« La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est
devenu le point le plus important de la lutte de la nation [...] pour son indépendance et sa liberté économique. »
De Hollande ? De Montébourg ? De Mélenchon ? De Poutou ?
« Peut-être, mais quand les foules acclament Mélenchon, ces deux tiers-là sont paralysés devant leurs télévisions qui leur parlent d’amour et de leurs peurs, guérissent les blessures par des propos qui les rassurent ! »
Et voilà : on commence à considérer que ces 2/3 ne sont pas le « vrai » peuple et devra être rééduqué, surveillé, contraint pour être socialement correct.
Le problème, c’est que ces méchants spéculateurs ne font rien d’autre que mettre leur argent disponible pour l’état en l’échange d’engagements de remboursement et d’intérêts. Ceux-ci sont mêmes plutôt gentils, car ils ont donné leur argent pour permettre à l’état de mettre en place des gentilles politiques sociales afin d’acheter les voix des électeurs. Cependant, comme vous dites, l’offre est limitée et le crédit ne peut gonfler indéfiniment. Et lorsque le prêteur n’est plus certain de la qualité d’emprunteur de l’état, il devient plus hésitant à prêter.
On parle souvent de dictature des marchés, mais une dictature est un régime imposé de force alors que rien ni personne n’a obligé l’état d’emprunter. Il lui suffisait simplement de ne pas faire de déficit, de prévoir correctement la croissance avec un impôt simplifié permettant de prévoir plus facilement les recettes afin que le budget tombe juste.
Je me demande bien ce que fera Méluche lorsque les taux s’envoleront suite à son élection. Mélenchon étant dans la place de celui qui sait qu’il ne sera pas élu, il peut tout dire et tout promettre. Or ce type, dès qu’il perd sa popularité, tend à rentrer dans les rangs du PS sur lequel il crachait, les traitant de vils suppots du grand kapital lorsqu’il est populaire. Je suis certain qu’à la moindre tension, il se couchera, la queue entre les jambes comme un bon toutou.
S’il ne le fait pas, il lui reste le défaut. Cependant, il n’aura plus les moyens de financer sa politique démagogique. Ah oui, il compte taxer les ju… riches, dont une bonne partie sera parti à l’étranger et devra se rabattre sur les classes moyennes, sombrera dans une fiscalité de plus en plus oppressante et un système de plus en plus autoritaire et liberticide, idéal pour ce type qui considère Cuba comme une démocratie…