bonjour, Oncle Archibald. je me permets de réagir à votre article, car je commence à être ulcérée de voir les fonctionnaires traités de fainéants. je suis rentrée dans la fonction publique d’état depuis maintenant 25 ans, j’ai passé des concours, j’ai déménagé 5 fois, (sans indemnités particulières) je ne prends pas de congés maladie ni de garde d’enfants (j’en ai trois), je fais environ 45 heures par semaine en moyenne (vous allez me dire parce que je le veux bien) payées 38H30 : effet de l’ARTT, étant cadre « supérieur », j’ai un forfait hebdomadaire de 38h30 lorsque j’en fais bien 6 de plus « à l’oeil ». Vous savez, je ne suis pas rentrée par vocation, mais j’ai appris à aimer mon métier, à cavaler la nuit (non payées, ces heures) puisque j’appartiens à une administration dite régalienne. j’aime mon métier, c’est vrai que j’en fais peut être trop, et pour rien. je suis d’accord que le mérite n’est pas récompensé, et que la différence d’échelle de salaires n’est pas attractive (des fois, je me dis que je suis une grande c... d’avoir passé ces concours) ; mais quand même, dans leur grande majorité, les gens bossent. le problème est plus de l’utilité de ce que l’on leur fait faire (de plus en plus inféodé au politique, donc à l’intérêt d’une élection plus qu’à l’intérêt général).le politique fait de plus en plus supporter aux fonctionnaires la responsabilité de leurs décisions imbéciles. Un exemple ? la PAC ! On fait plancher de pauvres rédacteurs régulièrement invectivés par les lobbies des céréaliers sur des textes dont finalement ils ne veulent pas... et qui sont rangés dans une armoire aux oubliettes (en même temps que les contentieux que l’on fait sur eux). A qui la faute ? aux scribes de base ou aux syndicats inerprofessionnels des exportatuers de céréales, qui veulent tous toucher des restitutions, mais qui neveulent pas supporter les contrôles ; bel exemple de civisme. Moi je pense au contribuable qui paye la note lorsque bruxelles fait sauter ces subventions, mais que pour des raisons politiques, on maintient envers un électorat particulier ; jamais on aautant dénigré le civisme, et le sens du service public. ce dernier va avec l’intérêt général, mais pour son malheur, l’intérête général s’arrête généralement au bout de 5 ans, aux veilels des élections. Comment voulez vous avancer ? Aorsje vous en prie, arrêtez de nous taper dessus, les fonctinnaires font ce qu’ils peuvent, et ne sont pas tous, loin de là, des fainéants. ils sont mal utilisés, et surtout mal menés, et mal aimés enfin.
au temps pour moi donc. je vous remercie de votre éclairage, et ne manquerai pas de me référer plus souvent au larousse et autres textes que vous citez.je suis contente d’avoir , grâce à votre intervention, découvert une autre finesse de la langue française.
je vous remercie de m’avoir éclairée ainsi, c’est vrai, j’aurais du m’en douter, un peu prétentieux de ma part de corriger si facilement l’auteur de ce billet.mes excuses. Je n’ai pas vos connaissances, dans ce domaine.Et j’irai potasser un peu plus Larousse !
avis entièrement partagé, sauf que la presse et la TV, que je scrupte abondamment, ne laissent guère d’espace à une telle réflexion. Et la grande majorité des électeurs va encore se laisser berner, comme en 2002, on a ressorti l’épouvantail du FN encore une fois, avec l’incident de la gare du Nord pour allumer la mèche... ; et ça marche, cela profite à la droite dure (UMP comprise), il paraît que Sarkosy reste le candidat jugé le plus efficace pour lutter contre l’insécurité. parfois jeme demande si les idéaux français de 1789 ne relèvent pas plus d’un mythe et d’un puissant narcotique politique plutôt que d’une réelle maturité politique en France.
c’est exactement le même raisonnement, ce qui proouve que l’on ne manipule pas les gens si facilement.... pourquoi donc SARKO SEGO sont ils déjà pré choisis dans le monde politico-médiatique qui rêve d’un tel second tour ? sûrement parce qu’ils sont gagants, dans les deux cas...