Je suis assez d’accord avec Fergus. Porter un jugement sur des individus et/ou des
évènements vieux de plusieurs décennies voire plusieurs siècles est un
non sens. Vous ne tenez pas compte du contexte de l’époque
(socio-économique, politique, psychologique, etc...).
En fait,
vous ne faites que l’étalage de quelques valeurs actuelles qui
n’avaient pas cours à ce moment-là. Ne perdez pas de vue que,
peut-être, dans 2 ou 3 siècles nos valeurs morales provoqueront
l’hilarité générale.
Alors, tout bien pesé, les Louis XI,
Mazarin, César Borgia et autres n’étaient pas plus « sinistres »,
« odieux » ou « pourris » que les hommes de pouvoir actuels. Ils
défendaient d’autres valeurs, au même titre que leurs concurrents. Ils
ont un peu mieux réussis, c’est tout.
Tirons-en les leçons : les méthodes n’ont pas forcément changées. Les valeurs, oui.
Encore une fois, je suis étonné que l’argumentation historique ne soit pas présente dans le débat. Ainsi, en lisant la somme écrite par Emmanuel Leroy-Ladurie, « Histoire humaine et comparée du climat », on découvre que le climat subit des variations plus ou moins chaotiques dont les causes sont nombreuses et variées.
Cependant, l’auteur démontre que, depuis 1860 environ, la température augmente. Le plus intéressant est que c’est une tendance de fond. En effet, dans les années 1900 puis 1950-1970 la température a stagné voire diminué. Mais ce ne fut que temporaire avant un reprise de l’augmentation plus rapide qu’elle ne l’était avant la pause (histoire de reprendre son souffle avant la nouvelle ascension, sans doute).
Dès lors, on voit bien que l’argument des sceptiques basé sur la diminution des températures ces 10 dernières années est, pour l’instant, des plus fallacieux.
Etre sceptique quant à la responsabilité purement humaine dans le réchauffement, pourquoi pas. Cela ne peut que donner des pistes de réflexion complémentaires pour mieux appréhender la question. Nier la responsabilité humaine dans l’accélération du réchauffement, c’est plus délicat. Voire idiot tant les effets de nos activités sont tangibles sur tout le globe. Il faut être sourd et aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Ou bien, il faut être particulièrement cupide.
Peripate n’a finalement pas tellement tort : la monnaie est une marchandise. Car enfin, acheter et vendre ce n’est, ni plus ni moins, que du troc : le bien ou le service est « transformé » en monnaie pour simplifier le troc.
L’invention de la monnaie a permis de simplifier les échanges en donnant une unité de mesure commune. Dès lors que l’unité de mesure n’a plus été commune, elle est devenue une marchandise quelconque avec laquelle il a été possible de s’enrichir (via le crédit notamment voire la spéculation). Du moins, pour les plus riches, ceux qui disposent de suffisamment de monnaie pour la prêter
Il me semble que vous vous leurrez quand à l’acceptation de ce système par les plus riches. En effet, ce n’est pas tant le volume qui les intéresse que la part relative. Il préfèreront toujours avoir plus de 95% du total que 20%... même si les 20% du système décrit représente un volume double, triple, etc... que les 95% du système actuel.
Oui, vraiment, vous semblez bien naïfs tous les deux. La cupidité humaine est sans borne. Surtout celle des nantis.