Le président Beaufort : La Politique, messieurs, devrait être une vocation. Je suis sûr qu’elle l’est pour certain d’entre vous. Mais pour le plus grand nombre, elle est un métier. Un métier qui ne rapporte pas aussi vite que beaucoup le souhaiterait et qui nécessite de grosses mises de fonds. Une campagne électorale coûte cher. Mais pour certaines grosses sociétés, c’est un placement amortissable en quatre ans. Et pour peu que le protégé se hisse à la présidence du conseil, alors là, le placement devient inespéré. Les financiers d’autrefois achetaient des mines à Djelizer ou à Bazoa. Et bien ceux d’aujourd’hui ont compris qu’il valait mieux régner à Matignon que dans l’Oubangui, et que de fabriquer un député coûtait moins chez que de dédommager un roi nègre.
Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Ce n’est pas le dynamitage du monde musulman dont il est question ici, mais du monde arabe au Moyen Orient.
Ce n’est qu’une petit partie du monde musulman, et il n’est pas que
musulman : il est aussi druze, maronite, syriaque, copte, … etc.
Cette balkanisation du moyen orient a commencé lors du démantèlement de
l’empire Turc et s’est prolongée avec les invasions de l’Irak par les
Bush père et fils. C’est à un tel point qu’on peut se demander si
ces printemps arabes ne cachent pas une grande opération de
déstabilisation, d’explosion façon puzzle.