« C’est à partir du 11 septembre que le chiffon rouge Ben Laden est créé de toutes pièces. »
Vous racontez n’importe quoi Monsieur Morice.
A la fin des années 90 j’étais à Dubaï et j’y ai vu des agents du FBI rechercher les membres d’Al Qaida dont Ben Laden pour leur implication dans des attentats contre des Ambassades américaines.
Le club Spartacus dont Mitterrand parle dans son livre :
en 1970, John Stamford crée le Guide International de Tourisme
soi-disant « pour homosexuels » : Spartacus. Edité
en langue anglaise, publié en Allemagne, ce guide atteint
bien vite les 60 000 exemplaires et est distribué également
dans de nombreux pays. Ce livre répertorie officiellement
à travers le monde les adresses et lieux de rencontre pour
homosexuels. Les ONG ne s’en seraient jamais préoccupées
s’ils n’avaient été que cela. Mais Spartacus comporte
d’autres rubriques cachées : selon la FAI (Fédération
Abolitionniste Internationale), "Un système de codage
dans le guide Spartacus permet aux pédophiles du monde entier
de localiser les endroits où il leur sera possible de trouver
une jeune clientèle« . Bien entendu-e, le mot »enfant"
est soigneusement évité. Ce livre explique aussi comment
entrer en contact avec la société de Stamford, dont
la première, SIL (Spartacus International Limited), basée
à Londres, propose une adhésion au club Spartacus,
club qui fournit à ses membres des portfolios donnant, pays
par pays, des renseignements beaucoup plus précis.
"
En général, les garçons sont facilement disponibles
dès l’âge de la puberté, et même avant,
et normalement personne n’a d’objection (...) J’ai personnellement
testé beaucoup de ces garçons et recommandé
certains aux lecteurs du guide Spartacus (...) Ecrivez-nous le nom
du garçon que vous souhaitez rencontrer, dites-nous vos dates
d’arrivée, numéro de vol et heure d’arrivée,
ainsi que l’hôtel où vous résidez. "
Bien entendu-e aussi, les portfolios n’oublient jamais de rappeler
que les lois théoriquement en vigueur dans les pays concernés
et le moyen de les contourner, ainsi que les tarifs pratiqués
sur place. John Stamford incite ainsi ses lecteurs à en savoir
plus, à travers son guide, puis son club, puis ses portfolios,
et à passer à l’acte. Acte qu’il facilite d’ailleurs
grandement. Stamford se vante d’ailleurs à F. Lefort, qui
a infiltré son réseau, de " pouvoir fournir
partout dans le monde, en deux heures, un enfant de l’âge
et du sexe désirés." C’est d’ailleurs ce
que déclare la présidente de l’ACPE, Monique Loustau,
au moment du procès. La Coltsfoot Press est la seconde société
de John Stamford. Celle-ci est basée à Amsterdam,
et spécialisée dans les publications pédophiles.
Suite à des difficultés financières, Stamford
décide de vendre Coltsfoot Press dès 1985. N’ayant
trouvé aucune personne preneuse, il essaye d’écouler
le stock de publications pédophiles de Coltsfoot, et adresse
pour cela, en fin 93, le catalogue Coltsfoot à chaque membre
du club Spartacus.
La
FAI déclare en 94 :
" en commercialisant
l’exploitation sexuelle de l’enfant, Stamford rend ce phénomène,
auparavant marginal, accessible au plus grand nombre. Il exploite
financièrement la pédophilie qui, grâce aux
facilités offertes, se développe de manière
à peine clandestine ... "
Mais
le réseau Spartacus n’est pas le seul sur le marché
de l’exploitation sexuelle des enfants. Des Tour Operator se sont
en effet spécialisés dans ce que l’on appelle "
les circuits du sexe". En 93, des agent-es de voyage de 85
pays ont pris des mesures et ont décidé d’informer
le public. La Suède, la Suisse et la France ont inséré
dans les billets d’avion une note dont la version suédoise
se termine par :
" un enfant
a droit à une protection quel que soit l’endroit où
il vit. " Espérons
qu’un jour nous puissions voir ce genre de mesures être pris
contre la prostitution sous toutes ses formes !!! De même
les Nations Unies affirment : "
la traite et la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la
pornographie impliquant des enfants constitue des formes modernes
d’esclavage qui sont incompatibles avec les Droits de l’Homme, la
dignité et les valeurs humaines. " Nous
nous interrogeons alors sur le point de vue des Nations Unies contre
la prostitution des adultes. Considère-t-on qu’elle est compatible,
elle, avec les Droits Humains, avec la dignité et les valeurs
humaines ? Considère-t-on qu’une forme de prostitution est
acceptable et l’autre non ? Considère-t-on que
la prostitution des adultes n’est pas aussi une forme moderne d’esclavage
?
Mais
revenons au sujet précis de la prostitution enfantine. Marie-France
Botte (ancienne assistante sociale belge) explique qu’à Bankok,
les petites filles ne sont pas visibles. Elles sont enfermées
dans les hôtels pour touristes. Hôtels où l’on
réserve à la fois la chambre, les boissons et la « consommation ».
Lors
de son procès, John Stamford essaye de tirer son épingle
du jeu et utilise la carte officielle de Spartacus : le guide
touristique destiné aux homosexuels en hurlant à
la persécution, en clamant :
" dans ce procès,
les médias et les parties civiles font exactement ce que
les nazis, en leur temps, ont fait aux homosexuel-les. S’ils pouvaient
nous mettre dans des chambres à gaz ou de torture, ils le
feraient ". Stamford essaye d’attirer
la communauté homosexuelle de son côté, en se
faisant le défenseur d’un jour des homosexuel-les. Bien entendu-e,
les communautés homosexuelles ont cerné le stratagème
et ne sont pas rentrées dans son jeu. Stamford ajoute, lors
de son procès, que la situation dans laquelle il se trouve
est dûe au comportement « colonialiste » de certains
pays d’Occident qui ne peuvent accepter les différences culturelles
avec d’autres nations. " L’argument basique utilisé
par les touristes abusant d’enfants en Asie : "
Cela fait partie de leur culture (...) et ils aiment ça ".
Ils
ignorent naturellement la façon dont les enfants prostitué-es
les appellent : « les crocodiles ».
Le
juge suspend la séance car une nouvelle pièce vient
d’être jointe au dossier : une vidéo pornographique
dans laquelle Stamford est impliqué, et qui se serait soldée
par le meurtre de deux enfants philippins. Les revues et les cassettes
porno font ENTIEREREMENT partie de la réalité prostitutionnelle
des adultes comme celle des enfants, à l’étranger
comme en France, et forme un tout avec elle.
Et
Stamford continue ...
"Nous devons
nous poser honnêtement la question : qu’est-il préférable
? Un enfant philippin vivant uniquement de déchets qu’il
trouve sur une montagne d’immondices, ou le même pauvre enfant,
se prostituant avec des touristes ; ce qu’il apprécie par
ailleurs, et ce qui lui permet en outre de se nourrir convenablement,
de dormir dans un lit propre et de s’offrir une éducation
correcte ?"
Comme
le dit Le Livre Noir de la Prostitution,
" Comment parler
d’éducation pour ces enfants prisonniers de la prostitution
? Au pire, ils mourront à la suite de mauvais traitements
et de coups, à cause de la drogue ou d’une maladie comme
le sida. Au mieux, ils perdront tout respect d’eux-mêmes et
des autres."