• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Phosphoros

Phosphoros

Jeune étudiant en ostéopathie, je surfe sur le net francophone et anglophone depuis quelques années, paticipant principalement à des initiatives autour de la convergence numérique.
Je m’intéresse aussi particulièrement aux phases de l’évolution des différentes civilisations, qu’elles soient passées ou contemporaines.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/09/2006
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 2 22 41
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • Phosphoros Phosphoros 10 avril 2007 14:31

    Je lis ici beaucoup de choses, écrites par des gens bourrés de certitudes mais apparemment bien peu renseignés.

    Si vous prenez la peine de vous déplacer dans les locaux de l’UFR de médecine de l’Université Paris VII, vous pourrez accéder aux cours de génétique et de Sciences Humaines et sociales, dans un amphithéatre projetant la vidéo en direct du cours. Et là, vous pourrez apprendre qu’un grand nombre d’études ont été publiées par des chercheurs de divers horizons, puis compilées par les enseignants des matières précitées, pour mettre en évidence un certain nombre de faits.

    Ainsi, vous apprendrez qu’une forte corrélation a été mise en évidence entre le lien génétique et l’occurence de certaines affections mentales (mais aussi physiques) ou addictions, telles que la dépression, la schizophrénie, l’alcoolisme ou encore la cocaïnomanie. Mais vous apprendrez également que ces « prédispositions » ne suffisent pas, et ainsi que l’alcoolisme d’un des parents est un facteur de risque pour la dépression d’un enfant.

    Je peux comprendre que la personnalité de M. Sarkozy, que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur, puissent rebuter certains. J’aurais du mal à comprendre, par contre, que l’on mette en doute la qualité des travaux présentés, et jugés dignes d’être enseignés à des aspirants médecins.

    Nous ne sommes plus au XIXeme siècle du tout génétique, mais il ne faut pas non plus s’enfoncer dans le tout environnemental du XXeme siècle.

    Il est vraiment surprenant de voir qu’il est bien accepté de dire que n’importe qui n’aurait pas pu avoir la sagesse du Dalaï-lama, mais que dire que la violence d’Hannibal Lecter à certaines origines génétiques peut provoquer une vague d’émoi. Ainsi, la mansuétude serait plus génétique que la violence ??

    Pour information, le bouddhisme Zen considère que l’être humain possède des « chemins » de comportement, plus ou moins dégagés : il aura par exemple un chemin « extraversion » peu accessible, donc qui nécessitera beaucoup d’entretien pour s’exprimer, et un chemin « sensibilité » plus dégagé, donc qui aura tendance à se montrer plus facilement.

    Cette vision du bouddhisme Zen me semble très proche de la vision « comportement = inné + acquis ». Eugénistes, les bouddhistes ?? On m’aurait menti...

    Bien cordialement.

    Phosphoros



  • Phosphoros Phosphoros 26 novembre 2006 16:32

    Décidément, vous persistez à faire des amalgames et des omissions... Je ne répondrai pas dans l’ordre, je « saute » tout de suite à ce qui m’a le plus choqué.

    Le fait que l’ANVAR soit un prix « industriel » ne veut en rien dire que l’ostéopathie est industrielle. Ceci signifie simplement que des industriels, donc habituellement plutôt parcimonieux dans l’utilisation de leurs sous, jugent judicieux d’encourager les travaux d’une structure se basant sur les principes de l’ostéopathie. De même pour la SNCF et Décathlon, qui jugent suffisantes les garanties de l’ostéopathie pour confier le confort de leurs clients à des ostéopathes.

    Pour information, l’une des seules disciplines a ne pas avoir de lien avec le monde industriel est justement l’ostéopathie. Difficile d’affirmer que les médecins n’ont pas de lien avec les industries pharmaceutiques...

    Pour ce qui est des omissions. Quand j’ai parlé de l’inocuité (d’ailleurs, je m’excuse pour mon lapsus dans le message précédent, ayant écrit « non inocuité » en lieu et place d’inocuité), je l’ai adossée à l’efficacité, terme que vous ne semblez pas avoir lu, tout du moins pas relevé. L’inocuite seule n’avance à rien, tout comme une efficacité avec un risque trop élevé. Il se trouve que cette étude à démontré une efficacité ET une inocuité.

    Pour ce qui est des dispositions du texte de loi, en parler pour l’instant est relativement improductif, mais je suis d’accord avec vous que seul l’écrit fait foi, et non les intentions.

    Pour ce qui est de la formation, là encore vous êtes relativement mal informé. Vous basez toutes vos connaissances sur, je cite, « plusieurs forums d’ostéo ». Source hautement contestable, il me semble.Bien entendu que ces écoles décernent un titre qui n’a pas la valeur d’un « vrai » diplôme, puisque ce diplôme n’existe pas, seule le diplôme officieux de DO existant !!! Mais si vous vous donnez la peine de vous renseigner sur les sites des associations de praticiens ostéopathes agréés par le Ministère de la Santé, l’AFO par exemple, vous remarquerez que les programmes conservent une unicité par le biais de ces associations, elles seules étant aptes à décerner, après un examen final devant un jury et la remise d’un travail de recherche (le mémoire et la soutenance de thèse), le diplôme de DO. Libre aux étudiants de choisir une école non affiliée à une de ces associations ayant reçu le blanc-seing du ministère, mais ceux-ci risquent fort de déchanter par la suite.

    Je suis d’accord avec vous sur un point : il est indispensable d’effectuer une évaluation objective de la formation des praticiens et de bannir les charlatans, dans l’objectif de protection du patient. Mais, là encore, vous seriez bien étonnés si vous connaissiez le taux de « retour » qu’ont les assurances vis-àvis de la pratique ostéopathique quand celle-ci est exercée par les médecins.

    Cordialement.



  • Phosphoros Phosphoros 26 novembre 2006 15:33

    Vous affirmez sans savoir, et c’est aisamment démontrable Krokodilo.

    Le coeur de cible de l’ostéopathie est le rétablissement du mouvement 3D d’une articulation. En effet, toute articulation présente une conformation spatiale spécifique , qui va lui autoriser une plage de mouvement, plage elle-même limitée par les structures fibreuses. Or il faut savoir qu’une articulation biologique n’est jamais parfaite : en effet, les deux surfaces articulaires opposées ne sont pas congruentes, ce qui implique que le cartilage est soumis à une alternance de contraintes, cette alternance permettant la régulation de la nutrition par imbibition dudit cartilage.

    On distingue ainsi deux mouvements (ou cinématiques). Un mouvement principal, définissant la fonction de l’articulation (flexion-extension pour le genou) et un mouvement secondaire, appelé mouvement intra-articulaire (ou MIA), qui représente l’ensemble des micro translations et rotations observables à l’échelle de l’articulation, et qui permettent l’alternance de contraintes évoquées plus haut.

    Un blocage articulaire, ou lésion ostéopathique, va se traduire par une réduction du MIA. L’articulation concernée va ainsi garder son mouvement principal, mais la lésion ostéopathique va impliquer une chaine neurologique de rétrocontrôle, qui va aboutir à une augmentation de la raideur musculaire, source de la douleur.

    Le rôle de l’ostéopathe sera alors de lever le blocage articulaire, ce qui va avoir pour effet immédiat de stopper la chaîne de rétrocontrôle, ce qui explique la fin, ressentie comme miraculeuse par le patient, des douleurs.

    Pour le rôle de la kinésithérapie, je vous laisse vous renseigner avec quelqu’un de plus qualifié que moi mais c’est, en gros, un rôle de rééducation principalement, ou d’accompagnement dans l’effort des structures musculo-fibro-suelettiques. Par ailleurs, l’ostéopathie est une pratique de première intention, le praticien étant apte à établir un diagnostic, alors que le kiné agit uniquement sur prescription.

    Essayez de vous renseigner sur, par exemple, des cas de lumbagos. Demandez à des patients la durée d’efficacité d’un traitement kinésithérapique (de l’ordre de la semaine) et celle d’un traitement ostéopathique (en général, lumbago soigné en moins de 3 séances avec disparition totale de la pathologie et de la douleur).

    J’attends de vos prochaines réponses un peu plus d’arguments et de sérieux quand à vos affirmations. Mais il est peu aisé de parler de quelque chose que l’on ne maîtrise pas et que l’on a jamais expérimenté.

    Cordialement.



  • Phosphoros Phosphoros 26 novembre 2006 14:46

    Vous faites beaucoup d’amalgames, curiosman.

    L’ostéopathie est depuis toujours divisée en deux « factions », les cultistes et les scientifiques (ou les fluidiques et les biomécaniciens). Ces courants, bien que se réclamant de la même profession, ont une approche totalement différente (explicitée par les mots fluidiques et biomécaniciens).

    C’est donc au gouvernement de déterminer quels sont les pratiques bénéfiques au patient, et de faire le tri dans le fourre-tout qu’est acuellement l’ostéopathie. Mais, comme je l’ai dit plus haut, balayer les possibilités de l’ostéopathie d’un revers de main, tout comme la confier aux seuls médecins, relève d’une vraie méconnaissance des résultats thérapeutiques et de la formation des praticiens ostéopathes.

    Quand au débat réglementation/reconnaissance... Comment voulez-vous donner des règles à quelque-chose qui n’est pas censé exister ?? Mais cette question ne se pose pas, puisque le texte de lois, ainsi que les heures (rapports) des débats au Parlement mentionne explicitemnt la « profession d’ostéopathe ».

    Pour votre affirmation de « quelques résultats dans des domaines tres limités et qui n’ont rien à voir avec la dite philosophie », là encore je vous renvoie aux partenariats entre l’école Ostéobio (je finis par la citer, vous pourrez vérifier de vous-même sur le site de l’école) et différentes entreprises, à l’obtention du prix ANVAR par une structure (Mécabio) parallèle à cette école, à l’attitude des différentes mutuelles vis-à-vis de la profession d’ostéopathie, ou encore à l’étude publiée dans « The New England Journal of Medicine » du 4 novembre 1999 au sujet de l’efficacité et la non-inocuité de la pratique ostéopathique.

    Cordialement.



  • Phosphoros Phosphoros 26 novembre 2006 11:17

    Merci pour votre message Xavier Lainé. Voilà une réflexion intelligente !!

    L’ostéopathie ne veut pas prendre la place de la médecine : il y a bien des pathologies ou l’ostéopathe est impuissant. Sa seule qualification est de redonner un mouvement 3D à une structure l’ayant perdu : loin d’être exhaustif.

    Cependant, il est aussi idiot de céder au tout médical : un médecin est impuissant devant une migraine, alors qu’un ostéopathe pourra soigner un certain nombre d’ntre elles (histoire d’emboïtement des os crâniens, et de pression sur les structures sous-jacentes.

    Un médecin ayant été formé 150 heures aux pratiques ostéopathiques ne peut pas raisonnablement affirmer maîtriser son sujet, et vous auriez raison de ne pas vous fier à lui sur ce point là.

    Une seule profession de santé n’est pas capable de soigner toutes les pathologies : il serait donc malheureux de « fermer les portes » aux autres, et de mettre les médecins seuls garants de notre santé.

    Curiosman => Votre commentaire frise le ridicule. Pour information, la médecine occidentale (ou allopatie) est elle-aussi basée sur une philosophie (ou conception du vivant) : quand un mal atteint l’organisme et que celui-ci ne parvient pas à s’en débarasser, seules des traitements « invasifs » (substance exogènes, comme les médicaments) sont à même d’y remédier. Philosophie qui montre ses limites par exemple dans les migraines, les lombalgies, etc...

    La philosophie de l’ostopathie, que vous pourrez lire par exemple sur Wikipédia, est basée sur l’unicité du corps, les capacités d’autoguérison, le rôle de l’afflux sanguin et l’importance de la configuration tridimensionnelle d’un organe. Rien d’ésotérique ici, comme vous pouvez le voir. La philosophie vous a peut être traumatisé lors de vos études, mais ne criez pas au loup à chaque fois que vous apercevez ce mot.

    Pour finir, je dirais qu’il est important de se renseigner avant d’affirmer : je doute que les détracteurs ayant répondu à cet article n’aie jamais consulté un ostéopathe diplômé. N’hésitez pas à aller en voir un lors de douleurs articulaires, vous seriez agréablement étonnés. Cette profession n’est pas devenue incontournable dans la préparation des sportifs pour rien.

    Cordialement

    Phosphoros

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv