invite à sourire au monde entier. Chevaleresque, j’ai également l’esprit du sacrifice. Scrupuleux, ma conscience m’est une amie fidèle. Exigeant envers moi-même, je le suis également envers les gens. Fin sans quelconque hypocrisie, ma galanterie est spontanée envers le monde entier. Seule exception : les arrogants me sont des êtres translucides, je ne les calcule jamais. Très sensible à la sensibilité des autres, je deviens impassible quand on veut trop abuser de la mienne. Calme, je ne permets pas à la bêtise humaine de me faire déchaîner. Mon majeur défaut est celui d’être perfectionniste.

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Derniers commentaires



  • Paradisial Paradisial 24 août 2010 17:57

    Voici quelques sourates (ou extraits) lues par de très excellents récitateurs de Malaisie.

    Les liens sont dans les colonnes de droite. Possibilité de les écouter en streaming en les collant sur un lecteur de flux.

    Ils ont de très très belle lectures, en un arabe très pur, très propre et très très raffiné.

    Il ne chantent pas (comme le croiraient les néophytes) : ils psalmodient.

    Très très délectable à l’écoute.



  • Paradisial Paradisial 23 août 2010 15:25

    Voici quelques liens à explorer :

    Encyclopédie des Miracles Scientifiques dans le Coran et la Sunnah


    Les Miracles Scientifiques du Coran [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]

    un très riche document, traitant d’ailleurs de beaucoup des versets que vous aviez soulevés. Les développements faits pour chaque verset peuvent être plus longuement étayés que ce qu’ils ne le sont dans cet ouvrage. Les assertions des sites islamophobes quant à elles, elles se basent sur des raccourcis bien tordus, des mensonges et des lectures bien superficielles.

    Les miracles de notre corps [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]

    Le miracle du système immunitaire [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]

    Le miracle de la création dans l’ADN [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]

    La création de l’univers [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]

    Le miracle de l’atome [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]

    Les merveilles des cieux [pdf zippé / bouton droit, enregistrer sous]



  • Paradisial Paradisial 23 août 2010 15:20

    Il convient vivement à préciser que le Coran n’est pas une Encyclopédie Scientifique, j’ajouterai que le prophète Mohammad (que le Salut de Dieu soit sur lui) n’était pas un scientifique (mais quelqu’un d’analphabète) et aimerait rappeler de plus qu’à l’époque de la révélation du Coran la Science n’était pas très poussée ni ne ressemblait à celle d’aujourd’hui, et que dans ladite géographie, celle de l’Arabie, le savoir des civilisations contemporaines n’avait pas pénétré en profondeur le désert arabique à cause de l’austérité climatique du paysage (qui explique le désintérêt militaire des sociétés conquérantes envers ladite région) et à cause du mode de vie majoritairement nomade s’y manifestant (malgré la présence de quelques grandes cités là et là // La Mecque était une assez importante ville // Le prophète n’était pas un bédoin comme s’abaissent à le qualifier certains incultes primairement islamophobes).

    Dans la conception islamique, on ne prétend pas que tous les prophètes étaient accompagnés de miracles, mais juste quelques uns ; le miracle n’est pas indispensable pour convaincre de l’origine divine d’un message livré par un prophète ; c’est la nature réformatrice du message (appelant au retour à la religion originale et originelle) qui est l’essence même de l’apostolat. Le miracle n’est pas donc systématiquement immanent à l’apostolat, par contre il peut - quand il est accordé par Dieu à un prophète - servir à appuyer l’apostolat lorsque le crédule devient aveugle au message.

    Ainsi donc (comme d’autres prophètes) Moïse avait ses miracles, ainsi que Jésus ; qu’en était-il de Mohammad ?!! (que le Salut de Dieu soit sur eux tous)

    Le miracle du prophète Mohammad est bel et bien le Coran.

    Comment comprendre cela ?!!!

    Les musulmans font observer que chaque prophète était doté d’un miracle qui dépassait la nature des champs dans lesquels excellait la société où il vivaient.

    Moïse vécu dans une société qui accordait de l’excellence à la magie (il ne faudrait pas penser au génie du bâtiment // l’ingénierie architecturale était vouée essentiellement à servir l’ésotérisme pratiqué tout autour de la famille royale). Les miracles de Moïse lui permirent de vaincre la magie à laquelle la cour du pharaon eut recours pour défier les revendications apostoliques de celui-ci : son bâton engloutit les sortilèges des magiciens, il envoya les 9 plaies sur l’égypte, il fendit la mer pour y ouvrir un passage aux fuyards, et nourrit son peuple 40 années dans le désert (par la volonté de Dieu).

    Jésus vécut dans une société à qui les civilisations grecques et romaines apportèrent leur sciences du raffinement. Les miracles de Jésus lui permirent de vaincre ce que la science de l’époque ne pouvait vaincre : il guérit le lépreux, l’aveugle, le tétraplégique, et même redonna vit à Lazare (toujours par la volonté de Dieu). Sa naissance même était miraculeuse (scientifiquement en l’appelle parthénogenèse // d’ailleurs, la parthénogenèse existe bel et bien dans la nature, Dieu ne fit que la translater vers celui le monde des hommes).

    Mohammad quant à lui vécu dans une société (pas assez civilisée mais) qui accordait une haute importance à la qualité de la langue et à la force du langage. Le miracle de Mohammad fut le Coran. Complètement illetré, Mohammad parvient à révéler un Livre dont la richesse linguistique, rhétorique et poétique atteignit le paroxysme de la littérature, dont la beauté lyrique du style, la profondeur du discours, la grâce, l’exhaustivité et la quintessence des sens s’avérèrent inimitables.

    Voilà le témoignage d’un occidental qui appris la langue arabe pour traduire le Coran :

    « Voulant par la présente tentative surclasser mes prédécesseurs et proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique faiblement, la rhétorique sublime du Coran arabe, j’ai éprouvé toutes les peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les plus grands chef-d’œuvres littéraires de l’humanité ... Cette caractéristique particulière, cette « symphonie inimitable » - ainsi que le Croyant Pickthall décrit dans son Holy Book « dont les airs poussent les hommes à l’extase et aux larmes » - a été presque totalement ignorée par les traducteurs précédents ; ainsi, on ne s’étonne guère de constater que ce qu’ils ont écrit paraît terne et plat par rapport à l’original, somptueusement orné »

    Arthur J. Arberry, The Koran Interpreted, London. Oxford University Press. 1964 p. X.

    Arthur J. Arberry et Pickthall tous deux se convertirent à l’Islam à l’issue de leurs tentatives respectives de traduction du Coran.

    Le Coran représente le summum de la littérature arabe. Et il en est indétrônable.

    Aucun autre texte n’a un aussi grand poids émotionnel au point de faire pleurer ses lecteurs et/ou auditeurs à chaudes larmes.

    Voilà ci-dessous l’un des aspects rendant le Coran inimitable et indétrônable :

    L’alphabet de la langue arabe contient 28 caractères, qui ne sont tous que des lettres. Les consonnes y sont absentes ; elles sont représentées par des signes diacritiques qui sont dessinés sur ou sous la lettre (d’où d’ailleurs un certain gain d’espace dans l’écriture des textes).

    Les mots en langue arabe sont basés sur des racines (radicales) trilitères, càd composées de trois lettres. De ces dites racines trilitères sont extraits tous les mots du vocabulaire arabe par le jeu de nombreux calibres structurels (ce n’est pas là le lieu ni l’occasion pour en donner des illustrations), d’où provient l’extrême richesse et exhaustivité du vocabulaire arabe.

    Une étude récente qui a souligné que le total des radicaux trilitères s’élève, dans la langue arabe, à 4814 (de ces radicaux peut être dérivée une série incalculable de mots).

    On en trouve 1640 dans le Coran ; ce qui correspond à 34% du total recensé dans le célèbre dictionnaire de l’arabe classique "Mo’jam Aççihaah".

    Autrement dit le Coran s’est servi du tiers des monèmes à trois lettres existant dans la langue arabe.


    Or l’on sait que le plus doué des hommes de lettres ne parvient à se servir, pour s’exprimer, que de 5% au maximum des radicaux de la langue arabe, qu’il continue à reformuler le long de ses écrits.

    Cela rend le Coran inimitable et indétrônable. Même avec avec un ordinateur et un logiciel dédié, on ne saurait créer un texte littéraire cohérent dépassant le quotion des radicaux utilisés par le Coran.

    Le Coran n’est pas seulement une oeuvre-d’art littéraire, mais c’est aussi un livre théosophique et historique. Il est riche d’enseignements, d’interpellations, d’histoires et d’indications. Sans en donner l’impression (au néophyte), chaque verset relate et cadre avec un contexte de révélation qui lui est propre, ce qui fait que derrière chaque verset se cache une myriade d’histoires, de récits et de sens.

    Je préférerais taire ce que l’on appelle le miracle statisticien du Coran ; cela sera dur à expliquer en quelques mots et sans illustrations.

    Voilà une interpellation : en fait, qu’est ce qui distinguerait le Coran, considéré comme l’illustre Miracle apporté par Mohammad, des autres miracles effectués par Jésus et Moïse ?!!!!

    La réponse est simple : les miracles accomplis par Jésus et Moïse ne nous sont parvenus que par des chroniqueurs ; en d’autres termes, seules les personnes qui en étaient proches et qui les côtoyèrent y assistèrent. Jamais autre personne n’y assista ni nous n’y avons assisté  ; élément qui fait d’ailleurs douter nombre de profanes quant à leur véracité voire quant à l’existence même de ces prophètes. Or, concernant le miracle accompli par Mohammad, il est vivant, il est encore là, devant nos yeux. Nous pouvons le toucher, l’analyser, l’osculter, et le laisser pénétrer dans nos coeurs au point d’ébranler nos âmes jusqu’aux chaudes larmes.

    En une seule phrase, nous pourrons résumer et dire que : le miracle de Mohammad a traversé les temps.

    Le Temps et les Sens Nouveaux du Coran :

    On dit que le Coran est adapté à tout temps et à tout espace. Or, contrairement à ce que certains néophytes (et une autre grande majorité des occidentaux) croient comprendre, la lecture du Coran n’a jamais été figée, ni son interprétation arrêtée.

    La richesse linguistique du Coran fait que l’interprétation de son texte demeure constamment ouverte. De tout temps, chaque génération apporte et verse sa touche personnelle dans le fleuve des interprétations du Coran, selon le recul qu’elle prend par rapport à l’étude de ses cadres de révélation, selon le cadre temporel et géographique propre du moment, et selon les contingences historiques et sociales mises en comparaison ou bien nouvelles se présentant.

    Cette flexibilité de lecture, cette richesse d’interprétation et d’adaptation jamais elle ne donna lieu à des explications dichotomiques.

    L’interprétation du Coran ne cessa jamais de s’enrichir. Traversant crescendo le temps, le Coran ne cessa jamais de prendre du Sens.

    La richesse du Coran n’est pas seulement linguistique ou bien théosophique.

    Non.

    Bien au-delà la langue, la structure et la richesse linguistique du corps de texte du Coran lui confère dans certains passages un aspect tenant aussi du miracle scientifique.

    En fait, certains passages, parlant de la création, de la naissance de la vie, de l’univers, de la nature, des phénomènes naturels que contient le Coran, ne cessèrent jamais d’interpeller les exégètes de tout temps.

    Chaque génération de lecteurs et d’exégètes se demandait quel en étaient les sens, et s’aventurait dans toute sortes d’interprétations, partant de celles littéralistes, en passant par celles allégoriques et en finissant à celles scientifiques.

    Chaque génération s’attela à l’interprétation desdits passages selon le niveau de progression des sciences de son époque et les savoirs qui étaient en sa possession.

    Or les passages en question demeurèrent infranchissables par quelconque interprétation outre celle littéraire et allégorique jusqu’à ce que se développèrent les sciences modernes, qui permirent en fait de trouver les clefs de leur compréhension réelle. Comme par exemple, les versets parlant de l’embryologie, de la dynamique des fluides, de la météorologie, de l’astrophysique, de géophysique, de botanique, de biologie...

    Non Monsieur, le Coran n’est pas une encyclopédie scientifique, cela ne l’empêche pas pour autant, en tant que Livre Théosophique, de contenir des allusions et des allégories qui ne soient à même d’être déchiffrées que par la Science ; et ce, comme si ce Livre Théosophique, en sus de sa richesse linguistique, contenait une sorte de petites clefs qui étaient destinées non pas aux personnes contemporaines du Prophète, mais bien à des générations futures qui sont les notres, celles qui croiraient moins à la richesse de la langue mais plus à la probité de la science.

    Lesdites clefs y furent révélées non pas pour dire : voilà ceci est une encyclopédie scientifique, mais pour représenter une sorte d’indices destinés aux septiques, aux indécis et à ceux qui doutent encore, à ceux appartenant à nos générations et à notre temps.

    Vous pourrez toujours accuser lesdites réinterprétations scientistes du Coran de concordisme, or un tel concordisme pourrait tomber aisément à l’eau s’il aurait à souffir du moindre défaut si jamais un verset venait à s’opposer avec l’interprétation scientifique (comme il en est le cas dans la Bible).

    Pour conclure, je vous livre ci-dessous plusieurs témoignages d’occidentaux parlant du Coran :

    « Aussi chaque fois que nous le lisons, dès le commencement, il (le Coran) nous rebute. Mais soudain il séduit, étonne et finit par susciter l’admiration. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ce livre continuera d’exercer une profonde influence sur les temps à venir » J.W. Goethe, « Dictionary of Islam » de T.P. Hughes, p. 526.

    « Le Coran occupe, de l’aveu général, une place importante parmi les plus grands écrits religieux de l’humanité. Bien qu’étant la dernière-née des inoubliables oeuvres de ce type de littérature, il n’y a aucune d’elles qui le surclasse dans le merveilleux impact qu’il a su créer sur une multitude d’hommes. Il a fait naître un tout nouvel aspect de la pensée humaine et un caractère tout aussi nouveau. Tout d’abord il convertit de nombreuses tribus hétérogènes des déserts de la péninsule arabe en une nation de héros, et fonda par la suite les grandes institutions politico-religieuses caractéristiques du monde musulman, constituant ainsi l’une des forces majeures avec lesquelles l’Europe et l’Orient doivent désormais compter » G. Margoliouth, cité dans « Introduction au Koran » de J.M. Rodwell, Everyman’s Library, New-York, 1977, p. 7

    « Bref, c’est une oeuvre qui crée des émotions tant vives qu’inconsistantes même chez le lecteur éloigné, éloigné dans le temps et bien plus encore par rapport au développement intellectuel. À la première lecture, c’est un livre qui vous répugne, mais ce même sentiment hostile se métamorphose en émerveillement et en admiration. En fait, une telle oeuvre doit être une somptueuse production de l’esprit humain, et une énigme du plus grand intérêt à tout observateur avertit soucieux des destinées de l’humanité » Dr. Steingass, cité dans «  Dictionary of Islam » de T.P. Hughes, p. 526-7.


    « Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe à énoncer des vérités d’ordre scientifique que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport ? » Maurice Bucaille, « La Bible, le Coran et la science », 1978, p. 126.


    « Peut-être que l’on ne saurait, ici, évaluer ses mérites en tant qu’oeuvre littéraire, suivant des règles préconçues, nées d’un goût esthétique et subjectif, mais plutôt par rapport aux effets qu’il eut sur les contemporains et les compatriotes de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui). S’il a choisi un ton aussi austère et convaincant pour s’adresser aux coeurs de ses auditeurs, pour souder des éléments centrifuges et antagonistes en un ensemble compact et bien structuré, animé par des idées jusqu’à lors inconnues de l’intellect arabe, son éloquence était sans doute parfaite, ne serait-ce que du fait d’avoir converti des tribus sauvages en une nation civilisée et ajouté une nouvelle trame à la vieille chaîne de l’histoire » Dr. Steingass, cité dans « Dictionary of Islam » de T.P. Hughes, p. 528.

    « Une analyse purement objective du Coran, à la lumière des connaissances modernes, nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre les deux, ainsi qu’on l’a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s’imaginer qu’un homme du temps du Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) ait pu être l’auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l’époque. De telles considérations répondent en partie de la place exceptionnelle qu’occupe la Révélation coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité de fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste » Maurice Bucaille, « Le Coran et la science moderne », 1981, p. 18.



  • Paradisial Paradisial 23 août 2010 15:18

    Vladimir,

    De rien, je vous en prie.

    Salutations les meilleures.



  • Paradisial Paradisial 23 août 2010 02:43

    Vladimir,

    Avant de vous donner un lien renvoyant vers des essais de traduction du Coran il me convient de vous signaler que le Coran n’existe qu’en une seule langue, celle originelle dans laquelle il fut révélé.

    LES RICHESSES et l’éloquence du Coran sont inimitables, et le rendent presque intraduisible. Les essais de traductions sont toutes assez fades.

    Le Coran s’affirme (dans son propre texte comme étant) Arabe, et quand il s’affirme ainsi il ne faudrait pas y voir une sorte d’arabocentrisme et d’ethnocentrisme (concepts que condamne le Coran lui-même), il faudrait juste que l’on tâche de donner à ce mot là son véritable sens originel : arabe = être très éloquant.

    Le Coran se gratifie en effet lui-même par sa très grande éloquence, et les musulmans qui ont l’occasion de le toucher dans son texte savent de quoi il s’agit : la langue du Coran est ultrariche, et ses versets peuvent carrément nous donner de la chair de poule, ébranler profondément nos cœurs et nos âmes (par leur contenu), au point de susciter de très douces larmes, voire des fois de très vibrants sanglots. Le Coran n’existe qu’en arabe, par contre, peuvent exister des tentatives humaines de traduction de certains de ses sens (non de tous ses sens). Son message principal par contre, certes, il peut être traduit dans toutes les langues, sans que l’on ait besoin à traduire le Coran lui-même (les orientalistes occidentaux les plus honnêtes témoignèrent d’eux-mêmes qu’ils furent incapables de cette tâche, et qu’ils ne procédèrent qu’à des tentatives approximatives loin d’être exhaustives.

    Veuillez trouver via ce lien une excellente interface numérisée du Coran.

    Tanzil.info

    Le texte initial ressortira en arabe, par contre, il est un onglet où l’on peut consulter directement les différents essais de traduction en toutes sortes de langues, dont 3 en russe, 13 en anglais, et uniquement un en français.

    On peut choisir les essais de traduction dans les outils placés à gauche de la page, via la liste déroulante : translation.

    Je ne connais pas le russe pour vous en dire quoi que ce soit, quant à l’anglais, il paraitrait que les traductions de Pickthall et de Yusuf Ali sont pas mal. La seule version francophone disponible est celle de Hamidullah (je puis vous dire qu’il y est plein de biais, mais reste malgré ce assez louable / personnellement, je suis systématiquement contraint de repersonnaliser un essai de traduction quand j’en produit par ici) .

    On peut via la même interface choisir différents récitateurs du Coran, et en lancer un (au choix) dont la lecture défile parallèlement avec le texte récité.

    Les personnes musulmanes non arabisantes peuvent même sélectionner l’affichage (à la place de la traduction) du texte translittéré du Coran via une phonétique anglo-saxonne.

    Personnellement, je vous conseille d’essayer l’écoute du Coran en Arabe. Vous n’auriez qu’à choisir dans la liste déroulante le récitateur qui conviendrait à votre oreille (certains ne sont pas doux à l’écoute / à faire donc au feeling) ; c’est très très apaisant pour le cœur et pour l’esprit.

    Pour l’essai, je vous conseillerais la sourate 19 Marie, récitée par Al-Minshawi (Mujjawad) ou la sourate 67 Al-Mulk par Abdulbasit (Mujawwad), et ainsi de suite au feeling (faudra procéder par tâtonnement).

    Bonne exploration.

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