Tout à fait, Ganesha, Même si je ne « vois » pas exactement la même chose, c’est vrai que cette partie prend aux tripes.C’est difficile de décrire ses sentiments, je dirais que c’est comme un tourbillon qui m’emmène vers le bas. A la fin du second mouvement, je me retrouve comme un apnéiste qui vient de rejoindre la surface. Toujours chez Beethoven, il y a dans la neuvième un court passage d’une même intensité emotionnelle, mais cette fois qui m’entraine vers le haut, c’est une transition orchestrale d’à peine une minute entre deux parties chorales dans le quatrième mouvement. Ce n’est pas une opinion originale, mais il faut bien reconnaitre que c’est que Karajan a sublimé le mieux cette force beethovénienne.
Merci Fergus pour cette boufée d’oxygène dans une actualité un peu lourde. Pour ceux qui aiment le violon, signalons la sortie récente d’une intégrale des disques du grand violoniste Jasha Heifetz. Ce coffret m’a permis de découvrir de nombreuses perles du répertoire violonistique.
Merci à l’auteur pour avoir mis les points sur les « i », mais il n’y a pas que les journalistes du Monde qui sont à critiquer. J’ai aussi été irrité par le traitement de cette info au JT. Peut-être par soucis de sensationnalisme, la présentation se fait sur le mode : « Einstein a tout faux ». Autrement dit, la théorie de la relativité, c’est du bidon. Pour une théorie qui a prouvé jusque dans notre vie courante (les GPS) sa justesse, c’est un peu raide. La théorie de la relativité n’a pas invalidé la théorie de la gravitation de Newton, elle l’a juste précisée dans certaines conditions limites. Je pense qu’il s’agit de la même chose si cette expérience était avérée : on a simplement découvert un phénomène dans des conditions « limites » pour laquelle la relativité ne propose pas d’explications. C’est en fait plutôt une bonne nouvelle. Ceci devrait permettre de donner du grain à moudre aux théoriciens qui cherchent à résoudre les contradictions entre la relativité et la théorie quantique. Cela devrait aussi permettre de lever un coin du voile sur ces fameuses dimensions cachées que prévoient les théories des cordes.
Il m’arrive d’écouter une radio qui ne diffuse que du classique, sans bla-bla autres que le titre des morceaux, sans pubs, en ne découpant ni trop (pas de simples extraits), ni trop peu (pas de symphonies complètes). Elle est accessible par internet, c’est Radio Suisse Classique. Malheureusement, je ne vois pas comment la capter en voiture, alors quand on est au volant on se réfugie sur France Musiques...