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Picospin

Professeur émérite à l’Université de Paris 12. Ancien cardiologue interventionnel, Ancien Chef du Département de cardiologie interventionnelle, du Département d’Enseignement et de recherche en Ethique médicale, Ancien Visiting Research Professor à St Louis University Medical School, chargeé du développement du programme de recherche sur l’utilisation des Lasers en cardiologie, Ancien Président du Comité d’Ethique de la Recherche, Membre actuellement en fonction de ce Comité. Expert en Ethique près de la Commission Européenne de Bruxelles. 

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  • Premier article le 01/05/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • Picospin 24 novembre 2008 18:30

    Le meilleur des mondes

    Le meilleur des mondes décrit la société du futur où tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes, génétiquement conditionnés pour appartenir à l’une des 5 catégories de la population sous la direction d’une dictature parfaite qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude, où la population optimale serait organisée sur le modèle de l’iceberg avec huit neuvièmes des gens vivant heureux au-dessous de la ligne de flottaison et un neuvième au-dessus parce que les premiers ne font ni exercices excessifs des muscles ni efforts violents de l’esprit. Sommes-nous encore dans ce monde du bonheur intégral imposé, dirigé, organisé, digéré par d’autres, des spécialistes et des experts travaillant jour et nuit pour notre confort, notre félicité, la beauté de notre destin amorcé par un développement harmonieux de la finance, l’abolition des difficultés posées par l’économie au moment où on laisse dire que le développement de la finance au cours de la décennie précédente a donné aux financiers des armes dont ils ont abusé pour leurs objectifs personnels.

    Un crédit plus difficile

    Avec une sphère financière qui se contracte chaque jour un peu plus, le crédit va devenir plus difficile et plus cher, affectant la croissance. Mais cette crise remet également en question des comportements, des modes de rémunération, tout comme le mode de règlementation de la finance, héritée de la crise de 1929. Les financiers sont-ils prêts à remettre en question leur vision à court terme et à accepter leur responsabilité dans le développement durable ? Ce sont les questions posées par un économiste et juriste formé à l’Université Catholique de Louvain, Georges Ugeux, un des meilleurs spécialistes du milieu financier international. Avant d’exercer ses talents au sommet du New York Stock Exchange (NYSE), la Bourse de New York, dont il fut le Vice-Président pendant sept ans, il a commencé sa carrière à la Générale de Banque en Belgique avant de rejoindre Morgan Stanley à Londres, en charge notamment du département « fusions et acquisitions ».

    Paroles d’expert

    Aujourd’hui à la tête de sa propre société de conseil, il intervient régulièrement dans les universités les plus prestigieuses comme le Collège Européen de Bruges, la Harvard Law School. Faut-il, pour accéder à la joie de vivre, faire appel à l’éthique, cette discipline de la philosophie qui se rapproche davantage de la sagesse que de la raison et plus près de la bonté que d’un jugement correct, idées qui ne vont pas sans méconnaitre l’importance de la confrontation entre moralité critique, détachée, fondée sur des principes qui disent ce qui est juste et une éthique basée sur la mise en oeuvre d’une doctrine qui identifie le bien. Est-ce cette dernière version que privilégie Adam Smith lorsqu’il écrit que la compétition est le moteur d’une société productive et que l’intérêt pour soi-même finira par enrichir la totalité de la communauté comme si cette action était le résultat des actions d’une main invisible.


  • Picospin 22 novembre 2008 18:25

    Comment se fait-il que les discussions et commentaires qui tournent autour de Ségolène Royal soient presque toutes ou du moins dans leur grande majorité inspirées par la passion. C’est moins souvent une passion amoureuse qu’une haine violente, disproportionnée, prenant une allure tragique dès lors qu’il s’agit de révéler le véritable personnage qu’elle représente, qu’elle est ou qu’on croit qu’elle est ? On reste médusé par les commentaires de Louis Mexendeau à qui l’on peut faire confiance, non pas nécessairement pour toutes ses opinions mais à cause de la bonne connaissance qu’il a du monde politique, du partis socialiste et de son ancien président, François Mitterrand. De même, on peut aussi supposer qu’il a bien connu l’histoire de Ségolène Royal qu’il décrit ici comme un être fourbe, malfaisant, bernant tout le monde y compris son compagnon de fortune ou d’infortune, François Hollande. A cet égard, on peut ou on doit sans doute lui reconnaître une certaine pudeur, une discrétion, sinon une dignité pour ne rien révéler de sa vie privée ni de ses relations de couple avec sa compagne. Ce qui pourrait aller dans le sens des affirmations sinon des accusations de M. Mexandeau est le constat objectif des métamorphoses que notre Jeanne d’Arc, habillée tantôt de blanc, tantôt de rose ou de rouge laisse voir à ses admirateurs dans un spectacle permanent étrange dont la dernière version jouée au Zenith en a surpris plus d’un. Cette fois, elle était en bleu, le cheveu défait, prête à se mouler dans la stature de la Reine de Sabbah. Cette allusion ne suffit pas à l’accuser de tromperie, mais dévoile au moins qu’elle a des qualités d’actrice, de dissimulation, de multiplication des personnages, toutes caractéristiques qui rendent plus plausible les défauts dont certains l’accusent. Son maitre Mitterrand était-il si différent ?



  • Picospin 21 novembre 2008 19:29

    Depuis la rédaction de cet article, la situation économique s’est encore considérablement aggravée aux Etats-Unis en particulier dans le secteur automobile qui constituait il y a encore quelques années le fleuron de l’industrie américaine. Depuis, la situation s’est bien transformée en raison de la crise économique d’une part et du facteur climatique qui depuis la fin des années Bush crée un impact de plus en plus notable sur l’opinion publique, scientifique et financière du pays. De ce fait, la reconversion de l’industrie devient plus qu’une nécessité, une urgence si ce pays ne veut pas perdre la totalité de sa déjà petite renommée dans ce secteur. Une mesure d’un type nouveau, c’est à dire la reconversion en petits modèles économiques, allégés, miniaturisés, faibles consommateurs de carburant va s’imposer quelles que soient les sentiments nostalgiques des plus anciens qui risquent de perdre leur confort, l’espace généreux offert par les monstres américains et l’encombrement qui n’est guère préjudiciable dans un pays qui dispose encore de larges étendues. La reconversion risque fort de devenir aussi morale lorsque les citoyens devront se partager les transports en commun, seul façon de faire revenir une économie en perdition dans des limites raisonnables et de faire prendre conscience que le bien public se partage et qu’il doit devenir disponible pour tous, de l’écolier déjà transporté partout dans le pays par les fameux bus jaunes qui ramassent les enfants à leur domicile pour les amener à leur école, jusqu’aux salariés qui ne pourront plus se permettre d’utiliser un véhicule pour une seule personne mais devront le partager en "pool" avec des voisins, des amis ou des camarades de travail. Une nouvelle société à construire sur des bases plus "européennes" ?



  • Picospin 21 novembre 2008 19:09

    Le problème posé par cet article ne manque pas d’intérêt quand on veut bien prendre la peine de comparer la situation sociale, politique morale de la France et des Français à celle de ses voisins proches et lointains comme le sont les pays européens et plus loin le Etats-Unis où les dons font partie de la vie quotidienne. Les Français pensent à tort ou à raison que le paternalisme d’état ou la providence assurent la répartition équitable des dons et des fonds disponibles pour réaliser un équilibre acceptable au sein du pays, garantir l’égalité des revenus et éviter de léser les plus défavorisés, les plus fragiles, ceux qui rencontrent le plus de difficultés dans la vie de tous les jours. De ce fait, convaincus de l’action efficace d’un état qui se dit République avec sur son fronton l’inscription des termes égalité et fraternité, ils se sentent déchargés de toute responsabilité de la prise en charge des plus démunis puisque l’état collecte les moyens, par le biais d’impôts considérés comme très lourds ou plus légers, pour assurer à chacun une vie décente dans la mesure où le permettent les circonstances économiques et financières dans un système globalisé, honni par certains, célébré par d’autres qui y trouvent avantages, intérêt personnel et collectif. La situation est différente ailleurs où l’initiative personnelle joue un rôle plus important par l’intermédiaire de dons et de structures qui distribuent aux autres ce que l’état accomplit sur des bases moins riches et moins généreuses dans nos pays. Que dans ces circonstances, les généreux donateurs, individuels ou collectifs, revendiquent l’attribution et le dévoilement des personnes physiques ou morales responsables de ces actes n’a rien d’excessif vis à vis de l’éthique. Cette procédure permet de sortir de l’anonymat, de conférer une certaine fierté à la participation à une oeuvre de bienfaisance et de se procurer un moyen de perpétuer la continuité du don par la signature sur des monuments, des oeuvres d’art, des bancs publics des auteurs de cette ouverture des poches de personnes devenues pour la circonstance celles de marsupiaux. Contre l’anonymat et la collectivité, il y a là une démarche qui s’approprie une origine, un nom, une ferté sinon un certain orgueil d’avoir contribué au bien commun.



  • Picospin 4 novembre 2008 18:46

    Cette supplique a l’avantage de sonner juste, d’être accordée aux tonalités occidentales qu’elles soient mineures ou majeures. Elle est peut-être un peu longue pour porter un message clair, percutant et irrésistaible au moment où, quoiqu’en dise son auteur, une partie de la face du monde pourrait avoir des chances d’être changée par le seul fait qu’un noir est pour la première fois candidat à la plus haute responsabilité de l’Etat américain. Cette seule éventualité mérite à elle seule de recueillir des félicitations, une reconnaissance et un regard moins pessimiste sur l’avenir. Il est facile dès lors de dénoncer les injustices, les alliances dangereuses, les complexes militaro-industriels, les lobbies et plus généralement tous les obstacles centenaires à l’accès au paradis qui n’a qu’un mérite, celui de ne pas exister ou de n’avoir une réalité que pour les rêveurs, les idéalistes sinon les jaloux. Faire quelque chose est plus difficile que d’assister passivement, bien installé dans un fauteuil moelleux et d’épais tapis ce qui n’es pas fait, qui ne l’est pas encore ou que l’on promet seulement de faire. C’est bien ce qu’a écrit depuis longtemps Hannah Arendt quand elle a pris soin de distinguer l’homo faber, agent destiné à agir. La campagne électorale de Barak Obama a été soigneusement élaborée et réalisée pour donner le maximum de chances au parti pour lequel il se bat de remporter un succès après de longues années d’errements, d’hésitations, de croyances infondées, de science repoussée, de faits rejetés et exclus de tout raisonnement. C’est bien là une révolution qui affecte non pas seulement l’Amérique mais les pays, les nations, les communautés qui l’observent, en étudient le fonctionnement et souhaitent vivre sous ses lois, sa protection et son dynamisme. 

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