• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pascal GILBERT

Pascal GILBERT

Ancien médecin généraliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 27/03/2008
  • Modérateur depuis le 16/09/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 6 110 77
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 23 8 15
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique









Derniers commentaires



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 7 octobre 2009 23:03
    Bonjour,

    La manière dont le problème est formulé par Curieux ne me plait pas, il n’y a pas, à mon sens, de volonté de « fourguer des traitements à des dizaines de miliers d’euros ». Néanmoins il pose le problème de l’intérêt de ce dépistage.

    A la place des rumeurs, du complotisme, du sous-entendu a visée dévastatrice, il vaut mieux en rester aux faits. 
    Je citerai la Cochrane Library, organisme de référence de l’Evidence Based Medecine (medecine basée sur les preuves). Cet organisme a édité une brochure d’information sur le sujet qui est disponible à l’adresse suivante : 


    Deux extraits :

    « Il peut être raisonnable de participer au dépistage du cancer du sein par mammographie, mais il peut être tout aussi raisonnable de ne pas s’y soumettre, parce que ce dépistage présente à la fois des bienfaits et des dommages. 
    Si 2000 femmes sont examinées régulièrement pendant 10 ans, une seule d’entre elles bénéficiera réellement du dépistage par le fait qu’elle évitera ainsi la mort par cancer du sein. Dans le même temps, 10 femmes en bonne santé deviendront, à cause de ce dépistage, des patientes cancéreuses et seront traitées inutilement. Ces femmes perdront une partie ou la totalité de leur sein et elles recevront souvent une radiothérapie et parfois une chimiothérapie. 
    En outre, environ 200 femmes en bonne santé seront victimes d’une fausse alerte. Le stress psychologique de l’attente du résultat pour savoir si elles ont vraiment un cancer et celui de la suite des soins, peut être sévère. »

    « Nous avons écrit cette brochure parce que l’information que reçoivent les femmes, quand elles sont invitées à se présenter à un dépistage par mammographie, est insuffisante et unilatérale. Les lettres d’invitation soulignent les bienfaits du dépistage, mais elles ne décrivent pas combien de femmes saines subiront des dommages plus importants de surdiagnostic et de surtraitement. »

    La revue Prescrire est arrivé a des conclusions équivalentes il y déjà quelques années.
    Il n’y a pas de censure, faut juste chercher.


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 7 octobre 2009 19:35

    @ fonzibrain, et à cathy30 aussi


    Bonjour, 

    Vous nous dites : « Dévoilées récemment, ces recherches canadiennes concluaient que les personnes ayant reçu un vaccin contre l’influenza saisonnière étaient deux fois plus susceptibles de contracter le virus pandémique, de faible intensité, que celles qui ne l’avaient pas reçu. »
    Une info de « La Presse Canadienne » (une agence de presse, genre AFP), qui est basée sur une étude non publiée.

    Je vous informe que le BMJ, source identifié souvent comme fiable, vient de publier un article qui dit l’inverse. La vaccination contre la grippe saisonnière protègerait contre le A/H1N1.
    « Preliminary evidence suggests some protection from the 2008-9 trivalent inactivated vaccine against pandemic influenza A/H1N1 2009, particularly severe forms of the disease, diagnosed in a specialty hospital during the influenza epidemic in Mexico City. »

    Le problème réel est bien celui de la fiabilité des sources, qui bien souvent est mesuré à l’aune des à priori du lecteur. Pas facile...

    Voili, voilà.

     smiley
     



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 25 septembre 2009 10:25

    Bonjour,


    Il est évident que nos routes sont parallèles et il est inutile de discourir plus.
    Quelques précisions.

    « Peut me chaut » du verbe chaloir, comme vous ne l’ignorez point, et à la manière de Barbey d’Aurevilly, La Fontaine, Anatole France et d’autres encore je l’ai conjugué et accordé avec ses sujets qui suivent le verbe.

    Le coup de la vaccination des militaires contre la typhoïde qui fout la grippe espagnole aux civils (non vaccinés). Désolé je n’achète pas, mon épistémologie perso m’en empêche.

    Pour le reste , chacun sa route, chacun son chemin.

    Bonne journée, il va faire beau et même s’il faudrait un peu d’eau pour mon jardin le soleil n’est pas si désagréable.


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 24 septembre 2009 22:18
    Bonjour :) 

    J’ai mis en gras vos écrits.

    Quel est votre niveau d’etude scientifique en immunologie , et en epistemologie ?

    Vos commencez très fort, je dirai que mon niveau vaut bien le vôtre. Surtout quant on voit la suite...

    La pertinence de la vaccination n’est pas basée sur autre chose qu’une connaissance quasi inexistante de l’immunologie à la fin du 19eme . 
    Là vous vous plantez dur, la pertinence de la vaccination au 19 ème siècle ne se fonde sur aucun modèle immunologique ni médical, ni sur aucune connaissance de ce pouvait être alors l’agent pathogène que l’on ne nommera que bien plus tard. Elle se base sur la simple constatation du fait que les vachers atteints de vaccine (maladie croûteuse du pis des vaches) étaient épargnés par la variole. Basta cosi pour Jenner qui fit une « simple » hypothèse suivie de son expérimentation : l’inoculation au sujet vierge du liquide de la pustule du pis de la vache pour le protéger de la variole. Et cela marchât. 

    Elle semble plutot héritée d’une methode purement empirique issue de la haute antiquité : la « mithridatisation ».
    Là vous semblez confondre avec la variolisation, pratique ancestrale pratiquée depuis l’Antiquité qui consistait à inoculer du pus de de la pustule d’un malade de la variole (maladie humaine) dans l’espoir que la maladie serait moins forte que celle chopée autrement. 

    Je vous conseille l’excellent livre de Darmon « La longue traque de la variole »

    On revient à l’épistémologie qui, rapidement dit, essaye de répondre aux questions suivantes : qu’est la connaissance, comment se forme t-elle, comment peut-on apprécier sa validité ? 
    Popper, entre autres, a fort bien écrit sur le sujet. Je pourrais vous y renvoyer mais, il me semble que c’est peut-être un peu prématuré. En effet avant de vouloir discuter de ce qu’est la connaissance, des ses modes d’acquisition etc, il faut avoir les connaissances, et, dans le cas présent, je crains que vous ne les ayez pas,ou pas suffisamment.

    Pis faut pas tout mélanger, je ne dis pas un mot du vaccin contre la grippe A, alors peut me chalent vos discours sur cette dernière et les OGM. 
    Ce qui me gavent ce sont seulement des phrases comme : « Les vacins c’est une des plus belles arnaques encore en vigueur. » Ce qui est une ânerie.


    Un grand nombre de maladies ont disparu non par la vaccination mais par des regles simples d’hygiene passant par une amélioration des conditions de vie dans la plupart des pays riches .Autrement regardez les chiffres de mortalité dans les pays pauvres , c’est accablant vaccination ou pas .

    Là je vous suit, vacciner contre la rougeole dans les pays pauvres, n’est pas la panacée, les enfants mourant d’autres causes. Mais ceci n’est pas une remise en cause de l’efficacité de ce qu’est une vaccination qui reste efficace, sur ici la rougeole, mais une remise en cause de l’efficacité de l’acte vaccinal sur la mortalité infantile, polyfactorielle dans ses causes. Il y a un distinguo qu’un épistémologiste même moyen comme moi, voit très clairement, et je m’étonne qu’il vous ait échappé. :)

    On peut suivre historiquement l’impact de certaines campagnes de vaccination et d’une épidemie qui la suit immediatement dans son sillage géographique , notamment la pandémie degrippe espagnole et la campagne de vaccination qui la précede...
    Là je m’interroge. J’ai effectivement lu cette affirmation sur quelques sites : sont morts de la grippe espagnole ceux qui avaient été vaccinées contre. Citant tel ou tel Professeur, barricadant son propre raisonnement derrière ce que Skrabanek (Idées folles idées fausses en médecine, chez Odile Jacob, très bon aussi, je vous le conseille) appelle le sophisme de « l’argument de l’Autorité ». 
    Allons, soyons sérieux, vous me dites que les populations de 1918 étaient vaccinées antérieurement, où avez-vous lu cela ? de quelles sources ? et contre quoi ? C’est n’importe quoi. 

    Pour en terminer je vous conseillerai une dernière lecture : Rumeurs de Kapferer, aux éditions du Seuil.



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 19 septembre 2009 15:23

    Au joker. 

    Je vous cite : Les vacins c’est une des plus belles arnaques encore en vigueur.

    Vous manquez de données, on va faire simple : 
    le vaccin contre la rage inefficace ? 
    contre la variole inefficace ? 
    contre la diphtérie inefficace ?... 
    Pour cette dernière un exemple historique : dans les années 1980 la Russie connaît un effondrement de son programme de vaccination contre la diphtérie qui est quasiment stoppé, quelques années plus tard la maladie réapparaît sous une forme épidémique. Le nombre de cas passe de moins de 1000 par an à plus de 50 000. L’épidémie sera contenue par une vaccination de masse et une reprise du programme de routine . Au total on estime à 4000 décès sur les 158 000 cas de l’épidémie de diphtérie qui a touché les pays de l’ex URSS durant les années 1990-1999.
    Inefficace la vaccination contre l’hépatite B : allez en parler aux infirmières des centres de dialyse rénale et aux patients dialysés.
    Inefficace contre la polio, inefficace celui contre la tétanos ? Ttt, you are kidding je suppose.


Voir tous ses commentaires (20 par page)

LES THEMES DE L'AUTEUR

Santé Santé

Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv